Le 2 juillet, Annick Girardin, ministre de la Mer, a annoncé la mise en place d'un plan d'accompagnement des chalutiers de Méditerranée, « en vue d'une exploitation plus durable » des ressources halieutiques. Ce plan prévoit des dispositifs d'aides aux arrêts temporaires des navires amarrés et de sortie de flotte à partir de 2022.
Les arrêts temporaires ont vocation à indemniser les coûts fixes supportés par l'armateur pendant l'arrêt du navire « à hauteur de 30 % du chiffre d'affaires attesté de 2019. Les équipages auront accès au dispositif de l'activité partielle et une indemnité équivalente est prévue pour les armateurs embarqués », a précisé le ministère de la Mer dans un communiqué. Les dossiers de demande de ces aides pourront être déposés jusqu'au 30 novembre 2021 auprès de la Direction interrégionale de la mer Méditerranée. Concernant le plan de sortie de flotte, le ministère a demandé aux professionnels « d'évaluer leurs besoins d'ici à 2022. Cette évaluation devra se faire en fonction de la baisse de l'effort de pêche qui sera décidée pour 2022 ».
« Très attendue par la profession, ce plan d'accompagnement va permettre de soulager nos pêcheurs engagés dans une démarche ambitieuse de gestion durable des stocks de Méditerranée », souligne Annick Girardin. « La diminution de l'effort de pêche de 40 % d'ici 2025 (fixée par la Commission européenne, ndlr) a des répercussions économiques immédiates sur les chalutiers de Méditerranée, il est donc primordial de les aider à passer le cap ».