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Actu-Environnement

Le programme Voilier du futur, financé à 40%, va faire appel au privé

Transport  |    |  D. Laperche

Le programme " Voilier du futur (1) " porté par la navigatrice Catherine Chabaud, Julian Stone (2) et l'association Innovations Bleues, vient d'obtenir 40% du budget nécessaire pour son émergence.

Emmanuel Valls, premier ministre, a signé ce mois de juillet un engagement financier de l'Etat : un financement de 4,2 M€ apporté par l'Ademe sur des fonds confiés par le Commissariat  général à l'Investissement (CGI).

Ce programme est lauréat des Investissements d'avenir, dans le cadre de l'Appel à manifestation d'intérêt "Navire du Futur".

"C'est un programme unique, parce que collaboratif et systémique à la fois, visant à développer des solutions technologiques innovantes (3) qui répondent aux nouvelles aspirations sociétales de mieux consommer, moins polluer, et mieux recycler. Collaboratif, car il regroupe des organismes de recherche et des PME parmi les plus en pointe du nautisme français. Systémique car le programme vise à intégrer sur un même bateau laboratoire une dizaine de briques technologiques innovantes et à fort potentiel économique pour la filière des industries nautiques en France, mais aussi à l'étranger", précise Catherine Chabaud.

Dix-sept entreprises partenaires apportent une contribution en autofinancement sur l'innovation qui les concerne pour une enveloppe globale de 10 M€.

Les Pays de la Loire, la Bretagne, le Poitou-Charentes et l'Aquitaine doivent, dans les prochaines semaines, préciser le montant de leurs engagements.

Pour atteindre la totalité du budget nécessaire, les partenaires feront appel au financement privé. Le groupe Total vient de signer un premier engagementet a proposé par une offre de devenir co-propriétaire de Voilier du Futur.

L'équipe vise une mise à l'eau du bateau en 2018. Ce dernier sera soumis à une période de tests et de mises au point de deux ans.

 

1. Les membres du consortium : 15 entreprises innovantes et 4 centres de recherche

Les Entreprises :

Grand Large Yachting

Beyond The Sea

DCNS

Ephèse

Evea

Hydrocéan

Karver

Ladida Design

Multiplast

Nautix

NKE

Oleo Systems

Plastimo

VPLP-MARVIN

Watt & Sea

Les Centres de recherches :

Crain Technologies, La Rochelle

Ifremer, Brest

IPB Institut Polytechnique de Bordeaux

UBS Université de Bretagne Sud
2. consultant spécialisé en "activités nautiques et développement durable"3. 3 Les 7 familles d'éco-innovations et les briques technologiques développées par le consortium des partenaires entreprises et recherche de Voilier du Futur :

1 - Éco-conception

Analyse des cycles de vie (ACV) globale

2 - Biomatériaux

Matériaux majoritairement bio-composites (coque, pont, accastillage, cordage)

3 - Energies Renouvelables

Hydrogénérateur intégré à la coque

Batteries spécifiques croisière

Logiciel de route pour optimiser les performances

Pilote automatique à faible consommation

4 - Propulsion

Propulsion électrique

Gréement « aile rigide » innovant

5 - Déchets et effluents

Peinture antifouling 100% biodégradable

Compacteur d'emballages/déchets

6 - Sciences participatives

Capteur autonome de données océanographiques à l'usage des plaisanciers

7 - Sécurité à bord/Dispositif "Homme à la mer"

Gillet de sauvetage du futur avec dispositif intégré de géolocalisation et alarme automatique

Réactions4 réactions à cet article

Un navire du futur qui vaut le détour au plan technique et devrait sortir en 2020 est l'E/S Orcelle.

Energie+ | 31 juillet 2014 à 14h13 Signaler un contenu inapproprié

Parmi les inovations:
+hydrogénérateur intégré à la coque: il convertira en électricité une partie de l'énergie du Vent. Avantage le générateur est fixe alors que sinon il aurait fallu une éolienne. Inconvénient le freinage par la résistance de la turbine.
+ Biomatériaux. Une mise au point s'impose un biomatériau est produits a partir de ressources naturelles mais ce n'est pas quelque chose de biodégradable. TOUS les biomatériaux coutent plus chers que leur équivalent non biosourcé. Il existe déjà aujourd'hui une impressionnante variété de ces biomatériaux.
+La peinture antifouling biodégradable sera donc du type autoérodable dans l'eau (= pas de biocide).
+ Si on emploie encore des composites résine (biosourcée) fibre de verre on sait qu'en fin de vie seule l'incinération en installation dédiée conviendra.
Il n'est fait mention de l'utilisation d'une éolienne pour propulser les navire. Pourtant un prototype a été construit et a navigueé: je l'ai vu à quai a ST Peter port, Guernesey.
Les autres moyens avec une voilure rigide sont la voile en forme d'aile d'avion ou le rotor a effet magnus.

ami9327 | 31 juillet 2014 à 15h47 Signaler un contenu inapproprié

Utiliser des biomatériaux est un plus, par rapport à des matériaux traditionnels même s'ils ne sont pas biodégradable.

L’appel au privé est une bonne chose, mais pas à n'importe quel prix, il me parait inconcevable de laisser Total devenir copropriétaire d'un bateau "écologique", n'oublions pas qu'il sont un des premiers pollueurs du pays ( sables bitumineux dans l'Alberta entre autre) il faut être cohérent

lio | 01 août 2014 à 11h56 Signaler un contenu inapproprié

De nombreuses innovations sur des voiliers ne sont jamais passées sur les navires commerciaux. En conséquence a quoi cela sert'il d'innover dans les voiliers ? J'aimerais plutôt que mon argent via l'état serve à la conception de vrai bateau de commerce écologique !

JOL | 28 août 2014 à 20h39 Signaler un contenu inapproprié

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