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Actu-Environnement

Générations futures dénonce l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens

Risques  |    |  S. Fabrégat

Alors que la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens a été adoptée par le Conseil national de la transition écologique, l'association Générations futures publie les résultats d'une étude sur l'exposition des enfants (1) aux pesticides perturbateurs endocriniens. C'est le troisième volet d'une série d'études menées par l'association sur ce sujet. Les deux premiers volets testaient la présence de pesticides dans les fraises et les céréales.

Menée fin 2013 auprès de trente enfants vivant ou allant à l'école en zone agricole (2) , cette étude n'a pas la prétention d'être significative statistiquement. Cependant, elle révèle que, sur les 53 pesticides suspectés d'être perturbateurs endocriniens recherchés, 21,52 ont été retrouvés en moyenne par enfant, à une concentration de 639 picogrammes/mg de cheveux en moyenne par enfant. Treize substances ont été retrouvées sur l'ensemble des échantillons, dont de nombreux produits interdits en usage agricole. Parmi eux, l'Alpha endosulfan, insecticide de la catégorie des polluants organiques persistants, interdit en France depuis 2006, le Fipronil, interdit en UE et en France depuis 2013 mais autorisé pour un usage vétérinaire (antipuces pour chiens et chats), le Lindane, insecticide organochloré interdit dans l'UE et en France depuis 2007…

1. Consulter l'étude
http://www.generations-futures.fr/2011generations/wp-content/uploads/2014/04/rapport_exppert_3.pdf
2. 13 enfants vivent dans des zones de grandes cultures (céréales de type maïs, orge, blé), 13 dans une zone viticole, les autres enfants étant dans des zones maraichères, arboricole (pommier et cerisier) ou en ville.

Réactions22 réactions à cet article

Quand on connait les performances en matière d'analyse qui existent aujourd'hui il est pratiquement certain que l'on trouvera presque n'importe ou ce qu'on cherche.
Le picogramme = un millième de nanogramme=un millième de milliardième de gramme. Notons l’honnêteté de l'information qui souligne que ces produits sont SUSPECTES, donc rien avéré.
Le Lindane, interdit depuis 2007, a servi pendant un certain temps de traitement anti-poux sur les cheveux. Il suffit que des personnes n'aient pas été au courant de son interdiction et l'aient employé des années plus tard.
Dans mon travail de tri et regroupement de produits chimiques dangereux il est fréquent de voir arriver en centre de traitement des produits interdits depuis de longues année, dont, bien sur, des médicaments.
Les perturbateurs endocriniens sont un thème porteur aujourd'hui. En matière de phytosanitaires (pesticides
en anglais) il n'y a pas plus de raison de dénoncer certains pesticides que d'autres dans la mesure on en trouverai des TRACES là ou il ne devraient pas y en avoir.
La notion de perturbateur endocrinien imaginée aux USA a rencontré un grand écho parce qu'elle impliquait les hormones sexuelles et une possible interférence avec elles.
Il faut savoir que le corps dispose de moyens redoutables pour venir a bout des substances étrangères. en particulier l'oxydation radicalaire en n'importe quel point, ouvrant alors la voie a l'élimination comme métabolite.

ami9327 | 29 avril 2014 à 22h41 Signaler un contenu inapproprié

Cette prétendue « étude » est une insulte à l'intelligence et à l'éthique. Ce qui a été publié n'a qu'un seul but : faire peur et faire du tapage médiatique. Et les médias marchent... non, ils courent.

Wackes Seppi | 29 avril 2014 à 23h31 Signaler un contenu inapproprié

"trente enfants vivant ou allant à l'école en zone agricole, cette étude n'a pas la prétention d'être significative statistiquement". Tout est dit. Cette "étude" n'est pas une étude, c'est de la com niveau propagandastaffel.

