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AccueilCorinne LepageLe ministère de l'Environnement a perdu la bataille qui l'opposait à l'Équipement depuis près de 40 ans

Le ministère de l'Environnement a perdu la bataille qui l'opposait à l'Équipement depuis près de 40 ans

Le MEDAD, ou encore désormais le MEEDDAT, n'a plus rien à voir avec le ministère de l'environnement. Car dans la bataille qui l'opposait au ministère de l'équipement, c'est le second qui a tué le premier tout en laissant l'impression que les préoccupations écologiques l'avaient emporté !

Publié le 07/05/2008
La manifestation organisée par le personnel du ministère de l'écologie contre la disparition de ce ministère n'a guère fait recette dans les médias. Et pourtant ! N'y a-t-il pas une réelle incongruité à entendre parler de la disparition de ce ministère alors qu'il est officiellement le seul ministère d'État et le premier ministère du gouvernement. C'est qu'en réalité le MEDAD n'a plus rien à voir avec le ministère de l'environnement et que dans la bataille qui opposait depuis près de 40 ans le ministère de l'équipement à celui de l'environnement, c'est le premier qui a gagné et qui a tué le second, tout en laissant l'impression que les préoccupations écologiques l'avaient emporté. Ainsi, nous assistons au paradoxe de la quasi-disparition du ministère de l'écologie et de ce qu'il portait au moment même où tout un chacun pense qu'il est devenu primum inter pares. Ce résultat n'est pas réellement surprenant compte tenu de la structure gouvernementale, mais il a été rendu possible grâce à la prise de pouvoir du corps des ponts et ce, dans l'indifférence politique. Lors de la constitution du gouvernement, deux orientations étaient possibles. La première consistait en la création d'un ministère transverse, chargé du développement durable, avec un contreseing sur les actes des autres ministères. Cette construction aurait permis d'examiner sous l'angle du long terme, de l'urgence écologique, de l'interdépendance et de la complexité, les différentes politiques publiques. Elle aurait nécessité la mise en place d'une véritable évaluation et d'outils de pilotage, un suivi des politiques et un droit de veto sur des décisions de tout ordre mettant en cause la durabilité, qu'elle soit financière ou écologique. La seconde consistait à transformer le petit ministère de l'environnement en un grand ministère, avec, là encore, deux orientations possibles ; la première se faisait autour de la gestion de la question climatique, c'est-à-dire intégrant les transports, l'énergie et l'équipement. La seconde se serait faite autour du lien santé environnement et aurait réuni l'environnement, la santé publique et la consommation. Ce n'est pas le choix qui a été opéré. Si la construction retenue a pour avantage de donner au ministre un poids considérable dans l'architecture gouvernementale, elle présente toutefois deux inconvénients qui risquent de devenir majeurs. Le premier conduit à abandonner les questions de santé pourtant primordiales qu'il s'agisse de nucléaire, d'ondes électromagnétiques, d'OGM ou de pesticides à d'autres ministères avec les difficultés que l'on connaît. Le second vient de ce que les arbitrages entre équipement et environnement sont effectués en interne et que les choix reposent alors uniquement sur le ministre et surtout son cabinet, c'est-à-dire en réalité sur l'organisation de ce grand ministère. Or, précisément, les choix effectués, apparemment sans que le ministre ne mesure réellement les conséquences des propositions faites par ses services, portent en eux-mêmes la disparition du ministère de l'écologie dans sa finalité et plus grave encore, toute prééminence donnée à la dimension environnementale des choix. Trois orientations essentielles en témoignent. En premier lieu, la dimension si fondamentale de la connaissance, de l'évaluation et de la prévision disparaît définitivement en tant qu'entité identifiée, achevant la tâche commencée avec la disparition de l'IFEN en tant que structure autonome. Dès lors, les données environnementales, sans lesquelles aucune politique ne peut être mise en place - alors que la France accuse déjà un retard immense au regard des données communiquées par l'Agence européenne de l'environnement - ne vont plus bénéficier d'aucune priorité et surtout seront gérées de manière « politique » sans aucune autonomie par rapport aux directions concernées. L'évaluation économique, dont on a vu l'importance avec la sortie du rapport Stern par exemple, est renvoyée aux oubliettes ce qui signifie que les choix pourront continuer à s'effectuer sans aucune visibilité de long terme ; Le secret, cher à nos gouvernants pourra, nonobstant la convention d'Aarhus, continuer à dissimuler le mauvais état écologique de la France. En second lieu, le ministère de l'équipement et plus précisément le corps des ponts a réalisé le rêve qu'il poursuivait depuis toujours : absorber le ministère de l'environnement. De fait, la direction de la nature et des paysages ainsi que la direction de l'eau, qui existaient pourtant depuis M.Poujade, premier ministre de l'Environnement sont supprimées. En revanche, les grandes directions de l'équipement demeurent : ce qui signifie que dans l'esprit des ''grands réformateurs'' du corps des ponts, il est plus important de continuer à faire des routes et des aéroports que de gérer l'eau ou les ressources naturelles. Ainsi, il n'existera plus dans la structure gouvernementale aucune direction chargée de veiller spécifiquement sur la nature et ses ressources puisque cette mission sera intégrée avec le territoire et les habitats. Les grandes missions transversales comme la mission effet de serre disparaissent également, alors que celle de la route, de la mer et de l'aménagement du territoire demeurent. On peut admettre que le nouveau commissariat au développement durable absorbe la délégation du même nom, qui malgré les qualités de son titulaire n'a jamais démontré son utilité. Il n'en va pas de même de la MIES, d'autant plus que le gouvernement prétend faire de ce sujet un point focal de son action. Ajoutons à cela que si logiquement la direction de la prévention des pollutions et des risques se transforme en grande direction des risques, la réorganisation du ministère s'accompagne en revanche d'une externalisation d'une partie des contrôles ! Enfin, ce qui faisait la richesse du ministère, c'est-à-dire des personnels qui n'étaient ni énarques ni issus des grands corps, est anéantie puisque les directions seront partagées entre ENA, Mines et Ponts dans la grande tradition française. Que tout change pour que surtout rien ne change ! Cette devise parait plus que jamais d'actualité et on comprend alors mieux pourquoi, malgré le Grenelle qui parait déjà bien loin, les Déclarations d'utilité publiques d'autoroutes, d'aéroports fleurissent, le mitage de l'espace se poursuit, les couloirs de ligne à très haute tension sont repartis, le secret défense s'applique rigoureusement en matière nucléaire, les pesticides les plus toxiques sont allègrement autorisés, les promesses de législation protectrice en terme d'ondes électromagnétiques oubliées etc… Même si l'engagement de Jean Louis Borloo et de Nathalie Kosciusko Morizet n'est pas en cause, force est de constater que le risque de déconstruction de la politique environnementale en France existe bel et bien, puisqu'aucune structure ministérielle ne disposera plus des moyens de la défendre. Corinne LEPAGE Avocate, ancien Ministre de l'Environnement, Présidente de Cap21. Les Chroniques de Corinne Lepage et Yves Cochet sont publiées tous les mois et en alternance, sur Actu-Environnement.

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52 Commentaires

Rien-ne-se-perd

Le 07/05/2008 à 15h42

merci, c'est un texte qui en dit long, puisque - me parait-il - il remet en cause l'honnêteté du gouvernement sur son engagement écologique !
Mais néanmoins, tout est cohérent..., paradoxal au possible.., mais cohérent.., et vraiment pas rassurant, ça ce n'est plus surprenant.
Bon, mais maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? on laisse aller et on mise encore sur des directives européennes imparables, et contraignant les pays à s'engager et tenir leurs engagements ?.. Ou un groupe "costaud", constitué de spécialistes sur les questions de notre environnement va essayer de reprendre les reines pour redonner un peu de foi (voire de morale..) à tout ça ?..

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Nanou

Le 08/05/2008 à 5h54

Ma question serait: qui alors est en charge de mettre en oeuvre les promesses de Grenelle?

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Blei_du

Le 08/05/2008 à 9h59

Avant le "grenelle" mon pessimisme naturel m'inclinait à penser qu'après la representation médiatique viendrait la reprise en main par le gouvernement ou le parlement, passage obligé pour légiférer. Et les groupes de pression ou "lobbysme" ( au choix) viendraient orienter au mieux de leurs objectifs les " décisons " des politiques.
Tel est le cas...je vous fais gré de ce que j'en pense.

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Yvan

Le 08/05/2008 à 10h41

Merci, Mme Lepage, pour votre analyse lucide, j'espère que cet article contribuera à davantage de vigilance des citoyens concernés par l'écologie (le plus grand nombre possible !)
Yvan

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Hyla

Le 08/05/2008 à 10h56

analyse pertinente et percutante, comme d'habitude. Comment réagir pour que la biodiversité ne disparaisse pas sous le bitume malgré nos engagements internationaux?

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Jeanpeuplus

Le 08/05/2008 à 12h44

c'était prévisible, la france n'est pas plus démocratique que la chine . On le sait ! sarko qui va vendre des centrales pendant le grenelle de l'envirronnement ... l'écologie en france, c'est pour amuser la galerie !
tout le travail réalisé sur les ogm, et en conclusion la loie qui les protège ... j'ai jamais fauché, mais je vais m'y mettre ... qu'il ne soient pas surpris si arrive un terrorisme écologique ... face à la dictature qui se dit démocratique c'est la seule piste qui reste ...
c'est malin de faire travailler dans le vent toutes ces asso : bien occupé avec ce mirage de l'envirronnement, elle y ont cru ... et pendant ce temps, ont céssé de résister ...
le pays des droit de l'homme est devenu le pay des droit du capital . un euro a plus de valeur qu'un homme, la geinte des baby boomers est bien installée, confortablement, et leur "après nous le déluge!" ... moi je ne suis pas capitaine, je rame dans cette galère ... je veux quitter le navire, avant qu'il coule ... j'ai honte d'êtrre français ! vraimment, et ça fait mal ....

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René-Pierre

Le 08/05/2008 à 12h55

La lamentation médiatique est une grande constante des écolos en général. Ils ont parfois raison.
Mais la lamentation médiatique systématique commence à agacer sérieusement.
Ne taxons pas à l'avance cette réorganisation de destructrice. Ayons l'intelligence de croire que ce sont des hommes qui font les choses.
Et que donc seuls le savoir, l'intelligence et l'honnêteté prendront le dessus.
Madame Corinne Lepage serait-elle aigrie ?

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Seriousman

Le 08/05/2008 à 13h10

C'est quoi la "geinte" ? Le groupe de ceux qui geignent toujours ?

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Hyla

Le 08/05/2008 à 14h26

facile, Seriousman! une réponse sur le fond aurait été plus pertinente. En France, on a encore le droit de s'exprimer, même en faisant des fautes d'orthographe, c'est mieux que de subir. J'attends avec intérêt votre analyse critique des propos de Corinne Lepage.



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Boomhue

Le 08/05/2008 à 14h29

La mafia à la francais.... légalisée et protégée par les lois
Autrement dit l'ensemble des écoles , organisations, industries et autres corps d'états qui protègent les intérêts privés "de la France" pour le compte de riches triés sur le volet et qui ne souhaitent pas redistribuer aux autres qui travaillent pour eux mais qui sont à gauches.....

Vous suivez?

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Boomhue

Le 08/05/2008 à 15h14

Vendre du béton, des tuyaux , des pompes, des centrales nucpasclaires ,des produits chimiques pour conserver ou tuer mais qui vous foutent le cancer et qui font disparaitre les abeilles et les hirondelles etc...,c'est plus important que de faire de l'écologie .

En France la french'mafia ( la geinte) est transparente et inodore mais possède un tableau de bord plein de boutons reliés aux sièges éjectables et autres épées de Damoclès pour que cela marche tout seul .....Chacun sait ce qu'il doit faire pour faire carrière....mais surtout ne lui parlez pas d'écologie où d'économie d'énergie...
Un tel sytème à même le pouvoir d'arrêter les nuages à la frontière si ils ne sont pas "politiquement corrects"

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Boomhue

Le 08/05/2008 à 15h16

Quelles promesses? quel Grenelle?

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Boomhue

Le 08/05/2008 à 15h28

Il faudrait dire que l'objectif de l'écologie soit de développer qualitativement et qualitativement la Vie dans toute sa diversité naturelle (même en dehors des réserves et autre parcs touristiques) par exemple en commençant par mieux répartir la ressource en eau à grande échelle pour réparer les effets de l'activité humaine sur le cycle de l'eau qui tend à assècher les zones désertiques et arides de la planète jusqu'à modifier le climat .
Il faudrait dire que les moyens intellectuels , techniques et financiers sont des patrimoines de l'humanité est donc doivent servir à tous autant qu'à ceux qui en sont propriétaires ( devoir de servir le vivant et non d'exploiter tout ce qui bouge en sécrètant de la pollution et de la misère et autres faiblesses humaines manipulées)

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Seriousman

Le 08/05/2008 à 18h09

Ok, excusez ce petit clin d'oeil, je n'ai pas pu résister...

Pour ce qui est des propos de Corinne Lepage, j'avoue ne pas y comprendre grand chose... Il faudrait vraiment être fonctionnaire pour suivre ses explications truffées de sigles, et peut-être même fonctionnaire de l'ex-Ministère de l'Environnement ? Personnellement je trouve ces guerres inter-ministérielles complètement dépassées ! On juge un arbre à ses fruits... Il faut juger les politiques et leurs résultats, et non l'organisation des services administratifs. Après tout, être démocratique, c'est peut-être laisser le gouvernement légalement élu s'organiser au mieux, non ?
Par exemple, l'aménagement du territoire n'est plus "autonome" depuis longtemps dans l'univers administratif, et apparemment il existe encore une politique d'aménagement du territoire... Le fait d'intégrer la politique de l'environnement dans un grand ministère (si c'est cela que veut dire l'article de Corinne Lepage) peut comporter a priori tout autant d'avantages (plus de poids pour les décisions) que d'inconvénients (moins de liberté dans les propositions).

