« Franchir le pas de la décarbonation du secteur maritime passera aussi par la transformation de nos infrastructures et de nos ports », a affirmé le secrétaire d'État chargé de la Mer, Hervé Berville, le 9 septembre. Pour faire de cette annonce une réalité, le gouvernement prévoit de financer « le verdissement et la modernisation des ports de plaisance et des bases nautiques », dans le cadre du plan Destination France. Ce dernier, présenté en novembre 2021, a pour objectif de renforcer et de transformer le secteur touristique, notamment maritime.
En l'occurrence, le gouvernement prévoit d'allouer 30 millions d'euros sur trois ans, de 2022 à 2024, au développement de projets d'aménagement portuaire engagés « dans une perspective d'exemplarité environnementale : moderniser les infrastructures, offrir de nouveaux services aux plaisanciers et anticiper la montée des eaux ou le recul du trait de côte pour nous permettre de nous adapter au changement climatique », a précisé le secrétaire d'État.
Le dispositif « Ports de plaisance d'avenir » sera doté d'une enveloppe de 20 millions d'euros, dont une moitié consacrée à des aides à la gestion durable (1) et à un appel à projets (2) « exemplaires » du point de vue de la transition écologique (les autorités portuaires intéressées ont jusqu'au 1er octobre pour candidater). De la même manière, 10 millions d'euros bénéficieront au dispositif « Bases nautiques d'avenir », dont la moitié à l'accompagnement des projets (3) relatifs à la transition écologique. Chaque programme sera piloté par le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema).