Réunis du 11 au 13 juin, les pays du G7 n'ont pas pris de nouveaux engagements en matière climatique. Ils ont réitéré leur ambition de limiter la hausse des températures mondiales à 1,5 degré. « Nous nous engageons à atteindre le zéro net au plus tard en 2050, en réduisant de moitié nos émissions collectives au cours des deux décennies jusqu'en 2030, en augmentant et en améliorant le financement climatique jusqu'en 2025 ; et conserver ou protéger au moins 30 % de nos terres et de nos océans d'ici 2030 », résument-ils dans leur communiqué de presse.
Pour les associations environnementales, cela ne suffit pas à quelques mois de la Conférence des parties de la Convention internationale sur le climat (COP 26) et augure même une COP a minima. « Le G7 n'a pas réussi à poser les bases d'un succès à la COP 26 car la confiance fait cruellement défaut entre pays riches et pays en développement », estime Greenpeace. Côté Français, l'association doute des ambitions du Gouvernement qui « refuse toujours de relever l'ambition climatique française, désormais décalée par rapport à celle de l'Union européenne et bien faible au regard des nouveaux engagements proposés par le Royaume-Uni, organisateur de la COP26, l'Allemagne ou même des États-Unis ».
Le G7 annonce pourtant une baisse de 50 % des émissions d'ici 2030, un objectif plus ambitieux que celui de la France, encore fixé à 40 %. Greenpeace mise sur la loi climat et résilience dont l'examen reprend au Sénat pour rehausser cet objectif. Et c'est sans compter la justice qui risque d'enfoncer le clou.