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Janfilo

Le 08/05/2008 à 18h28

J'ai bossé plus de 10 ans en relation avec le Ministère de l'Equipement et la Direction des Routes. Je connais par coeur les X Ponts : ne parlons pas d'intelligence en ce qui les concerne. Ils ont certes d'indéniables capacités intellectuelles (ce n'est pas la même chose), mais ils ont de graves lacunes dans leur formation (analyse systémique par exemple).

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Hyla

Le 08/05/2008 à 19h34

pas simple, il est vrai, de comprendre le cheminement des dossiers dans le ministère de l'environnement devenue ministère de l'écologie...puis récemment MEEDDAT (!).Ce que craint Corinne Lepage, c'est que l'environnement "basique"( qualité de l'eau, de l'air, biodiversité, etc.) ne s'estompe derrière les classiques réalisations du BTP au moment où le changement climatique montre ses côtés inquiètants pour les populations touchées, pour l'agriculture pour la géopolitique (route maritime des pôles). Pas facile de parler en quelques lignes d'un tel sujet...

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Croquedale

Le 08/05/2008 à 23h03

Le rappel par C. Lepage de l'époque Robert Poujade est emblématique. En effet, issu de l'ancienne Direction de la Protection de la Nature du Ministère de l'Agriculture, le ministère que dirigea R. Poujade (par ailleurs maire de Dijon) s'est d'abord appelé Ministère de la protection de la nature avant de devenir "environnement".
Cela veut dire que, dès le début des années 70, l'option retenue était "naturaliste", conservatrice plutôt que prospective, mais néanmoins orientée "écolo"...

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Anonyme

Le 09/05/2008 à 8h36

merci de cette information Mme Lepage mais que fait on maintenant ?

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Nohopeinsarko

Le 09/05/2008 à 9h53

Quelle naïveté !
On voit bien que vous n'avez rien compris à la manière dont les choses se font entre "décimeurs" de ce monde... Tout cela sur l'autel du fric, bien évidemment.

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Brigitte Compain-Murez

Le 09/05/2008 à 10h40

Tandis que l'étau se resserre et que les processus destructeurs d'environnement s'accélèrent, on va laisser la nature et ses composantes sans rempart.
Il ne faut pas compter (ou peu) sur les élus locaux pour prendre l'écologie sous son aile. La majeure partie de cette population ne rêve que ZAC (hangars de commerce d'import souvent médiocre la plupart du temps) de ZA, de routes, d'autoroutes et de rond-points, là même où il n'y en a pas besoin. C'est la fuite en avant pour morceler, quadriller, amputer, artificialiser l'espace. C'est le résultat d' une frénésie, d'une urgence à satisfaire aucun besoin réel. La France perd l'équivalent d'un département tous les 10 ans à cause d'un gaspillage effroyable. Comment faut-il faire rentrer cela dans les têtes ? Comment faut-il s'y prendre pour une remise en cause d'un système qui voit ses limites ? A qui profite le crime ? Chacun en rajoute au mépris d'autres voies. Les schémas de pensées excluent les formes de développement alternatifs à forte valeur ajoutée, tel l'artisanat, les produits alimentaires agricoles de qualité et de proximité. Le baril de pétrole à 380 $ dans 10 ans et peut-être même avant va considérablement diminuer le trafic routier. Déjà, la hausse du gazole subit par les entreprises de transport routier va être répercuté obligatoirement sur les clients. (annonce du 24 avril 2008). Des transferts d'activités sont obligatoires pour produire et consommer localement.
Il faut mettre l'accent sur ces développements économiques locaux, repenser la manière de consommer pour économiser nos gisements et réduire la pollution. Il faut former obligatoirement les élus, les éduquer car la protection et le développement de l 'environnement sera local ou ne sera pas. Le sursaut salvateur viendra t'il ?
Brigitte Compain-Murez
Présidente de l'association Saint-Fiacre Loire-Baratte

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DeathPunk.2

Le 09/05/2008 à 12h15

Si il est honnete, et s'il est vraiment engagé pour une société durable, il se doit de questionner Sarkozy sur ce point, et de le critiquer vivement s'il cache son absence de volonté sous de faux compromis !
Personnellement, je ne vis pas en France et je trouve que votre démocratie est vétuste, et ne sait produire que des actions molles. Il faut s'engager, ou non, mais pas de demi-mesures en terme de changement - sinon il n'y a pas de changement.
Honte aux francais, qui ont les élus qu'ils méritent, et dommage pour la nature détruite sans frein.

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Marjolaine, le retour

Le 09/05/2008 à 16h12

Arrête avec tes fautes d'orthographe.
J'espère que ta vie ne se résume pas à la traque des fautes d'orthographe !
Il y a du vrai dans le message. La tournure est un peu à l'emporte pièce.
N'empêche que les assos. se sont effectivement beaucoup mobilisées et que pendant ce temps là, elles n'ont pas fait leurs petites affaires.
Elles ne doivent pas perdre leur objectif de vue et se laisser "amuser" par toutes sortes d'opportunistes.
Le réseau associatif doit se serrer les coudes et faire des manifestations de qualité entre elles sur des thèmes qui attirent les foules, dans un esprit d'ouverture et de grande convivialité, faire signer des Manifestes et s'adresser directement à Bruxelles. Elles doivent sortir de la théorie pure et se mêler aux gens afin de les informer et instruire.
Bon courage ! j'en suis

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Blei_du

Le 09/05/2008 à 17h18

D'accord sur le constat...mais l'esprit public a depuis longtemps disparu de l'éthique de l'élu pour un objectif de résultats à court terme d'un mandat qui passe par une gestion comptable des fonctions éligibles. MON BILAN, MES REALISATIONS, ...MON CUL( plagiat BD de Reiser).
Je ne peux m'empêcher de faire le parrallèle avec le résultat du référendum sur le " traité pour l'europe" A droite comme à gauche, la reprise en main a été faite par une autre fois légale et l'on entend deci delà des nouvelles restrictions à la démocratie directe:
vous avez dit ce que vous aviez à dire bon circulez! au suivant... blei_du

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Iris

Le 09/05/2008 à 22h47

de prévenir les français que rien ne va changer alors qu'on nous l'a fait croire ?
Donner bonne conscience au citoyen lambda avec des mesurettes montées en exergue ne servira pas la planète .
Qu'est ce qui coule dans les veines de nos politiques ? sûrement pas le respect des générations futures, encore moins le bon sens qui devrait leur faire comprendre qu'être impopulaire,( au risque d'être battu), en ne sous estimant pas les drames à venir sera très prochainement un devoir de salut public !
Faire confiance aux scientifiques, éduquer,expliquer, motiver, donner l'exemple...ne plus gaspiller.
A quoi serviront de nouveaux aéroports et autoroutes s'il n'y a plus de carburant ? Que préferons nous ? des km de bitume , de béton ou des prairies et des forêts ?

