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Actu-Environnement

Réduire la production des déchets ménagers, c'est possible démontre l'Ademe

Déchets  |    |  L. Radisson

L'Ademe a publié les premiers résultats des programmes locaux de prévention des déchets ménagers qu'elle accompagne depuis 2009. Un tiers des collectivités étudiées ont atteint l'objectif grenellien de 7% de réduction des quantités de déchets produites par habitant en moins de 5 ans et un autre tiers est en bonne voie pour l'atteindre à l'issue de leur engagement, indique l'Agence. Ces chiffres ont été révélés à l'occasion des 6e Rencontres nationales de la prévention et de la planification des déchets qui se tiennent les 24 et 25 juin à Paris.

Trois-cent-soixante-quinze collectivités, représentant plus de 40 millions d'habitants, se sont engagées de manière volontaire avec l'Ademe dans des plans d'actions pour réduire les déchets sur leur territoire. L'évolution des quantités de déchets ménagers et assimilés collectés par habitant sur l'ensemble du territoire national montre une baisse moyenne de -2,3% entre 2009 et 2011. "Sur cette période, les résultats de la plupart des collectivités soutenues par l'Ademe dans des plans locaux de prévention dépassent cette performance nationale", se félicite l'Agence.

Et de citer les opérations les plus souvent mises en œuvre dans le cadre de ces plans : gestion des biodéchets (promotion du compostage, paillage, broyage des végétaux…), sensibilisation du public à la prévention, exemplarité des collectivités, réemploi et réparation. Des actions de réduction d'utilisation des produits toxiques pour l'entretien des espaces publics, ainsi que de lutte contre le gaspillage alimentaire émergent également. Une opération du Conseil général du Puy-de-Dôme (1) dans trois collèges du département a ainsi conduit à une réduction de 40% du gaspillage alimentaire en un an, indique l'Agence.

La tarification incitative efficace

Depuis 2009, l'Ademe accompagne également 190 collectivités pour mettre en œuvre une tarification incitative. Là aussi, l'Agence est satisfaite des résultats. "La collecte d'ordures ménagères a chuté de plus de 80 kg par habitant alors que la baisse n'a été que de 11 kg dans les collectivités ne l'ayant pas mise en place", se félicite-t-elle. La tarification incitative a un double effet : la prévention des déchets, d'une part, un report d'une partie des ordures vers les déchèteries et la collecte séparative, d'autre part. C'est donc "un levier de prévention qui contribue également à améliorer le tri et le recyclage", vante l'Ademe.

1. Retrouvez les informations sur cette opération
http://www.moinsdedechets.com/conseil-g%C3%A9n%C3%A9ral-gaspillage-alimentaire.html

Réactions8 réactions à cet article

bonjour,
plusieurs villes dans ma région ont mis en place une tarification à la présentation du bac poubelle et au poids des déchets collectés via un système de puces intégrées dans les bacs. Les municipalités locales se félicitent d'une baisse de prés de 40% en poids, des déchets collectées, mais elles font l'impasse sur les poubelles dans les terrains vagues et le fait que de plus en plus d'habitants emmènent leurs sacs poubelles le matin pour, dans le meilleur des cas le ramener sur leur lieu de travail et dans le pire, s'en débarrasser en route...

Jeanne | 26 juin 2014 à 09h43 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour(?),

Il faut relativiser car dans la réalité c'est plus une politique de gribouille que l'on veut nous faire avaler.

Chacun est libre selon ses envies et ses besoins de faire par exemple du compostage privé,collectif,du lombricompostage,avoir des cocottes dans son jardin ou balcon.Sauf qu'au même niveau que ceux qui font l'effort du tri à la source et apports volontaires,tous sont pénalisés sans mise en œuvre de la RI.

Pire,car mettre en œuvre d'un coté une politique qui en plus de la TEOM est de surcroit subventionnée par l'ADEME voire les CG,eux mêmes financés par la TGAP,taxes et impôts locaux et dépenser d'un autre coté des dizaines de millions dans des équipements de Tri-M-dits biologiques avec méthanisation-compostage sur OMR(on devrait dire "matières" (poubelles grises en mélanges)sans mettre en place la CS des FFOMs,par la distribution de seaux de 5 L,sacs biodégradables et la mise en place de bacs roulants,tout en finalisant cette politique contradictoire par "l'enfouissement des déchets dits résiduels",c'est nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Et le comble de cette gestion globale se traduit en plus par la mise en œuvre d'un système de prestations de services et autres délégations qui se perpétue d'année en année et qui deviennent de véritables rentes de situations pour les uns ou les autres!

Vanmeulebroucke Guy | 26 juin 2014 à 11h09 Signaler un contenu inapproprié

L'abandon de déchets augmentent lors de la mise en place d'une RI, mais c'est peu de cose comparé aux bénéfices globaux.
Par ailleurs, les maires ont pouvoir de police pour mettre à mal ce genre de comportements qui, bien souvent, s’essouffle d'eux meme.
AU même titre qu'on paie un service pour l'eau on paiera un service pour les déchets en fonctions de notre production.
Le TEOM ne pourra perdurer tout comme les mauvais comportement.

