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Actu-Environnement

Saint-Gobain réussit à produire du verre « zéro carbone » et 100 % recyclé

TECHNIQUE  |  Bâtiment  |    |  F. Gouty

Le 16 mai, le géant français des matériaux, Saint-Gobain, a annoncé être parvenu à produire un verre plat 100 % recyclé et « zéro carbone ». Cette démonstration constitue une première mondiale. Pendant une semaine, l'usine d'Aniche (Nord) a produit 2 000 tonnes de verre plat, « ce qui correspond à l'équivalent de 100 000 fenêtres », précise le groupe.

Pour réussir cette « prouesse technologique », les équipes de recherche de Saint-Gobain se sont appuyées sur du calcin provenant de chutes de verre ou de vitrages en fin de vie issus de chantiers de rénovation ou de démolition. Elles ont réajusté « l'ensemble des paramètres techniques du four » pour transformer ce calcin en verre plat. « Les paramètres de fusion du calcin étant différents de ceux du sable, la montée en température a été adaptée afin de permettre de produire du verre plat de qualité équivalente à nos produits habituels », explique Saint-Gobain. En alimentant le four en énergie uniquement à partir d'électricité et de biogaz, le groupe assure avoir économisé l'émission de 1 020 tonnes de CO2 et évité la fabrication de 2 460 tonnes de matières premières vierges. « Il s'agit bien d'une production nette zéro en scope 1 et 2 du fait de l'utilisation de matière recyclée, d'électricité décarbonée et de biogaz. »

Cette première réussite s'inscrit dans la démarche du groupe à utiliser au moins 50 % de calcin dans la fabrication de verre plat en 2030, contre 20 à 30 % actuellement. Saint-Gobain mise sur la mise en place du projet « Tri-Calcin », une ligne automatique de tri et de contrôle du calcin directement dans son usine d'Aniche pour optimiser la quantité de calcin compatible utilisée.

Réactions1 réaction à cet article

ALERTE GREENWASHING
On peut parvenir à réduire les émissions de gaz à effet de serre (mesurées en CO2 équivalent, CO2eq) d’un procédé de fabrication industrielle, c’est vrai, mais on n’atteint JAMAIS « zéro carbone ». Certains parlent de « compensation » des émissions lorsqu’ils devraient dire « compensation comptable ». Et oui, à moins de capter les émissions produites « à la cheminée » et d’arriver à les stocker durablement et sans risques géologiques (ce qui est infaisable à l’échelle industrielle en France en 2022 à notre connaissance), celles-ci rejoignent l’atmosphère et aggravent l’effet de serre (une bonne partie du CO2 émis reste des décennies là-haut), se dissolvent dans les océans (le CO2 entraîne alors l’acidification des océans, ce qui pose des problèmes existentiels au phytoplancton et au zooplancton, et donc à toute la biodiversité marine), et, enfin, un quart environ du CO2 émis est capté par les plantes terrestres (sauf quand il fait trop chaud et sec, et que les arbres ferment leurs stomates…).

Nicolas | 03 juin 2022 à 06h10 Signaler un contenu inapproprié

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