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Anonyme

Le 10/05/2008 à 11h09

Si la question environnementale veut être prise en compte de manière crédible et sensée, il faut qu'elle soit pratiquée par des écologues et non pas des écologistes, qui ne se manifestent qu'en période électorale......
et ce n'est pas le ministère l'écologie "qui n'a concrètement contribué qu'à l'augmentation des taxes, pour aucun résultat concret en retour, ce qui exaspère les français" pas plus que celui de l'équipement qui lui n'est là que pour maintenir la continuité.
Pour que la question devienne crédible, c'est au ministère de la recherche de prendre les rennes, et cela passe avant tout par la vulgarisation et l'enseignement des bases de compréhension de la réalité scientifique, économique, social.
Pour l'heure la question environnementale n'est qu'un argument politique électoral qui ne touche que des personnes qui socialement on les moyens de payer pour plus de qualité.
Mais si ceux ci avaient conscience de la réalité, par exemple des OGM en France, je suis à peu près sure qu'ils passeraient
moins de temps dans les magasins soit disant Bio....
Ils rêveraient aussi un peu moins de rouler au Biocarburant en conscience de la menace de famine qui pèserait sur nos têtes.
Attention l'écologie pratiquée par des personnes non qualifiées sur le sujet peut avoir des conséquences extrêmement dangereuses, sur le plan de la santé publique.
Elle peut très vite prendre une tournure catastrophique sur le plan économique et social, l'actualité internationale ces derniers temps a été assez révélatrice, "flambée des prix du riz, émeutes ...... et pourquoi ?"
A l'heure actuelle l'écologie n'est qu'un argument commercial, qui n'a pas été considéré comme assez rentable, d'où ce changement de structure réducteur sur la question.
Personnellement je ne suis absolument pas surpris par ce changement de ministère qui est dans la logique gouvernementale et pour qui les Français ont votés.
Il est très facile de manipuler les gens lorsqu'on les privent des bases qui permettent d'avoir une réflexion constructive, et réfléchie.
On est à l'heure actuelle très loin d'avoir réuni les conditions pour connaitre le souhait de la population sur cette question..
Quand, le débat pourra t'il commencer ?
Actuellement on assiste à un faux débat, volontairement amené par nos dirigeants, et naïvement suggéré par des organisations écologistes certainement pleines de bonnes intentions mais qui manquent cruellement de compétences et vision globale sur l'impact des propositions à l'échelle nationale et encore moins planétaire.
D'où leur manque de crédibilité, elles sont ainsi victimes d'un fatalisme populaire qui devant la réalité économique ne peut que les considérer comme des utopistes qui malheureusement génèrerait des conflits d'intérêts dont les bénéficiaires ne sont pas près à investir, plus, pour gagner moins, et dont la première victime a en payer les frais serait Monsieur tout le monde.
La question environnementale ne prendra de consistance que lorsque les principaux initiateurs prendront le courage de la vérité.




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Marjolaine

Le 10/05/2008 à 16h01

Vous Iris et les autres. Nous tous qui prenons la mesure de la gravité de la situation écologique qui suit le reste d'ailleurs. D'abord en faisant des choix : devant la gondole de supermarché, au marché couvert, en cultivant son jardin, ou pour les nourritures intellectuelles devant la chaîne de télé, la presse, la lecture, la curiosité, les échanges, en éduquant ses enfants avec intelligence et esprit de conservation. Dites-non à l'intoxication du corps et de l'esprit, soyez responsable de vos actes. Partout
les citoyens doivent prendre le relai, partout et tout le temps.
Faites comme moi, engagez-vous pour une bonne cause et essaimer.
Bon courage !

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Iris

Le 10/05/2008 à 18h31

cela n'empêche pas une certaine amertume pour ne pas dire une amertume certaine !
Il est tout de même rassurant de savoir que des gens comme vous, Marjolaine, existent.

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Jeanpeuplus

Le 11/05/2008 à 11h42

Je voulais dire la "junte" ! Et en ce qui concerne la geinte, la mienne, reconnaissez que y a de quoi chialer !
La disparition du ministère de l'environnement est bien triste, mais cet article, et les réactions des lecteurs est très intéressant .... « sortir de la théorie pure et se mêler aux gens afin de les informer et instruire ». disait Marjolaine …ça fait 50 ans que les gens qui savent essaient, mais c’est un vérité qui dérange ... essayons de développer un peu alors … je ne sais pas si j’ai raison, mais j’ai au moins un point de vue. Singulier sûrement, mais l’écologie ne peut être énoncé par une pensée unique, elle est nécessairement du coté de la diversité … alors voilà …
Penser que l'intégration de l'environnement dans l'équipement, peut lui donner du poids (Seriousman ) révèle ta méconnaissance de la problématique. ou plutôt la réussite de la propagande pseudo écolo du gouvernement français, qui trouve des formules magiques pour rendre une pollution "durable"...
Car toute pollution est liée à un territoire, et si la France est dans cet état, on peut dire merci à la geinte de fonctionnaire qui s'applique sagement à mettre en oeuvre un cadre juridique favorable aux lobbies, et final, à la domestication de l'homme par l'homme... On nous "civilise", on nous apprend à devenir de bons consommateurs, et on nous fait croire que c'est ça la liberté ... le français sous perfusion est bien anesthésié ... c'est bien plus pratique pour gérer un peuple que d'avoir en main tous les robinets ... Et intégrer l'environnement à l'équipement, ça reviendrait à mettre en place une tuyauterie qui verse l'eau potable dans un réservoir d'eau usée ... c'est diluer la pollution, mais l'eau qui sort du robinet sera-elle buvable ? Au final, ces consommateurs malades, deviendront des patients qu'il faudra sauver ... donc c'est de l'emploi, et c'est bien l'emploi ... on aura besoin de médecins, de fonctionnaires, d’ambulancier, de pompiers ………………. l'industrie pharmaceutique se frotte les mains ... et le citoyen travaille plus pour mieux boucher le trou de la sécu ... effectivement, ça semble durable ! Durablement non viable, durablement non vivable et durablement non équitable ... pourvu que ça dure ... pourvu que les mineurs continuent à creuser pour nous trouver de l'uranium, pourvu que les indiens continue de désamianter nos bateaux, pourvu que les esclaves chinois continu de produire nos besoins de consommateurs ... pourvu que edf, la cogéma, les compagnies des eaux, les bétonniers, les pétroliers, les agro-industriels fassent des bénéfices ....
En France, "développement soutenable" est devenu "développement durable" ... alors que le monde entier semble dire que notre développement n'est pas soutenable (viable, vivable, équitable), la France, veut le faire durer ... ce n'est pas au bas mot que je disais "après nous le déluge" !!! Tu peux prendre n'importe quel sujet ... l'eau, les ogm, le nucléaire, l'amiante, la biodiversité ... toute ces question attendent le progrès technique, et dans les faits, la science actuelle, n'est plus orienté vers le progrès, mais commander par le profit ... je ne suis pas contre toute ces technologies, on en a jamais eu autant besoin, mais c'est l'argent qui décide, et le progrès ne sert plus la civilisation, mais le capital...
Tout fout le camp ... merci papa, merci maman !