Laurent Berthod | 30 avril 2014 à 00h40 Signaler un contenu inapproprié

Le petit couple"Laurentwackesberthodseppi" ne doivent pas avoir d'enfants, les PE sans doute

lio | 30 avril 2014 à 11h05 Signaler un contenu inapproprié

Tiens ! Et si je faisais un commentaire inutile à propos d'un sujet important en faisant allusions à la propagande allemande sous Hitler juste pour faire crier les écolo et pourrir le débat...

Ah zut, c'est déjà fait ! Encore merci LB !!

Évidemment que ce n'est pas une étude au sens statistique du terme....
Évidemment que c'est avant tout de la comm'...

Mais c'est de la comm' nécessaire à propos d'un sujet réel, important à prendre en compte au niveau global et qui montre justement les lacunes en terme de "vraies" études sur ce sujet.

Est-ce que cette étude est faite pour faire peur à la demi douzaine de Français intéressés par le sujet (environ) ? Non, je pense qu'elle est faite pour mettre en lumière un sujet volontairement enterré par des gens dont le métier est d'endormir la population.

C'était le même principe avec l'étude sur les particules... Ya t-il eu des vagues de paniques de la population ne voulant plus respirer ?? Non, il ne me semble pas...

Mais avec ces travaux, les gens sont enfin avertis du potentiel dangers de certaines choses... et peuvent prendre des précautions, même minimes, sans avoir à vivre dans la terreur !

Ne vous inquiétez pas Wackes, cette "étude sera vite oubliée "et les PE continueront à se retrouver dans la nature dans l'indifférence générale.

jujuniep | 30 avril 2014 à 12h10 Signaler un contenu inapproprié

Ce n'est pas de la com nécessaire, c'est de la comme de pourri de chez pourri...

"Potentiel danger", tiens, celui-là il faudra que je pense à le mettre dans mon glossaire de la novlangue !

Laurent Berthod | 30 avril 2014 à 17h13 Signaler un contenu inapproprié

Le couple lio et jujunlep toujours aussi prompt à se scandaliser et à prendre pour parole d’évangile la moindre communication qui correspond à leurs préjugés .

Avez vous lu le communiqué de GE ? En conclusion, ont trouve « Mise en garde » ! Cette enquête est basée sur l’analyse de cheveux d’une population restreinte et volontaire. Elle ne prétend pas être parfaitement représentative de l’exposition moyenne des enfants français vivant dans des zones agricoles et ne prétend pas refléter exactement l’état moyen de la contamination par des pesticides des enfants français vivant dans les zones agricoles. Les résultats contenus dans ce dossier n’ont pas de valeur statistique significative au regard du faible nombre d’échantillons analysés, mais sont illustratifs de la problématique traitée.
Cette enquête vise à éclairer les questionnements que nourrissent le public et notre association concernant l’exposition des populations (tout particulièrement les enfants ) à des pesticides à faible doses de substances chimiques classées, par des instances officielles, cancérogènes certaines, probables ou possibles ou soupçonnées d’être perturbatrices du système endocrinien »

Cette prudence était nécessaire, car au lieu de vous réjouir de voir l’agriculture stigmatisée, on voit d’abord que ce sont surtout les pesticides ménagers que l’on trouve . Fibronil de l’anti puces, Permtethrine present dans tous les échantillons provenant des bombes insecticides . (a suivre)

bocaorne | 01 mai 2014 à 08h33 Signaler un contenu inapproprié

L'allusion de lio à une stérilité de ses contradicteurs est d'un parfait mauvais goût, voire insultante.

Je vais néanmoins y répondre pour ce qui me concerne.

J'ai un enfant. Si je n'en ai pas eu d'autres c'est parce que mon épouse est décédée jeune, tuée non par les pesticides mais par un prétendu médicament de Monsieur Servier, qui n'était, comme le Médiator, le Pondéral et l'Isoméride, qu'une amphétamine camouflée. C'était à la fin des années 80, bien avant ces produits plus récents. Si vous voulez faire des recherches sur Internet sur la nocivité de ce "médicament" cherchez "Survector".

