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Actu-Environnement

Ce 1er avril, MaPrimeRénov rabotée pour le chauffage au bois et nouvelles règles de l'audit énergétique

Bâtiment  |    |  R. Boughriet

À partir du 1er avril 2024, les aides actuelles de MaPrimeRénov' à l'installation des équipements de chauffage au bois (chaudière ou poêle à bois, à bûche ou à granulés) seront rabotées de 30 %. Le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB) plaidait pour revenir sur cette mesure annoncée en décembre dernier, alors que les ventes ont chuté de 74 % pour les chaudières à granulés de bois en 2023 (moins de 10 000 pièces vendues).

Autrement dit, selon les calculs de l'UFC-Que choisir, pour un poêle à granulés dont la fourchette de prix oscillerait « entre 3 500 et 8 000 €, MaPrimeRénov' sera plafonnée à 1 750 € pour les ménages « bleus » (revenus très modestes) et à 1 050 € pour les « violets » (revenus intermédiaires), contre respectivement 2 500 € et 1 500 € aujourd'hui ». Ou encore pour une chaudière à alimentation automatique (granulés ou plaquettes), « dont les prix vont de 14 000 € à 22 000 €, les ménages bleus pourront au maximum toucher 7 000 € et les violets 2 800 €, contre 10 000 € et 4 000 € aujourd'hui. »

De même, pour les propriétaires souhaitant mener des travaux de rénovation d'ampleur financés par MaPrimeRénov', réaliser en amont un audit énergétique est requis, avec des critères harmonisés à compter de ce 1er avril.  À partir de cette date, tous les audits énergétiques devront être réalisés sur un format unique, à savoir celui de l'audit réglementaire, selon l'arrêté paru le 30 décembre 2023.  « Sous condition d'avoir été réalisés avant le 1er avril 2024, les audits incitatifs MaPrimeRénov' resteront valables pour justifier des aides publiques à la rénovation pendant une période transitoire qui s'achèvera au 1er octobre 2024 », précise le Conseil national de l'Ordre des architectes.

Ainsi, les nouvelles règles de l'audit énergétique comprendront au moins deux scénarios de travaux à réaliser afin d'assurer la rénovation énergétique performante des bâtiments. La première étape de travaux recommandée devra désormais apporter un gain d'au moins deux classes du diagnostic de performance énergétique (DPE) après rénovation et envisager le traitement de deux postes d'isolation. Pour les logements passoires classés F ou G du DPE, le niveau final à atteindre sera la classe C. En outre, les scénarios de travaux incluront des précisions sur les performances recommandées (rendement des systèmes, résistances thermiques des isolants) et sur les surfaces d'isolants à poser. Ils devront également permettre l'atteinte d'un niveau satisfaisant de confort hygrothermique (c'est-à-dire de confort d'été).

L'audit énergétique réglementaire s'appliquera aussi aux demandes d'aides des certificats d'économies d'énergie (CEE) et de l'écoprêt à taux zéro (Eco-PTZ) pour les rénovations globales.

Réactions1 réaction à cet article

Dois-je comprendre que l'idée est de limiter les émissions de particules fines du chauffage au bois? C'est bien vrai qu'il y a émission, mais on a pas mal de bois chez nous.
Peut-être qui limiter géographiquement, dans les zones à fort peuplement, est une idée, mais en habitat isolé, campagne, c'est moins gênant, tant qu'on n'a pas la solution miracle...

28plouki | 03 avril 2024 à 10h53 Signaler un contenu inapproprié

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