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Actu-Environnement

Climat : la Norvège officialise sa contribution aux négociations internationales

Gouvernance  |    |  P. Collet

Après la Suisse, le 27 février, et l'Union européenne, le 3 mars, la Norvège est le troisième pays, ou groupe de pays, à soumettre à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc) sa contribution officielle (1) dans le cadre des négociations internationales sur le climat, ce vendredi 27 mars.

Avec sa contribution intentionnelle déterminée au niveau national (INDC, pour Intended Nationally Determined Contribution), la Norvège s'engage, comme l'UE, à réduire d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 1990 et 2030. Pour rappel, les négociateurs internationaux, réunis en décembre dernier à Lima (Pérou), ont "invité" les Etats à communiquer "bien en avance" de la conférence de Paris leur contribution officielle. Idéalement, elles devront être présentées d'ici la fin du premier trimestre 2015 "pour les pays prêts à le faire", précise l'accord conclu à Lima.

Négocier avec l'Europe les règles LULUCF

La Norvège précise que son engagement sera développé au plan national dans un "budget carbone" pour la période allant de 2021 à 2030. Comme l'Europe, l'engagement de réduction d'au moins 40% des émissions de GES entre 1990 et 2030 concerne les émissions des sept GES (2) pris en compte par le protocole de Kyoto et l'ensemble des secteurs économiques, agriculture et gestion des déchets comprises.

Par ailleurs, la Norvège annonce vouloir mettre en œuvre son engagement collectivement avec l'UE, comme elle le fait actuellement, ses émissions de GES industrielles étant incluses dans le marché carbone européen. Les négociations avec l'UE porteront en particulier sur la comptabilité de la séquestration carbone et des émissions de CO2 liées à l'utilisation des terres, aux changements d'affectation des sols et à la foresterie (LULUCF, selon l'acronyme onusien), un point clé de la comptabilité carbone pour ce pays dont l'activité forestière est particulièrement développée.

Si toutefois aucun accord n'était conclu avec l'UE, la Norvège s'engagerait à respecter individuellement sa contribution, sans en modifier le contenu.

1. Consulter le document.
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-24207-INDC-Norvege.pdf
2. Il s'agit du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4), du protoxyde d'azote (N2O), des hydrofluorocarbones (HFC), des hydrocarbures perfluorés (PFC), de l'hexafluorure de soufre (SF6) et du trifluorure d'azote (NF3).

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