Le navire ''Thalassa'', avec à son bord 21 scientifiques, a largué les amarres le 14 janvier à Brest pour analyser l'état des stocks des poissons en mer du Nord et en Manche, avant de rejoindre le 18 février le port de Boulogne-sur-mer. Durant cette campagne, des stations hydrologiques (prélèvement d'eau et échantillonnage du zooplancton et du phytoplancton) ont été réalisées sur deux radiales en Manche Ouest. Pendant 10 jours, ''Thalassa a travaillé en Manche Orientale (de Cherbourgà Dunkerque) avant d'échantillonner la partie Est de la mer du Nord'', rappelle l'Ifremer. Après une escale aux Pays-Bas, les travaux ont repris au large des côtes Danoises avant de rejoindre l'ouest de la zone. Et après 36 jours de mer, la campagne s'est terminée à Boulogne-sur-mer.
107 stations ont notamment été échantillonnées au chalut de fond le jour dans le secteur ouest de la zone, 128 stations durant la nuit au filet à larves. 217 stations hydrologiques (prélèvement d'eau et échantillonnage du zooplancton et du phytoplancton) ont été réalisées sur deux radiales entre les côtes françaises et anglaises.
Les analyses conduites lors des campagnes IBTS sont utilisées pour la définition des mesures annuelles de gestion durable des ressources halieutiques décidées dans le cadre de la Politique Commune des Pêches. Les scientifiques se sont intéressés ''à l'arrivée des jeunes poissons'', et ceux qui assureront la reproduction des espèces.
''La connaissance de l'état des stocks est un préalable indispensable à la définition des mesures de gestion'', souligne l'Ifremer. Cette campagne est menée en collaboration avec six partenaires européens et coordonnée par le Conseil International pour l'Exploration de la Mer (CIEM). Elle est menée chaque année au cours du premier trimestre par l'Ifremer.