Suite à la conférence environnementale (1) qui s'est tenue fin novembre, le Gouvernement français a décidé d'accentuer la pression sur la Commission européenne concernant les perturbateurs endocriniens. Dans sa feuille de route 2015, la France prévoit de rejoindre le recours en carence engagé par la Suède contre la Commission pour non-respect des échéances réglementaires.
La Commission doit en effet se décider sur des critères d'identification des perturbateurs endocriniens. Cette définition conditionnera l'application du règlement relatif aux produits phytopharmaceutiques et du règlement sur les biocides. Elle devait théoriquement intervenir pour la fin 2013. Certaines ONG et les eurodéputés verts ont pointé le rôle des lobbies liés à l'industrie chimique dans ce retard.
La Commission a présenté trois options en juin 2014 et les a soumis à consultation publique du 26 septembre 2014 au 16 janvier 2015. Plus de 27.000 contributions lui sont parvenues et sont en cours d'étude. La décision de la Commission devrait donc intervenir dans les prochains mois.