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Paprec se tourne vers l'Inde

Déchets  |    |  P. Collet
Environnement & Technique N°380
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°380
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Mardi 27 mars, le groupe Paprec a annoncé avoir levé un milliard d'euros. Une partie de cette somme pourrait être consacrée à des investissements en Inde où les besoins des villes en matière de traitement des déchets sont particulièrement importants.

Le groupe a levé une première tranche de 800 millions d'euros grâce à des obligations vertes. Ce troisième green bond proposé par Paprec depuis 2014 "a rencontré un très vif succès auprès des investisseurs obligataires", estime l'entreprise spécialisée dans le recyclage, précisant que "le marché financier a proposé deux milliards d'euros". La levée de fonds a été réalisée au taux de 4%, pour la part fixe, et au taux interbancaire européen (Euribor) +3,5%, pour la part variable. Ces taux sont plus élevés que ceux auxquels accède actuellement Paprec par le biais de prêts bancaires (Euribor +2%), mais les green bonds ont permis de toucher un grand nombre d'investisseurs et de lever une somme plus importante, explique Jean-Luc Petithuguenin, PDG Fondateur du groupe. A cela s'ajoute un financement bancaire classique de 200 millions d'euros.

Les 65 smart cities indiennes

Paprec emploiera ce milliard d'euros au cours des deux à trois prochaines années pour assurer sa croissance interne et externe. Sur le volet "croissance interne", il rappelle que les investissements du groupe sont importants : un centre de tri moderne de grande taille coûte de l'ordre de 25 millions d'euros. Or, les besoins en France sont importants. Le groupe envisage aussi de poursuivre sa politique d'acquisition, après avoir acquis Ikos et Deroo en 2017.

Compte tenu de sa taille, Paprec doit maintenant se développer à l'étranger, estime Jean-Luc Petithuguenin qui se félicite de la présence de son groupe en Suisse et Inde. S'agissant de l'Inde, Paprec mettra en œuvre les investissements liés au contrat remporté par Ikos à Nashik. Sept millions d'euros seront investis en deux ans dans cette smart city pour mettre aux normes une décharge, recycler des plastiques, installer une unité "plastic-to-fuel" ou encore développer la méthanisation. Il s'agit d'un premier pas qui pourrait en appeler d'autres, Paprec regardant avec intérêt les contrats de gestion des déchets des quelque 65 smart cities du pays. De l'ordre de 100 à 150 millions d'euros pourraient y être consacrés. Avant de se lancer, l'entreprise attend de voir "comment [elle] sera payée". Surtout, Jean-Luc Petithuguenin ne postulera pas sans le soutien des organismes de financement internationaux tels que l'AFD ou la Banque mondiale.

En 2017, Paprec a réalisé un chiffre d'affaires de près de 1,5 milliard d'euros pour un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) de 190 millions d'euros.

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