Après la décision du Conseil d'Etat d'annuler la clause de sauvegarde sur le maïs transgénique MON 810, le gouvernement, comme annoncé par Nicolas Sarkozy, cherche des modalités juridiques pour poursuivre cette interdiction de culture. Sur son blog, Nathalie Kosciusko-Morizet qui rappelle son combat à l'encontre des OGM, émet de nouvelles pistes pour appuyer cette clause de sauvegarde.
Ainsi, un avis du Haut Conseil des biotechnologies a mis, en décembre 2009, en évidence un risque d'apparition de gènes de résistance chez les insectes ravageurs ce qui prouve certains impacts de ce maïs OGM. "Plus récemment, les résultats venus des Etats-Unis sur les risques d'apparition accélérée de résistances (chez la chrysomèle par exemple), par la culture de maïs transgénique, rappellent l'importance d'examiner ces impacts et de les prévenir en amont", souligne la ministre de l'Ecologie.
Selon NKM, ces données pourraient aboutir à un dépôt "d'une nouvelle clause de sauvegarde qui répond aux objections soulevées par le Conseil d'Etat". Ce dernier ayant trouvé la première mal fondée juridiquement.