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Actu-Environnement

La réparation dans l'électroménager en quête de personnel

Le secteur de la réparation dans l'électroménager est en transition depuis quelques années et prend de l'ampleur, notamment grâce à la loi Agec et le bonus réparation. Poussées par ce succès, certaines entreprises peinent à trouver des employés.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  B. Clarke
Actu-Environnement le Mensuel N°442
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°442
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Fortement encouragée par la loi Antigaspillage pour une économie circulaire (Agec), la réparation des objets du quotidien, comme l'électroménager, les vélos ou encore les vêtements, a le vent en poupe. De quoi accélérer la mise en place d'une économie particulière.

Actu-Environnement a visité un des ateliers de reconditionnement de l'entreprise Murfy, à Saint-Priest, près de Lyon (Rhône). Cette jeune société s'est créée fin 2018 pour réparer à domicile certains équipements. Depuis, elle a ouvert des ateliers de reconditionnement où les machines considérées comme obsolètes par leur propriétaire sont réparées, nettoyées, contrôlées, puis remises en vente à prix cassé. Regarder le reportage vidéo. Et si elles ne sont pas réparables, elles constituent un gisement de pièces détachées qui seront récupérées pour réparer d'autres appareils.

Aujourd'hui, l'entreprise Murphy emploie 300 salariés, preuve d'une croissance importante et rapide. Il faut dire que toutes les planètes sont alignées : le pouvoir d'achat est en berne, les considérations écologiques font leur chemin et l'État incite à la réparation. Avec la loi Agec, un bonus réparation de 25 euros est offert pour réparer son lave-linge, son lave-vaisselle ou son sèche-linge, un bonus qui vient d'être rehaussé à 50 euros à partir de 2024. Objectif : réparer plutôt que jeter, du moins rallonger la durée de vie de ces appareils. Ce bonus réparation a eu un véritable effet sur l'activité de Murfy, comme en témoigne Jeremy Piguet, manager régional, dans le reportage vidéo.

Le hic : le secteur souffre d'un manque de candidats et de postulants qualifiés. Pour faire face à son ascension, l'entreprise aimerait davantage recruter, d'autant qu'elle entend se développer encore largement dans le reste de la France, comme à Montpellier, Nice ou encore Marseille. Du coup, elle a créé sa propre académie. Les recrues sont des demandeurs d'emploi qui seront donc formés au métier de réparateur. Une formation de trois mois qui comprend plusieurs modules dans le cadre desquels tous les appareils seront décortiqués. Ces réparateurs travailleront sur le reconditionnement dans les ateliers et à domicile, chez les particuliers. Sur les 220 réparateurs formés, 180 ont été directement embauchés, avec un CDI à la clef.

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