Quant à la collecte de biodéchet, il y a plus d’intérêt à développer des actions à la source que de vouloir encore mettre en place une nouvelle collecte. Sinon, le bénéfice d'une diminution de la collecte des OM sera perdu par l'entrée de ces nouvelles collectes.

Terra | 26 juin 2014 à 15h24 Signaler un contenu inapproprié

La diminution des déchets dans les poubelles ou dans la nature? les dépôts sauvage augmente avec les fermetures des petites déchetteries.
Si on taxe les poubelles aux poids nul doute que nombre de citoyens déposerons leurs poubelle sur les bords des routes pour éviter de payer.
Si on taxait les produits à la sources (a l'achat) et qu'on rendre tout les déchetteries gratuite , personne n'aurait plus intérêt a déposer ces déchet ailleurs que dans ces poubelles ou les déchetteries.Actuellement nombres d'entreprise pour éviter de payer brûles ou abandonne leurs déchets dans l nature voir refuse de faire le tri. Une taxation à la base utilisant des taux variable suivant la capacité du produits à être recycler.permettait aussi de donner un surcout au produits ^les moins recyclables.Obliger aussi les entreprises a l'écoconception et interdire l'obsolescence programmée.

vincelefou | 27 juin 2014 à 06h43 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour(?),

Concernant la taxation des produits à la source,il est étonnant de ne pas savoir que la REP existe depuis longtemps.La prolifération des "éco-organismes pros"comme "éco- emballages", bientôt les meubles,récupèrent des taxes en fonction des produits,sur les entreprises et qui sont répercutés sur les prix de ventes des produits que nous achetons.En général les déchetteries sont gratuites et les entreprises factures leurs prestations aux clients à moins de tricher.
Bruler est reglementé pour les uns et les autres est punissable.

Concernant le fait de traiter tout à la source est un peu utopique, encore faut-il en avoir l'envie le besoin et la place en respectant les règles techniques,environnementales et..d'hygiène publiques sans préjudices olfactifs par exemple,d'autant que des centaines de milliers de logements surtout en zones urbaines ne sont pas adaptés pour.Il est prouvé depuis longtemps que la mise en place d'une collecte sélective des FFOMs,(avec ou non suppression d'une tournée par exemple ou tout simplement des bennes de ramassages à double-compartiments) est rentable dans la mesure ou une valorisation est au bout comme le compostage collectif à grande échelle ou mieux la méthanisation-compostage-énergie et la réutilisation matière.

Beaucoup d'entreprises développent l'éco-conception de leurs produits et s'il y a beaucoup à faire,cela dépend de la volonté des producteurs, des distributeurs et des normes quand elles existent..le chemin est long.

Vanmeulebroucke Guy | 27 juin 2014 à 10h38 Signaler un contenu inapproprié

Le problème est la laxisme en FRANCE, lorsqu'on n'as fait construire notre maisons les entreprises du bâtiment brûlait pratiquement tout sur place , et étant conducteur de car je tourne beaucoup et je vois ce qui se passe sur les chantiers.Ma femme elle travail régulièrement en déchetterie et donc nous voyons bien ce qui se passent dans les bois et les chemins aux alentours.
Taxer à l'achat l'ensemble des produits (et non seulement DEEE,...) pourrait a mon sens supprimer la taxe des ordures ménagères (qui est basé sur le nombre de personnes du foyer et non sur les déchets produits) et donc faire payer "le pollueur" , plus on consomme plus on paye pour le ramasse des déchets (ce qui serait plus légitimes) .

vincelefou | 27 juin 2014 à 11h00 Signaler un contenu inapproprié

re,petit oubli,

Il ne faut pas se focaliser et se buter sur la RI,on peut très bien s'en passer,même si c'est une façon aussi de réveiller les consciences et le rappel à un comportement écocitoyen de chacun,sous réserve de mettre en place des équipements adaptés plus spécifiques et une règlementation collective et individuelle qui ne pénalise pas les uns par rapports aux autres.

D'une façon générale,il s'agit de la politique globale de la gestion des déchets,de la qualité et du prix du service public et de la bonne ou mauvaise utilisation de l'argent public par les élus.

Il est surprenant d'ailleurs de constater que l'on fait plus attention aux montant de sa taxe d'habitation,alors que le calcul de la TEOM est fait sur la même base d'imposition de la valeur locative....à méditer!

Vanmeulebroucke Guy | 27 juin 2014 à 11h12 Signaler un contenu inapproprié

il faut arrêter ces images d'EPINAL: ça ne marche pas, c'est compliqué, le tourisme des déchets,les décharges sauvages. La seule et unique solution c'est de faire payer TOUS les producteurs de déchets ménagers et ASSIMILES en fonction de ce qu'ils produisent, le reste c'est du BARATIN.

DECHETS | 30 juin 2014 à 14h24 Signaler un contenu inapproprié

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