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Origine de l’initiative

Le Grenelle de l’environnement fête son premier anniversaire ! Actu-Environnement.com - Publié le 21/10/2008
Le Grenelle de l’environnement fête son...  |    |  Chapitre 1 / 12
Baptisé en référence aux accords sociaux de Grenelle qui ont conclu les grandes grèves de mai 1968, le « Grenelle de l’environnement » a été lancé en juillet 2007 par le Ministre de l'Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, Jean Louis Borloo, à la demande du Président de la République Nicolas Sarkozy. Pendant trois mois, six groupes de travail regroupant des représentants de l'État, des partenaires sociaux, des organisations syndicales et patronales, des associations de la société civile et des collectivités territoriales ont planché sur plusieurs chantiers de société afin de dégager des mesures acceptées par tous et rapidement applicables en faveur de la protection de l’environnement :

Groupe de travail n°1 : « Lutter contre les changements climatiques et maîtriser l’énergie », présidé par l'économiste britannique Nicolas Stern et le climatologue Jean Jouzel.



Groupe de travail n°2 : « Préserver la biodiversité et les ressources naturelles » présidé par Jean-François Le Grand, Sénateur de la Manche.


Groupe de travail n°3 : « Instaurer un environnement respectueux de la santé », présidé Dominique Maraninchi, Professeur de médecine et cancérologue.



Groupe de travail n°4 : « Adopter des modes de production et de consommation durables » : agriculture, pêche, agroalimentaire, distribution, forêts et usages durables des territoires, présidé par Jean-Robert Pitte, Président de l’université de La Sorbonne et géographe.


Groupe de travail n°5 : « Construire une démocratie écologique » : institutions et gouvernance, présidé Nicole Notat, Présidente de l’Agence de notation Vigeo.

Groupe de travail n°6 : « Promouvoir des modes de développement écologiques favorables à la compétitivité et à l’emploi », présidé par Roger Guesnerie, Président de l’Ecole d’économie de Paris.

Certains sujets sensibles ont nécessité la mise en place en cours de route de deux ateliers spécifiques : l’atelier sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), présidé par Jean-François Le Grand, Sénateur de la Manche et l’atelier sur les déchets, présidé par Alain Grimfield, Professeur de médecine, pédiatre et pneumologue.

Chaque groupe de travail, composé de 40 membres, a été mandaté pour établir une liste de propositions qui a fait l’objet d’une consultation publique sous plusieurs modes : une consultation des citoyens dans les régions et sur internet, une consultation du Parlement et une consultation de plusieurs organismes comme le Conseil national de l'air, le Comité de la prévention et de la précaution ou encore l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques et l’OCDE.

Les propositions des groupes de travail ont ensuite été négociées au sein du gouvernement autour de Jean-Louis Borloo, Dominique Bussereau (secrétaire d’Etat aux transports), Nathalie Kosciusko-Morizet (secrétaire d’Etat à l’écologie), Michel Barnier (secrétaire d’Etat à l’agriculture), Valérie Pecresse (ministre de la recherche) et Christian Estrosi (secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer). Puis, quatre tables rondes, associant les cinq collèges, ont permis de définir plusieurs grands axes d’action dévoilés lors d’une conférence à l'Élysée le 25 octobre 2007. Je veux que le Grenelle soit l'acte fondateur d'une nouvelle politique, d'un New Deal écologique en France, en Europe et dans le monde, avait déclaré le Président de la République à cette occasion devant José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, Al Gore et Wangari Maathai, les deux prix Nobel de la Paix, l'ensemble du gouvernement et des participants au Grenelle de l'environnement.
C'est bien à une révolution que nous invite ce Grenelle de l'environnement, a-t-il jugé, une révolution dans nos façons de penser, dans nos façons de décider, une révolution dans nos comportements, dans nos politiques, dans nos objectifs et dans nos critères.

Au total, ce sont 273 engagements qui ont été pris d’un commun accord entre les parties prenantes. Depuis, ces engagements ont été, sont en cours ou seront traduits en mesures législatives et réglementaires.

Pour en savoir plus, lire les articles :
Les associations écologistes préparent le Grenelle de l'environnement
Grenelle de l'Environnement : mode d'emploi
Le changement de cap de la politique Française constitue le véritable enjeu du Grenelle
Grenelle de l'environnement : le discours de Sarkozy suscite de nombreuses réactions de satisfaction

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