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Pierro

Le 11/05/2008 à 21h35

la lecture de cet article me laisse sans voix et nous laisse sans voie. Je vois surtout que deS choses comme cela se passe TOUS LES JOURS et que nos chères "grand" média n'en parle pas. Et le grand public croit que l'environnement est pris en compte par nos députés, ministres, ... mais que né ni; Ils en font de grands discours et après ils s'en "foutes". Il faut en être conscients et que chacun se prenne en main. SOYONS VIGILANTS;

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Kine

Le 11/05/2008 à 22h04

bonsoir
cela fait des années que les hommes politiques et les décideurs de droite sont vicéralement anti "écologiques".Pourquoi voudriez -vous que cela change?

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Java

Le 12/05/2008 à 11h35

Et oui, déjà qu'avec le Medd (ex MEDDAD) l'écologie avait disparu au profit du développement durable, qui, à la française, est tout sauf la protection de l'environnement strict, car pour la france le développement durable c'est la conciliation des usages la protection de lenvironnement l'emporte rarement... donc avec le MEDDAD euh pardon MEDDAT, exit la protection de l'environnement.

Je suis agent technique de l'environnement au ministère (corps créé par Dominique VOYNET, qui regroupe les parcs nationaux, l'office nationale de la chasse et de la faune sauvage et l'office nationale de l'eau et des milieux aquatiques... je me suis laissé prendre aux beaux discours faisant de l'environnement un thème central et du ministère de l'Environnement un grand ministère, mais j'ai vite compris ce qu'était un grand ministère.
L'équipement fait partie du même ministère que moi, une honte pour moi, alors que les activités de génie civile sont responsables de la disparition des milieux et des habitats, alors que nombre de DDE se font verbaliser par nos services pour non respect de la réglementation environnementale.
et maintenant l'équipement a pris le pouvoir au MEDDAD alors que nous, agents techniques de l'Environnement (premiers agents d...épendant du Ministère) n'avons plus notre mot à dire.

UN exemple, quand les agents de la DDE vont manifester devant leur nouveau ministère, le ministre les reçoit, nous quand on manifeste on nous ignore... et le comble c'est que contrairement à nous les agents grévistes de la DDE ont été tout de même payé pour cette journée de grève.

certains y verront une guéguerre partisane, il n'en est rien, je déplore juste la disparition des valeurs de la protection de l'environnement, des habitats , des espèces, de l'eau, dans mon ministère au profit de l'aménagement de territoire et du développement durable....

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Cassus

Le 12/05/2008 à 18h50

la dernière circulaire sur les ZDE mentionne que la mise en place de ces périmétres est de la compétences des élus, mais a ce jour ce sont les promoteurs qui décident des zones et malin ils proposent des terraines communaux ou la redevance même pour un elu écologistes change la donne (15000€ par éoliennes et par an) et nous savons vque les contrats sont sur 15ans minimum
la réflexion devrait venir des élus et surtout de la mise en place obligatoire d'un groupe de travail départemental car si le probléme de raccordement peut être résolu en 8 ans la protection du patrimoine j'en doute avec des éoliennes de 200m de hauteur en haut de pale et représentant plus de 600 éoliennes de 3MW ET SUR UNE COMMUNE 200 000M2 DE PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUE

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Sélène

Le 12/05/2008 à 18h56

l'état se moque bien de l'environnement, du moins, la valeur de ce mot est autre que le votre ou mien...
Vous êtes un PROFESSIONNEL, une personne de terrain, à marcher dans les plates-bandes du ministère de l'équipement, qui n'a pas du tout les mêmes objectifs et les mêmes moyens, vous êtes le ver dans le fruit...Et combien d'autres encore! Les personnes sachant de quoi elles parlent sont ainsi muselées pour laisser place à des bureaucrates bedonnants plus soucieux de garder leur immobilité dans des fauteuils confortables, s'amusant sur des tableaux chiffrés indiquant le rendement de leurs contrats signés avec des partenaires peu regardants quant aux impactes écologiques. L'argent va à l'argent.
La planète est malade, les éclaireurs sont peu nombreux, les nouvelles consciences tardent à venir...Finalement, à quoi servent les ministères? Simplement à conserver notre système économique SUFFOCANT qui tourne en boucle bien fermé. L'humanisme n'est pas dans leur programme, désolée.

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Loïc

Le 12/05/2008 à 22h08

Pourquoi devrions nous être positifs ? parceque c'est à la mode de sourrir ?
La lucidité amène rarement à l'optimisme et le positivisme ne cultive qu'un hémisphère du cerveau.
Je pense que la dissolution du Medad est une vrai mauvaise nouvelle de plus.
Quand bien même C Lepage serait-elle aigrie, n'aurait-elle pas le droit de l'être au regard du travail fournis et mis aux oubliettes ? Elle garde un relatif sang froid à mon goût. Ce qui mène la barque c'est ce qui fait qu'en bandeau de publicité sur ce site il y ai Blocalians plutôt que brique biomur, laine de bois et compagnies...

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Anonyme

Le 13/05/2008 à 17h17

Après ces propos éclairés d'une vérité neutre sur la "vrai" écologie, il serait intéressant que l'auteur du précédent message ose porter son nom à la fin de l'article. En ce qui concerne l'écologie, l'idéal serait sans doute qu'elle soit une valeur commune à chacun d'entre nous, commune à la droite et la gauche et aux autres, qu'elle soit transversale et qu'elle soit tellement digérée qu'elle en serait davantage visible dans les résultats que dans l'action…Mais la société ainsi que l'homme idéal n'existent pas…Alors faut il se réjouir ou se lamenter que des partis de gauches aient été (parmi?) les premiers à s'emparer de l'écologie, quitte à en faire une arme politique? Dans une société ou rien ne bouge sans urgence, le mérite revient à mes yeux à ces premiers qui n'en ont pas moins soulevés nombres de vrais problèmes avant que le réchauffement climatique ne devienne aussi synonyme de réchauffement médiatique pour l'écologie. Malheureusement, si tout le monde parle et gesticule autour de l'écologie, c'est surtout autour du seul réchauffement climatique et non autour des multiples valeurs de l'écologie en tant que valeur centrale d'un réel système alternatif. Non, je ne parle pas de rêves.! Alors tant que tous les partis politiques non verts laisseront ce débat être, paraît-il, récupéré par des utopistes gauchistes non au fait de la réalité du marché, tant qu'il se borneront à des effets d'annonces et à des mesurettes, il sera facile de laisser des messages anonymes critiquant ces écologistes qui n'en sont pas… Un dicton ne dit-il pas: les absents ont toujours tort…Et pendant que certains refusent l'écologie sous prétexte de…, la planète n'en finit pas de mourir un peu plus.
Je signe: Pascal

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Anonyme

Le 14/05/2008 à 8h36

Trop souvent , on retrouve cette citation de Lampetuzo sous une forme erronée:
"Il faut que tout change pour que tout reste comme avant" (Le guépard)
Ce n'est pas tout à fait la même chose, vous en conviendrez.

