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Actu-Environnement

Exploitation des fonds marins : semaine décisive pour les négociations internationales à Kingston

Biodiversité  |    |  F. Bénard

L'avenir des grands fonds marins se joue cette semaine à Kingston, en Jamaïque, où se tient depuis le 10 juillet une nouvelle réunion de l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM), qui doit statuer sur une possible ouverture à leur exploitation. Les deux premières semaines étaient consacrées au Conseil de l'AIFM, qui regroupe 36 États. Les négociations se sont achevées ce vendredi. Du 24 au 28 juillet, c'est désormais l'Assemblée générale qui se tient en présence des 168 pays membres de l'AIFM. Pour la première fois, la possibilité d'une pause de précaution ou d'un moratoire y sera débattue, à la suite d'une demande conjointe de la France, du Chili, du Costa Rica, des Palaos et du Vanuatu.

Vingt-et-un gouvernements réclament une pause de précaution, un moratoire, voire une interdiction totale, ce qui est le cas de la France. Si certains États qui auraient pourtant des intérêts à exploiter les fonds marins se prononcent contre, en raison de la pression du public, des associations ou des scientifiques, la plupart n'osent pas prendre position, explique Louisa Casson, chargée de campagne Stop Deep-Sea Mining de Greenpeace. D'où la nécessité de les convaincre, un travail que mène notamment la France en coulisses.

Lors des deux premières semaines, « si la pression des pays pro-exploitation a échoué à faire adopter un code minier, le Conseil de l'AIFM a malheureusement conclu un accord laissant la porte ouverte à l'exploitation minière en eaux profondes en l'absence de toute régulation, malgré une opposition croissante à cette activité », rapporte Greenpeace. Il s'agit d'une feuille de route visant l'adoption d'un code minier encadrant l'extraction avant 2025. « Le secrétaire d'État à la Mer, Hervé Berville, en déplacement cette semaine à Kingston, doit porter le message selon lequel nous devons être à l'écoute de la science et nous mobiliser contre l'exploitation des grands fonds marins afin de protéger les océans », appelle François Chartier, chargé de campagne océan à Greenpeace France. Il faut « éviter à tout prix un compromis faible », ajoute Louisa Casson.

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