L'étiquette A-G apposée sur les appareils électroménagers permet aux consommateurs d'être informés de la consommation énergétique et donc des coûts de fonctionnement du produit. La Commission veut étendre son champ d'application et durcir les critères d'attribution des classes hautes des produits déjà concernés par l'étiquetage afin de prendre en compte les évolutions techniques observées. Au lieu de conserver son principe de classement allant de A à G où A indique ce qu'il y a de plus efficace sur le marché, la Commission envisage ainsi la création de nouvelles classes au-dessus de A : A1, A2, A3…
Dans un communiqué, les organisations de consommateurs européennes - le BEUC et l'ANEC - se disent très déçues par le vote des Etats membres. Nous sommes très inquiets du fait que l'étiquetage énergétique ainsi modifié ne va pas faciliter les choix durables pour les consommateurs. Au contraire, le nouvel étiquetage est à la fois trompeur et confus, estiment les organisations de consommateurs.
Le BEUC et l'ANEC déplorent qu'aucun test n'ait été réalisé pour déterminer si le nouvel étiquetage était compréhensible pour les consommateurs.
Les organisations de consommateurs demandent à la Commission d'évaluer et tester ''dès que possible'' le nouvel étiquetage selon la perspective des consommateurs afin de s'assurer que son message soit compris par les consommateurs.