Un peu de retenue et de savoir-vivre de la part de lio seraient les bienvenus.

Laurent Berthod | 01 mai 2014 à 14h43 Signaler un contenu inapproprié

(Suite de mon post précédent)

14% des enfants ont reçu un traitement anti-poux à base d’HE ou d’huile de coco. De même, selon les données déclaratives, 26.6% des enfants ont été exposés à des insecticides ménagers de type anti-moustiques, antipuces pour animaux… dans les 3 mois précédents le prélèvement.

Enfin lorsque l’on parle poison il faut parler de dose . La concentration totale de pesticides PE par échantillon était en moyenne de 639 picogramme/mg cheveux, ! ……..Comme le signale ami9327 : 1 picogramme c’est un millième de milliardième de gramme. Cela équivaut à 0.639 g pour une tonne de cheveux.
Alors G F ne prouve rien , c’est juste une démarche volontaire pour faire peur !!! Mais si vous appréciez les films d’horreurs ! ….

bocaorne | 01 mai 2014 à 17h18 Signaler un contenu inapproprié

Boacorne, je ne sais pas où vous avez vu que j'étais scandalisé par ces travaux ou que je les prenais comme parole d'évangile... d'ailleurs mon message, il me semble, était très clair quand à la considération statistique et scientifique que je porte à cette "étude". Et où est-je parlé d'agriculture ?

Je vous trouve donc bien prompt, à votre tour, à emmètre des jugements, qui plus est erronés. Lisez-vous les messages que vous commentez ? Essayez, pour voir...

Votre seule analyse est de reprendre celle des autres, celle d'ami9327 pour le dosage et de WS pour l'interprétation (la peur). Bravo, excellent esprit de synthèse !

Mais selon vous, à qui cette étude va faire peur ? A qui les autres études que vous avez décrié ont-elles fait peur ? Quel mouvement de panique avez-vous noté ?

Il s'agit simplement d'information utile pour le grand public car combien de français savent qu'il y a (ou avait) des PE dans l'anti poux qu'ils donnent à leurs enfants ?

D'autant qu'avec les PE, même une très faible dose peut avoir des effets. Où est donc le problème à ce que ce genre de choses se sachent ? En quoi cela vous dérange-t-il ?

Je préfèrerai toujours l'information à cette espèce de principe que vous chérissez qui consiste à maintenir les gens dans l'ignorance en considérant que des scientifiques savent mieux qu'eux et font les bons choix à leurs place.

Qui des vendeurs de PE ou des gens ont le plus peur de ces études ??

jujuniep | 02 mai 2014 à 09h56 Signaler un contenu inapproprié

LB, bien que nous ne soyons jamais d'accord, votre expérience me peine.

A mon sens, cela est la preuve qu'il faut de la prudence (non de la méfiance) vis-à-vis des produits issus de la chimie, notamment, et qu'il ne faut pas (forcément) croire aveuglément ce disent que les gens qui les vendent, études à l’appui. Feu M. Servier, malgré ses diplômes, ses tests, des chercheurs, a beaucoup de morts sur la conscience.

Je ne cherche absolument pas à récupérer et instrumentaliser votre expérience malheureuse. Je dis que c'est ce qu'aurait été ma réaction à votre place.

Il y a des pourris un peu partout, LB, pas que du coté des écolos...

jujuniep | 02 mai 2014 à 10h06 Signaler un contenu inapproprié

C'est bien de soutenir ceux qui vous ont trahis LB, une forme de masochisme
Des produits chimiques on en trouve partout, c'est quand même hallucinant, tout est plus ou moins contaminé par ces saloperies et on ne connait pas les effets potentiel(cocktail, adjuvant,etc)donc plutôt que d'essayer de minimiser le problème, il faudrait prendre le taureau par les cornes et diminuer drastiquement leur utilisation.

lio | 02 mai 2014 à 12h37 Signaler un contenu inapproprié

Je ne suis pas masochiste. Moi, contrairement à lio et à beaucoup de ses coreligionnaires escrolos, je ne pratique pas l'amalgame. Point barre.

