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Travaux sur le triangle de Gonesse : deux associations déposent une plainte au pénal

Biodiversité  |    |  F. Bénard
Travaux sur le triangle de Gonesse : deux associations déposent une plainte au pénal

L'épineux dossier du triangle de Gonesse (Val-d'Oise) se poursuit. Le Collectif pour le triangle de Gonesse (CPTG) et France Nature Environnement Île-de-France (FNE IDF) déposent une plainte pénale contre la Société du Grand-Paris, responsable des travaux de la ligne 17 du métro reliant les gares du Bourget RER et du Mesnil-Amelot, près de Roissy. Alors qu'un espace naturel situé sur le tracé avait été désigné « zone d'évitement » par le préfet de la Seine-Saint-Denis, un hectare de bois y a pourtant été rasé, rapportent les associations.

La destruction d'habitat d'espèces protégées constitue une infraction à l'article R122-5 du Code de l'environnement, relatif aux mesures d'évitement, de réduction et de compensation des impacts, qui font partie des conditions à la délivrance d'autorisation de travaux. Les associations dénoncent également le non-respect des engagements pris sur l'eau : un fossé devait en effet être creusé autour du chantier afin de restituer l'écoulement de l'eau, mais il n'a jamais vu le jour.

« L'Île-de-France, dont la biodiversité est partout menacée, ne peut pas continuer à être un terrain d'impunité des aménageurs. Ici, c'est le principal d'entre eux, la Société du Grand-Paris, qui est mis en cause. Un acteur public de cette envergure, dont le projet de Grand-Paris Express représente un budget public de plus de 40 milliards d'euros, a un devoir d'exemplarité », s'insurge Bernard Loup, président du Collectif pour le triangle de Gonesse. « Les aménageurs ne doivent plus pouvoir annoncer des travaux toujours plus "verts" grâce aux mesures d'évitement, de réduction et de compensation, pour ensuite n'en tenir aucun compte », ajoute Maxime Collin, juriste de FNE IDF.

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