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Actu-Environnement

Nokia et Dell élus les moins mauvais élèves du marché de l'électronique

Alors que Nokia et Dell arrivent ex æquo en tête d'un classement des entreprises ''les plus vertes'' du marché de l'électronique publié par Greenpeace, Apple et Lenovo se retrouvent loin derrière.

Gouvernance  |    |  C. Seghier
   
Nokia et Dell élus les moins mauvais élèves du marché de l'électronique
   
Nokia et Dell arrivent ex æquo en tête d'un classement des entreprises ''les plus vertes'' du marché de l'électronique, publié vendredi 25 août par Greenpeace et établi en fonction de leur utilisation de substances chimiques dangereuses ainsi que de leurs pratiques de recyclage des déchets électroniques. Publiée dans un Guide* , qui sera mise à jour tous les trois mois, la grille de classement comporte les 14 plus importants producteurs de téléphones mobiles (LG Electronics, Motorola, Nokia, Panasonic, Samsung et Sony Ericsson ) et d'ordinateurs (Acer, Apple, Dell, HP, Fujitsu Siemens Computers, Lenovo, Sony et Toshiba), dont aucun, pour l'instant, ne peut se targuer d'être une entreprise verte, estime Greenpeace dans un communiqué.

Avec 21 points sur un total de 30 possibles, Nokia est pour l'instant en tête pour l'élimination des substances chimiques toxiques. Depuis fin 2005, tous les nouveaux modèles de téléphones portables sont exempts du plastique toxique PVC (alias polychlorure de vinyle) et, dès 2007, tous les nouveaux composants seront exempts de retardateurs de flamme bromés (RFB), souligne le guide de l'association écologique qui s'est, pour l'instant, uniquement basé sur les informations que les compagnies mettent à disposition sur leur site Internet. Quant à Dell, l'entreprise s'est également fixée des objectifs ambitieux d'élimination de ces deux types de substances dangereuses.

Greenpeace attribue la troisième place à HP notamment car elle est la première grosse entreprise à concevoir des circuits et outils de « retour des déchets » et de recyclage, évalués en comparaison du pourcentage de ses ventes. Mais le constructeur perd des points par l'absence d'échéances claires pour l'élimination complète du plastique toxique PVC et de tous les retardateurs de flamme bromés.

Apple se retrouve en 11e position avec un total de 8 points sur 30 possibles. Les raisons : la compagnie n'endosse pas le principe de précaution, refuse de divulguer sa liste de substances contrôlées, ne fournit aucune échéance sur l'élimination du PVC et ne s'engage pas sur la substitution des RFB. Greenpeace regrette le mauvais classement d'Apple au sein de ce guide, puisqu'ils mettent en avant leur leadership en matière de design et de marketing. Tout ça ne se traduit hélas pas en terme d'innovation écologique, remarque Yannick Vicaire de Greenpeace France.

Enfin, c'est Lenovo qui arrive en dernière position. Malgré quelques points pour sa gestion des substances chimiques et la mise en place de programmes volontaires de retour des produits obsolètes, la compagnie doit s'améliorer sur tous les critères, estime l'organisation.

En informant les consommateurs sur les performances des compagnies concernant ces deux critères, le guide doit servir selon l'association à générer des produits électroniques sans toxiques pouvant être recyclés en toute sécurité. Le guide fournira un outil dynamique pour verdir le secteur de l'électronique en déclenchant une course pour la première place, avance Yannick Vicaire, chargé de campagne toxique pour Greenpeace France. Par l'obligation de reprendre leurs produits obsolètes, les compagnies auront une motivation pour éliminer les substances chimiques dangereuses qu'elles incorporent dans leurs produits. C'est une condition sine qua non pour garantir une réutilisation et un recyclage des déchets électroniques dans des conditions saines.


Le Guide pour une hi-tech responsable est consultable sur le site Internet www.greenpeace.org/rankingguide

Réactions1 réaction à cet article

et la notation altermondialiste??

si je comprends bien , les méga entreprises exploitant la maind'oeuvre asiatique peuvent continuer à le faire pourvu qu'il n'y ait pas des substances proscrite par une ONG ?n'est ce pas donner finalement un brevet de bonne conduite aux trusts navigant dans les eaux de la mondialisation ????

altermondial | 12 septembre 2006 à 13h41 Signaler un contenu inapproprié

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