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Restauration collective : l'État lance la mobilisation générale pour atteindre les objectifs Egalim

Les ministres chargés de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau et Agnès Pannier-Runacher, ont organisé, mardi 2 avril, une conférence des solutions afin d'identifier les freins et les leviers à l'atteinte des objectifs Egalim dans la restauration collective. Pour rappel, la loi de 2018 prévoit d'intégrer, à partir de 2022, au moins 50 % de produits durables et de qualité, dont au moins 20 % de produits bios, dans les repas de la restauration collective. Cette obligation a été élargie au 1er janvier 2024 aux restaurants collectifs d'entreprises privées. À cette date, les obligations ont également été renforcées, puisqu'au moins 60 % des viandes et poissons servis doivent être « durables et de qualité » et 100 % pour la restauration collective d'État.

Aujourd'hui, ces objectifs sont loin d'être atteints. En 2022, 27,5 % des achats des restaurants collectifs auraient été durables et de qualité en 2022, dont 13 % bios, selon les dernières statistiques du ministère. Un chiffre néanmoins en hausse par rapport à 2021 (respectivement 23 % et 10,6 %).

La conférence des solutions visait d'abord à mieux faire connaître les outils mis à disposition des gestionnaires de restauration collective, et notamment la plateforme de reporting et d'accompagnement « ma cantine », qui n'est utilisée aujourd'hui que par 5 000 sites, sur les 80 000 concernés par Egalim. D'autres dispositifs peuvent aussi être mobilisés, comme l'aide à la tarification sociale dans les cantines, le programme européen « Lait et fruits à l'école » ou encore les projets alimentaires territoriaux (PAT).

Par ailleurs, en 2024, plusieurs chantiers vont être ouverts pour lever les freins aux produits locaux dans la commande publique (sujet porté sur le plan européen) ou identifier les difficultés rencontrées dans le secteur médico-social (avec un groupe de travail spécial). Les principales sociétés de restauration collective et les grandes entreprises sont également appelées à signer une charte afin de s'engager sur un parcours de progrès et auprès des acteurs agricoles. La restauration collective est en effet un levier important pour structurer l'offre, en garantissant des volumes. Quatre milliards de repas sont servis par la restauration collective publique et privée chaque année.

Réactions1 réaction à cet article

"Aujourd'hui, ces objectifs sont loin d'être atteints." : oh ben flûte alors, c'est ballot ça et on se demande bien pourquoi ! Alors oui, oui, oui, organisons une jolie conférence des solutions (la belle langue techno que voilà !), certainement suivie d'une bonne bouffe (avec des produits durables et de qualités, attention !) entre potes, le tout aux frais du contribuable ! Et puis signons des chartes qui n'engagent à surtout pas grand chose, comme d'hab'...
Sûr qu'après avoir courbé l'échine et capitulé en rase campagne devant les diktats de l'agrobusiness très opportunément porté par les FNSEA, JA et Coordination rurale lors des émeutes agricoles, le mini ministre de l'agriculture a mis toutes les chances de son côté de poursuivre dans la voie de l'échec de la mise en œuvre pleine et entière de la loi Egalim.
Savoir à qui profite le crime n'est pas bien sorcier (cf. ci-dessus)...

Pégase | 03 avril 2024 à 17h14 Signaler un contenu inapproprié

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