Suite à la décision du tribunal de grande instance de Lyon dans le procès opposant la société Monsanto à un agriculteur français intoxiqué par un pesticide vendu par l'entreprise, le groupe spécialisé dans les biotechnologies a décidé de faire appel.
"L'analyse approfondie du dossier par nos experts révèle que la démonstration du lien de causalité entre le désherbant Lasso et les symptômes rapportés par Monsieur François fait défaut. Nous sommes en désaccord sur le fait qu'un préjudice ait pu être causé accidentellement par Lasso ou sur le fait que Monsanto ait laissé faire ce préjudice", explique Monsanto.
La société a été reconnue responsable de l'intoxication de Paul François, un céréalier charentais, atteint de troubles neurologiques depuis l'inhalation accidentelle de vapeur de Lasso, un déserbant du maïs autorisé en France pendant 40 ans mais désormais retiré du marché.