Après avoir largement consulté l'Etat partie, le Comité du Patrimoine mondial a estimé que la réduction unilatérale de la taille du sanctuaire et les projets de prospection d'hydrocarbures détruirait la valeur et l'intégrité du bien, qui abrite également d'autres espèces en danger comme la gazelle d'Arabie ou l'outarde houbara, a déclaré un communiqué de l'UNESCO publié le 29 juin. En 1996, la population d'oryx arabes sur le site s'élevait à près de 450 individus mais elle s'est depuis réduite à 65 individus, dont seulement quatre couples reproducteurs, ce qui rend son avenir incertain, a expliqué l'UNESCO. Le Comité a exprimé dans son communiqué son regret que l'Etat partie n'ait pas rempli ses obligations concernant la conservation du sanctuaire telles qu'elles sont définies par la Convention du patrimoine mondial. Le Comité du patrimoine mondial a par ailleurs inscrit 22 nouveaux sites culturels sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO durant sa 31e session qui s'est tenue jusqu'au 29 juin à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Les nouvelles inscriptions portent sur 16 sites culturels, cinq sites naturels et un site mixte, culturel et naturel.
Article publié le 02 juillet 2007