Laurent Berthod | 02 mai 2014 à 18h13 Signaler un contenu inapproprié

Mon cher Jujuniep,

Pour une fois je suis entièrement d'accord avec votre message et n'ai rien à y redire.

Nous pourrons en reparler.

Bien à vous.

NB J'avais posté ce message avant ma réponse à lio, mais je ne sais pourquoi il n'est pas apparu.

Laurent Berthod | 02 mai 2014 à 18h39 Signaler un contenu inapproprié

vous devriez LB vous devriez

lio | 03 mai 2014 à 12h01 Signaler un contenu inapproprié

@ jujuniep .Vous utilisez la dernière communication de GF( tirée par les cheveux comme vous le reconnaissez) Pour nous communiquer votre conviction sur le dossier des Perturbateurs Endocriniens.
Je reconnais que votre post n’évoquait pas l’agriculture, pourtant l’intitulé de GF précise avoir choisi trente enfants vivant ou allant à l'école en zone agricole. Lorsque affirmez que « c'est de la comm' nécessaire à propos d'un sujet réel, important à prendre en compte au niveau global et qui montre justement les lacunes en terme de "vraies" études sur ce sujet.» c’est que vous êtes tacitement d’accord .
Vons considérez que les « vraies » études sont celles qui confortent vos intimes convictions. Pourtant
« Le fond national suisse de santé publique a mené ces dernières années un vaste programme de recherche sur cette problématique .Le PNR 50, a montré qu'en Suisse aussi, les hommes et les animaux sont exposés aux perturbateurs endocriniens. En revanche, ces recherches n'ont pas permis de prouver leur impact négatif sur l'homme et la faune sauvage. Le PNR 50 a néanmoins réuni scientifiques, industriels et autorités autour d'une table, afin de convenir de mesures visant à diminuer les risques. » Vous voyez je peux prendre d’autres références que celles d’ami9327 ou WS.
L’étude Suisse corrobore les conclusions de Efsa et du Centre commun de recherche (JRC) qui ont souligné la difficulté d'établir ce lien de causalité, et la démonstration d'un effet indésirable des PE

bocaorne | 03 mai 2014 à 20h49 Signaler un contenu inapproprié

Boacorne,

Ma seule conviction à propos des PE est que je préfère être informé que maintenu dans l'ignorance par des gens qui prétendent tout savoir et estiment que c'est mieux ainsi.

Je réagissais donc à la base, non pas pour défendre l'article sur le fond mais sur l'objectif, à savoir informer les gens. Les parents ont le droit de savoir qu'il y a des perturbateurs endocriniens dans l'anti poux qu'ils mettent sur leurs enfants.

Que cela soit inoffensif ou pas est une autre question à laquelle l'étude de GF ne peut pas répondre. Mais personne ne se la serait posé si justement des gens ne mettaient pas les pieds dans le plat ! D'où mon soutien à ce genre d'initiative.

Concernant votre référence, des difficultés à établir un lien ne signifie en rien qu'il n'y a aucun lien... ni qu'il y en a à chaque fois, d'ailleurs.

Si vous prenez le cas du Nonylphénol, plusieurs études, dont la dernière en 2012 à laquelle à participer le P. Falla de l'université de Lorraine, dont j'ai déjà parlé ici, ont montrés des impacts clairs sur le système immunitaire humain.Or ce produit est largement utilisé dans l'industrie du textile...

Et sans parler d'études scientifiques en particulier, étant donné les présomptions qui pèsent globalement sur ces substances, on peut légitimement se dire qu'ils n'ont rien à faire dans des produits pour gamins, non ?