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Anonyme

Le 14/05/2008 à 9h47

Cette analyse n'est pas exacte. Le vécu ex - équipement est aussi sa disparition et pour faire vite, la mainmise sur le MEEDDAT est plutôt par la préfectorale que par les Ponts. L'analyse développée sur ce sujet est donc un retour d'une vieille "guerre" largement dépassée aujourd'hui. La question de fond est bien quel service public équipement et environnement avec quelles missions au niveau central et dans les territoire. La réponse gouvernementale et du Président de la République est la casse du service public équipement et environnement. La bataille n'est pas de savoir qui a mangé l'autre mais que reste-il concrètement des deux entités, donc est l'avenir du service public. La réalité est en fait la suppression de nombreuses missions, notamment en matière de réalisation concrètes sur le terrain, pour ne garder que la définition de quelles que politiques axées sur le sécuritaire au sens large et un filet social minimum. Il y a alors soit abandon pur et simple de missions de service public, soit transfert au marché. et donc aux profits... A noter que l'ex-ecologie n'était pas l'idéal loin s'en faut. De nombreuses missions sont déjà confiées à des organismes de type agences où le contrôle citoyen est plus que difficile, et les DIREN n'ont pas réellement réussi à faire prendre en compte, de façon concrète, le développement durable et les grandes politiques environnementales sur le terrain....
A quand un vrai changement de politique !

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Seriousman

Le 14/05/2008 à 16h35

Jeanpeuplus, je reconnais qu'il y a de quoi chialer sur beaucoup de sujets ! Mais pas sur tout... Par exemple, depuis la loi sur l'eau de 1964, la pollution de la plupart des fleuves et rivières a beaucoup diminué, les poissons reviennent... La pollution de l'air en Région parisienne semble maitrisée. Les accidents et morts sur les routes diminuent (c'est pas une énorme pollution, cette hécatombe que les usagers et conducteurs s'administrent à eux mêmes ?). Tout cela grâce à des politiques intelligentes qui manient l'incitation et la dissusion douce (taxes et subventions pour l'eau, radars et permis à points pour la sécurité routière) plutôt que les imprécations.

Alors, il me semble qu'il faut aider ce qui va dans le bon sens ... et militer contre les absurdités collectives (par exemple la surconsommation de tranquillisants, encore une exception française !).

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Java

Le 14/05/2008 à 18h07

l'équipement n'a rien à voir avec l'environnement, quand on fait passer une route on détruit, en limitant au maximum (et encore) mais on détruit quand même.
Si les DIREN et autres agences n'ont pas su (ou plutôt pû) faire vivre l'environnement et faire prendre conscience des enjeux, c'est tout simplement parce qu'elle n'en ont pas eu les moyens.
le budget du ministère de l'environnement était encore moins important que celui du minitère aux anciens combattants>:-
de l'argent il ya a toujours eu pour financer tout un tas de projets destructeurs pour l'environnement (même avec le soutien de l'agence de l'eau...) , tout ça pour dire que si l'environnement n'a jamais eu les moyens de ses ambitions, c'était bien une volonté politique.

aujourd'hui, pour l'agent de terrain chargé de la protection de l'environnement du ministère que je suis c'est la fin des illusions, le choix est fait, vive les destructeurs et aménageurs de tout poils à la sauce développement durable.

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Jeanpeuplus

Le 15/05/2008 à 7h17

je pense qu'on a pas la même définition de l'écologie ! les exemples que tu donne ne me convainquent nullement (l'eau en france, l'air à paris ... et la sécurité routière au milieu ?? ) là ou tu parle de progrès je vois regression ... les eaux françaises restent bien médiocre, les taux réglementaires sont fixé par les industriel, et en dessous des chiffre de l'oms ... l'air de paris serait pur ? ouf ouf ouf !!!
"grâce à des politiques intelligentes qui manient l'incitation et la dissusion douce ????" t
là je pouf ! c'est drole ! tu travailles dans un ministère ? non ?

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Anonyme

Le 15/05/2008 à 7h57

Pour travailler à l'ex-equipement et au début des années 80 dans le domaine environnement dans ce ministère (eh, oui cela existait)... je connais les difficultés à faire prendre en compte cette question au niveau équipement. A noter donc que l'équipement ce n'était pas que les routes (ensemble transports, urbanisme, aménagement, etc.) et heureusement qu'il y a des routes et autres infrastructures.
Je suis bien d'accord sur le fait que si les DIREN et agences n'ont pas su faire vivre l'environnement, c'est faute de moyens, mais aussi faute de réelle volonté politique nationale et locale...Aujourd'hui, il y un enrobage DD pour faire passer les choses mais l'objectif n'est clairement pas de produire et consommer autrement. La logique du profit continue. Ainsi certaines missions sont privatisées et pour le privé, c'est bien la recherche du profit qui prime (c'est la raison même d'être d'une entreprise). Et dans ce cadre si, le DD peut entrer dans cette logique, il peut y avoir des choses, sinon ... (cf. par exemple les agro carburants, la gestion de l'eau...). Pour faire vite, le développement durable est incompatible avec le capitalisme....

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Seriousman

Le 15/05/2008 à 17h17

Ecoute je n'ai pas l'intention de ppolémiquer très longtemps à coup de points d'exclamation.
D'abord chuis pas dans un ministère puisque je ne comprends pas ce que raconte Corinne Lepage sur les batailles de ministères. Mais je me renseigne comme je peux sur Internet.

Pour l'écologie, pour moi la réduction des pollutions en fait partie. Si t'es pas OK, la discussion s'arrête là.

Je t'envoie par mail direct sur Yahoo deux documents :
- 1 extrait de planete-info.com qui donne un graphique sur la pollution atmosphérique moyenne en Ile de France depuis 1992. Regarde le graphique, tu verras que tous les polluants régressent sauf l'ozone. Chuis pas specialiste, mais bon.
- le rapport annuel 2005 sur la qualité des cours d'eau en Lorraine (je n'ai pas trouvé plus récent). Là aussi, tu verras que sur presque tous les polluants, en particulier ceux d'origne industrielle et urbaine, la qualité des eaux s'améliore très nettement depuis 1992. Il y a une exception, c'est la pollution par les nitrates. Mais comme chacun sait, c'est l'agriculture qui en est l'origine (engrais, rejets des batiments d'élevage). Il y a bien, il me semble, une directive européenne sur le sujet... mais elle parle de limitation volontaire, etc... Tu parles ! C'est insuffisant . Il faudrait sans doute aller plus loin sur la voie de l'aide à l'agriculture biologique ou agriculture raisonnée... mais le sujet est délicat (voir les démêlés de Dominique Voynet avec les agriculteurs, que j'ai suivis dans la presse).

