Les représentants des gouvernements de 26 pays d'Amérique Latine et des Caraïbes ont participé, le 4 août dernier, à une réunion du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), en République Dominicaine. Les responsables de l'efficience énergétique et du changement climatique, dont les représentants des Ministres de l'Energie, de l'Environnement, de compagnies électriques nationales, de fabricants, d'organisations internationales et d'ONG, ont signé la Déclaration de Saint-Domingue : une initiative consistant à abandonner progressivement l'utilisation des ampoules électriques à incandescence, afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des pays et de faire des économies significatives dans les domaines de l'énergie et des finances.
Sur les vingt pays d'Amérique Latine et des Caraïbes analysés, 4% de la consommation totale d'électricité pourrait être économisé si des lampes à incandescence étaient remplacées par des lampes fluorescentes compactes. Soit une économie de 4 milliards de dollars par an sur les factures d'électricité des consommateurs, et l'équivalent des émissions carbone de 4 millions de voitures.
Selon l'initiative en.lighten (1) , financée par Global Environment Facility (GEF), en partenariat avec le PNUE, l'électricité nécessaire à l'éclairage serait responsable de 6% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Le programme prévoit qu'au cours des vingt prochaines années, la consommation mondiale d'électricité pour l'éclairage devrait augmenter de 60%. Alors que "le passage à des technologies d'éclairage efficaces permettrait de réduire la part mondiale d'électricité destinée à l'éclairage de 19 à 7%".