Et des associations ont légitimement le droit d'alerter la population à propos de cela.

jujuniep | 05 mai 2014 à 13h21 Signaler un contenu inapproprié

jujuniep : félicitations pour votre maîtrise du dossier PE que les experts n’ont pas encore pu clarifier. Pour « l’enquête » de GE, vous vous félicitez que les parents soient informés de la présence de PE dans l’anti-poux. Je ne crois pas que ce soit l’unique intention des promoteurs de cette étude qui confirment leur paranoïa contre l’agriculture conventionnelle, ce sont les produits de protection des cultures qu’il faut diaboliser .
Cette enquête précise :« Sur 30 enfants 13 vivent dans des régions de grandes culture, et 13 dans des régions viticoles.30 % des enfants scolarisés à moins de 50 m d’une zone pulvérisée par des pesticides. 63% résident à moins de 50 m, Les 36% restant se situent à moins de 200 m »
Pensez vous que ces précisions étaient nécessaires pour dénoncer un potentiel danger de l’anti-poux ?
Pour tout esprit rigoureux cette enquête est une pantalonnade, si l’on considère l’unité de mesure : le picogramme ,et les écarts relevés entre individus de 99,6 picogrammes à 5657,31 picogrammes mg de cheveu. Sur seulement 30 enfants l’individu aux teneurs maximum augmente de manière substantielle la moyenne finale.
Vous qui souhaitez être informé que maintenu dans l'ignorance êtes vous certain que cette enquête contribue objective information du public ?
Oui je maintiens, cette étude a un objectif stigmatiser l’agriculture, et apeurer la population. Si vous n’avez pas vu de mouvement de panique, vous ne remarquez pas les hypocondriaques en consultation?

bocaorne | 06 mai 2014 à 09h36 Signaler un contenu inapproprié

Bocaorne, je ne sais pas où vous avez vu que je m'estimais plus expert que les expert... mon souhait étant d'ailleurs d'être plus informés. Et contrairement à d'autres, je ne me suis pas permis de juger sur le fond ou la forme cette étude. Je l'ai défendue sur le principe.

Effectivement, l’échantillonnage vise clairement le milieu rural et cela ne plait apparemment pas à tout le monde. Pour ma part, je ne crois pas que ce soit l'agriculture (en tant qu'utilisatrice de phyto) qui soit visée, (les agri ne savent pas plus que les autres ce qu'il y a dans les produits et sont également parfois des victimes) qu'ils mettent mais ceux qui les produisent et utilisent sciemment des PE.

Sur l'histoire du picogramme, j'aurais été d'accord avec vous s'il s'agissait de trace de pesticide. Mais avec les PE, il me semble, même les trais faibles doses peuvent avoir un effet.

A partir du moment où l'étude ne se permet pas de lien de causalité avec des effets sur la santé, j'estime qu'il n'y a pas tromperie, ou volonté d'apeurer.

L'objectif était d'attester de la présence de substances. Objectif accomplis.

Il me semble que l'étude sur la mortalité des abeilles qui écartait d'emblée les pesticides du protocole n'a pas soulevé autant d'émois de votre part ou de celle de ceux hurlant à la manipulation avec l'article de GF. Étonnant ?

jujuniep | 06 mai 2014 à 12h13 Signaler un contenu inapproprié

M./Mme Jujuniep a écrit le 30 avril 2014 à 12h10 :

« Évidemment que ce n'est pas une étude au sens statistique du terme....
Évidemment que c'est avant tout de la comm'...

Mais c'est de la comm' nécessaire à propos d'un sujet réel [...] »

Non, ce n'est pas une étude tout court. Une étude normalement constituée fournirait les données nécessaires pour la comprendre. Ici, il n'y a rien ; rien que des affirmations à prendre ou à laisser.

Oui, c'est de la comm', et ce, de très bas étage.

Oui, c'est aussi un sujet réel. Encore faut-il en prendre la mesure avec objectivité et réalisme. Ce n'est pas le cas de ce M. Veillerette et, à sa suite, de ces médias qui ont répercuté l'« information » sans le moindre esprit critique.

Non, ce torchon ne « montre [pas] les lacunes en terme de "vraies" études sur ce sujet ».

