Présidé par le professeur Jean-François Girard, ce comité est chargé d'une double mission : le suivi de la mise en oeuvre des conclusions de la table-ronde et l'élaboration de propositions en fonction de l'état des connaissances et de l'évolution des technologies.
La ministre de la santé et des sports, Mme Bachelot, a précisé que le comité de suivi élaborerait des ''propositions'' sur la base des recommandations de l'Afsset. D'ores et déjà les ministres ont estimé que l'exposition du public due aux antennes relais de téléphonie mobile n'engendrait ''pas de risques sanitaires identifiés pour la population riveraine.''
Cependant, les ministres ont demandé que, dès lors que ''l'exposition globale pouvait être réduite, sans dégradation de la couverture ou de la qualité des services, et à des coûts économiquement acceptables'', cette réduction devait être envisagée.
''Dans cette perspective, les travaux du comité opérationnel dans le domaine de la téléphonie mobile dans 10 à 20 communes devront permettre de valider une méthodologie d'évaluation des conséquences de l'abaissement des champs émis par les antennes relais sur le nombre d'antennes, sur la couverture, sur la qualité du service et sur l'exposition du public aux champs émis par les terminaux'', estime le ministère de la santé, dans un communiqué.
Article publié le 18 octobre 2009