Si tu as des documents de comparaison internationale de la qualité des cours d'eau ou de l'air des grandes agglomérations, cela m'intéresse.

D'avance, merci.

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Seriousman

Le 15/05/2008 à 17h39

Tout à fait d'accord avec vous sur l'analyse !

La réponse est en effet dans le développement local, y compris le développement non marchand local.

Deux exemples :

D'abord, où en sont les SEL ? Ces services d'échanges locaux ont-ils été tués par la Direction des Impôts sous prétexte de paracommercialisme ? S'ils sont encore légaux, militons dans les SEL !

Ensuite le mouvement Time Dollar (systèmes locaux d'échange de temps sur une base unique. Une heure de PDG= une heure de prof = une heure de senior retraité = etc..). Ce mouvement est très répandu aux USA et en Grande-Bretagne, apparemment pas du tout en France.

Si ces mouvements devenaient des mouvements de masse, les élus et les administrations devraient évidemment en tenir compte. Actuellement ils ne voient pas d'autre solution que le développement (de l'économie marchande) pour avoir plus d'impôts et assister les victimes du développment, ce qui est globalement un peu stupide...

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çacountala

Le 15/05/2008 à 23h35

Bonjour. Jeanpeuplus, seriousman, marjolaine (que je salue au passage), Hyla qui a abandonné, boomhue qui surgit..

Hors sujet direct peut-être, mais pas complètement.

N'y a t-il pas moyen d'arrêter de s'agresser alors que tous nous sommes d'accord sur l'essentiel… (tous) : Le fric et le capital polluent et dissolvent dans le marasme le plus complet notre vie, celle de tous les humains. Les Français (et les autres) sont complètement manipulés, moi la première malgré mon attention, le "développement durable" est peut-être une farce "bling bling" pendant que les 3 plus gros fleuves français sont complètement pollués notamment le Rhône où la pêche est strictement interdite au 21e siècle, (j'habite Valence dans la Drôme) eaux notamment polluées par une entreprise de l'Isère depuis des mois. Le territoire ronronne apparemment. La région se tait en quelques communiqués laconiques.. Les riverains encaissent en silence sans réagir (impensable). Quand à l’Etat il produit des statistiques…. Aucune association ne réagit en masse, en dynamique. Ecran plat en surface, alors qu’on nous rebat les oreilles à juste titre que des milliers d’enfants meurent chaque jour de manque d’eau potable ou plus près encore que nos propres nappes phréatiques sont et polluées et en baisse dangereuse. On se fout de la figure de qui ? .Est-ce à dire que rien ne se passe plus profondément ? J’en doute.
Corinne Lepage a fait péter un bras d’honneur ! c’est déjà çà, cela crée le débat, et pour d’autre la nécessité de rétablir l’analyse.
La France aussi bizarre cela soit-il malgré ses coups de sang profondément révolutionnaires se détruit et se pollue sans véritable état d'âme. De part en part il y a des sursauts mais globalement on est très en retard même pas en regard de l'Europe, mais ne serait-ce qu'en regard de l'Allemagne, cette Allemagne qui reste si noire vis à vis des Hommes dans mon souvenir il n'y a quand même pas si longtemps, cette Allemagne, cultivée, qui se bat aussi pour l'environnement depuis bien plus longtemps que nous, (sans se priver pour autant de déverser allègrement certain nombre de ses déchets dans sa partie Est). cette Allemagne qui cependant me semble, au premier regard comme çà, avoir su dépasser si vite son passé…
Ceci dit, rien n’est simple. Dans chaque territoire tout s'affronte.

donc j'en déduis que les hommes d'un territoire ont de réelles ressources tant est qu'ils se donnent le media (au sens de support), politique, comme moyen de changement. Parce que tout est politique, tout est choix politique !! Celui qui n’a pas compris cela s’embourbe. Je veux une politique de droite (le fric), je veux une politique de gauche (l'homme). MAIS... des hommes de droite éclairés peuvent se battre dans certains domaines pour une politique de l'Homme. Des hommes de gauche peuvent être complètement emberlificotés dans une politique de prestige de droite. C'est compliqué parce que la nature humaine est compliquée, en tout cas faillible, encore plus quand « pouvoir tu nous tient ». L’Etat de Sarkozy nous trompe sur sa réelle volonté de sauvegarder l’environnement. Au final, c’est ce que vous dites tous.
Moi franchement, citoyenne lambda, je ne sais plus où donner de la tête.. je suis de tous les combats. Or, Impossible de tout savoir. Impossible de tout sauver. Impossible d'être partout. Je pense donc qu'il faut dans tout çà, se faire confiance d’abord sur son instinct, faire confiance aux professionnels sur les détails ou la technicité, qui doivent apprendre à se faire entendre et à ceux qui s'engagent à leurs côtés souvent plus « malins » ou prêts à plus de « compromis » médiatique ( tous les poètes), puis plus récemment communicants de l’environnement Dumont, Tazieff, Cousteau, Bové, Mamère, Hulot, et tant d’autres comme par exemple les cameramen sous les mers auxquels on ne pense jamais..) Par contre, essentiel d’obtenir qu’ils nous parlent, nous informent, nous expliquent, s’enchaînent aux grilles de l’Elysée s’il y en a, brûlent des pneus (ouf ! pardon) bref, fasse valoir par tout moyen ce qu’ils ont à dire, leur point de vue, leurs urgences, Nos urgences (OK pour les abréviations et les sigles, on n’y comprend rien, c’est vraiment casse pied), mais nous aurons aussi forcément des professionnels qui vivent les mêmes choses, et qui les traduiront différemment, ce n’est jamais simple.
Alors, que chacun, fonction de sa propre position, controverse, s'engage, agisse ce qui lui semble le plus urgent. La planète, les Birmans, les Thibétains, l'Iran, l'Afrique, les Kurques Irakiens, les Afgans, les Palestiniens, les Manchouris, les Mustangs, la prochaine guerre civile Libanaise qui menace, les acquis sociaux français en perdition, la recherche, la retraite, l'exception culturelle française, le festival de Cannes ou les laissés pour compte du soi-disant bon "en avant" des nouvelles républiques russes pendant que les Koursks sombrent abandonnés et que les sous-marins atomiques continuent à polluer irrémédiablement la mer de Barents dans le port de Mourmansk
Quand je lis dans vos lignes cet amer et révolté « merci papa, merci maman » je me dis en même temps, c’est totalement juste comme réaction (combien de fois n’ai-je pas été effarée de la terrible dichotomie existant entre notre si beau et généreux emportement de Mai 68 et le résultat d’aujourd’hui), mais en même temps quelle erreur. Marx déjà disait que la bourgeoisie était extrêmement intelligente, enracinée, au pouvoir d’un système pernicieusement installé surfant sur la faillibilité de l’homme et le pouvoir indissociable de celui de l’argent. Non, ce n'est pas moi "maman" aujourd'hui, malgré mes 18 ans en 1968 et mes dizaines d'années de combat, qui ait participé 100 % à la Société qu'on vous laisse. J'ai hurlé autant que j'ai pu, sur tous les fronts et notamment sans cesse depuis 40 ans sur celui de l'environnement, sur celui de cette merveilleuse planète. Je me suis battue en politique pour aller plus loin, faire comprendre ce que l’on attendait des élus, au syndicat dans ma boite pour sauvegarder et encore gagner, dans ma vie humaine privée pour faire découvrir, révéler, dynamiser. L'histoire des hommes ne se résume pas à une génération. Si vous aviez ce que la vie est courte quand on a autant d’espoir et de volontés. Toutes les générations sont parties prenantes du même combat. J’ai lu tous les messages du moment sur ce site et je vois qu'avec nombre d'entre vous jeunes on sait s'entendre sur l’essentiel. N’oublions pas les actes… nos actes. A chacun. Chercher à comprendre c’est déjà merveilleux, mais s’engager dans l’action me semble indispensable. Et surtout tout le monde a le droit de se tromper, et de… recommencer, ailleurs, ou d’une autre façon, du collage d’affiches au théâtre en passant par ……. ; C’est l’apprentissage de la vie. Il n’y a pas de dénie dans ce sens. Essayer de se comprendre, d’entendre l’autre, d’être capable de saisir parfois son humour au passage, et la vie se tranforme, .. se prolonge…se transmet. Je nous souhaite vraiment de réussir ce combat essentiel parce qu’il n’y a pas que des tordus, il y a aussi tous ceux qui pensent comme vous. Finalement la vie çà fait du bien et çà se savoure..