Non, ce n'est pas une « étude [...] faite pour faire peur à la demi douzaine de Français intéressés par le sujet (environ) ». Elle est faite pour faire peur à un bien plus grand nombre. Elle est faite pour entretenir l'agitation médiatique et politique.

Non, le sujet n'est pas « volontairement enterré par des gens dont le métier est d'endormir la population ». Pas enterré : les politiques, bureaucrates et médiacrates qui font dans le populisme n'épargnent aucun effort pour faire mousser le sujet. Et quelles seraient ces « gens dont le métier... » ? Et comment s'y prennent-ils ? Où sont les réponses à ce torchon.

(À suivre)

Wackes Seppi | 06 mai 2014 à 18h17 Signaler un contenu inapproprié

(Suite)

Pas enterré ? Quelle est l'autre information du jour (29 avril 2014) sur ce site ? « La France se dote d'une stratégie contre les perturbateurs endocriniens » !

Non, il n'y a pas eu de panique. Les gentilles mamans continueront à mettre de méchants insecticides (baptisés pour l'occasion « biocides ») sur la tête de leurs enfants, et les pépères et mémères à toutous le méchant fipronil sur la nuque de leur chien-chien : M. Veillerette a bien travaillé pour minorer l'incidence des biocides... C'est, pour lui, haro sur l'agriculture... Les gentils bobos, c'est sa clientèle...

Et les gens ont d'autres soucis...

Il ne faut pas que je m'inquiète, l'« étude sera vite oubliée » ? Oui les médias passeront à une autre « alarme ». Mais ce torchon continuera à faire un travail de sape. Il ressortira périodiquement.

Vous considérez, M. Jujuniep, que « c'est de la comm' nécessaire » ? C'est de la comm' extrêmement malhonnête.

Et, moi, je considère que tout n'est pas permis et que M. Veillerette et les médias complaisants ont franchi la ligne rouge du tolérable.

Le défi qui nous est posé est un défi pour la démocratie.

J'ajouterai que ce monsieur a l'ambition de siéger au Parlement européen, avec, il me semble, des chances d'y parvenir.

Ah ! « les PE continueront à se retrouver dans la nature dans l'indifférence générale » ? Oui ! De nombreuses denrées alimentaires (de par leur composition propre ou parce qu'elles sont bourrées de mycotoxines), le tabac, la pilule...

Wackes Seppi | 06 mai 2014 à 18h17 Signaler un contenu inapproprié

Excusez moi jujuniep, mais vous aviez une telle assurance que je pensais que ce domaine des PE ne vous était pas étranger .
Mais alors, vous ne faites que répéter ce que vous dictent les lanceurs d’alerte autoproclamés qui ne possèdent pas plus de connaissances
Vous « défendez cette étude sur le principe» sans considérer que GF passe sous silence nombre de produits d’utilisation courante qui peuvent interférer avec le système hormonale. Ce sont des substances d’origine naturelle ou artificielle comme les hormones naturelles produites par le corps (œstrogène, testotérone) ou encore les phytoestrogènes , comme son nom l’indique présentent dans les plantes (Il existe plus de 600 végétaux à action œstrogénique et plus de 350 à action progestative ) dont certaines plantes alimentaires, comme les légumineuses et les protéagineux, ou encore les épinards, le cafè , le houblon etc…. Dans les produits de synthèse l’estradiol utilisé abondamment sur des durées de plus de 30 ans dans la contraception orale, et enfin les substances chimiques employées dans l’industrie, l’agriculture Donc jujuniep, vous êtes cerné par les PE
Pour les effets à très faibles doses le comité scientifique de l'EFSA note ainsi "l'absence de consensus international sur l'existence/la pertinence des effets dits à faible dose Par conséquent, l'Efsa "ne peut pas déterminer si les tests en vigueur sont adéquats pour définir complètement les relations entre dose et réponse pour les perturbateurs endocriniens"

bocaorne | 06 mai 2014 à 20h42 Signaler un contenu inapproprié

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