Le rapport brosse un tableau mitigé avec un accroissement des superficies boisées dans certaines régions et des diminutions dans d'autres. En particulier, les pays au premier stade du développement sont confrontés à d'immenses pressions sur leurs forêts et au dilemme douloureux entre contraintes économiques immédiates et avantages à long terme.
Le rapport explique par ailleurs qu'à court terme, les forêts et la foresterie subiront les répercussions de la crise économique mondiale. La demande réduite de bois et de produits ligneux suite à l'effondrement du secteur du logement et le resserrement du crédit a un grave impact négatif sur les investissements dans l'industrie et sur la gestion forestière.
La FAO craint qu'à cause de ce ralentissement, les pays ne repoussent les décisions fondamentales liées à la mitigation et à l'adaptation au changement climatique pour se concentrer sur la crise économique.
La crise actuelle peut cependant faire naître des opportunités. Un regain d'attention à l'égard du « développement vert » pourrait donner une nouvelle orientation à l'essor du secteur forestier, explique la FAO.
Article publié le 17 mars 2009