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Seriousman

Le 16/05/2008 à 13h17

Merci de nous avoir raconté la manière dont tu sens les choses, et de ce message très positif envers la vie !
Bien sûr qu'il faut faire attention à ce pas "gober" tout ce qu'on nous raconte, et critiquer ce qui ne va pas. Mais il faut aussi approuver ce qui marche (comme tu le dis) et faire avancer les choses au plan local. Il y a beaucoup à faire, et beaucoup d'améliorations sont possibles, j'en suis convaincu.

Seriousman

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Coalman

Le 21/05/2008 à 16h17

"le développement durable est incompatible avec le capitalisme"
Alors le Dévelop. Durable est mort né ...
Je croyais au contraire que le rapport STERN montrait que DD et capitalisme pouvaient harmonieusement vivre ensemble ?

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Anonyme

Le 21/05/2008 à 17h45

L'objectif est de construire une autre société, un autre mode de production dépassant la capitalisme, comme lui même a dépassé les modes précédents.
Le DD dans la version initié depuis le rapport Bruntland ne met pas en cause fondamentalement le capitalisme. ( il est dans cette acceptation compatible avec le capitalisme).
Il faut effectivement reconnaitre que même dans son acceptation actuelle, il permet sans doute d'avancer dans le bon sens.
Mais est-ce suffisant pour sauver la planète ?
Par exemple : quand relocalisons -nous la production ?
Quand arrêtons-nous de produire ce qui est nuisible à l'homme et à la nature mais qui rapporte des profits ? Quand cassons nous le cercle vicieux production polluante - production de dépollution qui permet de faire deux fois des profits ? Quand pensons -nous un aménagement économe en énergie, en espace, en déplacement et créateur de lien social ?
Désolé mais je ne vois pas tout cela aujourd'hui dans ce qui est dit "développement durable". J'ai plus l'impression que c'est "durable" si cela permet de rapporter de l'argent en mettant une touche écologique.

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BX drome

Le 22/05/2008 à 9h14

aujourd'hui en france nous parlons d'environnement que lorsque que nous sommes en campagne électorale comme d'ailleurs ce qui peut apporter un plus dans la qualité de vie des Hommes. le combat doit se concentrer contre les différents lobbys industrie pétrolière sociétés de distribution de l'eau, ou encore les lobby associatif (chasse, pêche) en effet tout les biens fait mis en place par un ministère dirigé par les vert, et dieu sait qu'ils n'étaient pas nombreux et mal fini (corps de l'environnement, loi chasse, etc...) ont été laminées en un rien de temps par les ministres suivant. Notre cher président nous fait de grands discours sur le grenelle de l'environnement mais dans le même temps supprime des personnels chargé de mettre en musique sur le terrain les soit disant mesures prise, il diminue les les budgets de L'agence de maitrise de l'énergie (ademe) qui permettait d'aider les particuliers mais aussi les industriels a moins consommer des énergie fossiles, mais c'est vrai cela fait pas du tout l'affaire de TOTAL. Le choix de la part du gouvernement actuel est vite fait celui de ses amis grand patron et actionnaire et non les petits oiseaux qui passerons après et nos enfants on verra ça demain je suis peut être défaitiste mais il va quand falloir leur mettre un bon coup de pied aux fesses et le obliger a prendre en considération notre avenir a tous.

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Mémée

Le 16/06/2008 à 7h30

Le Grenelle ne s'occupe pas de la rénovation des bâtiments anciens, alors même queil représentent 90% de la consommation de chauffage.

encore un coup d'épé dans l'eau

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Bertrand

Le 19/01/2009 à 8h30

et oui avec la "disparition" de Nathalie Kosusco Morizet, du Ministère de l'écologie, mais aussi de l'energie, de l'aménagement du territoire (façon DDE et autoroute...) et bien il n'y a plus personne chargé de l'écologie, car c'était le rôle de Nathalie.
le ministère de l'Environnement est vraiment mort.
si on ajoute à ça, qu'un nombre important de fonctionnaire rentrent en détachement dans le corps des Agents Technique de l'Environnement (les rares qui font réellement de la police de l'environnement), alors qu'ils n'ont aucune culture de l'environnement, pire ils viennent, pour certains, d'autres établissement qui s'évertuent à le détruire, s'en est fini de la protection de l'environnement.
mais je ne vais pas les blâmer, c'est certainement plus intéressant comme boulot, sauf que les agents titulaires ont l'impression d'être oubliés par leur ministère de tutelle, déjà qu'au point de vue social tout reste à faire...

l'accueil de détachés (qui ont eu la possibilité de passé des coucours professionnels dans leur corps d'origine, et donc de gravir des échelons, chose que ne peuvent pas faire les agent de l'environnement titulaires) pose un réelle problème pour l'avancement des titulaires, puisqu'il se fait au compte goutte... et qu'il bénéficiera en premier lieu aux détachés, qui n'ont eu (avant d'intégrer leur nouveau corps) aucuns problèmes d'avancement , eux.

il est où le mérite des titulaires?

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Eric

Le 06/03/2009 à 22h42

"ils" nous ont menti... à nous les agents techniques de l'environnement de l'onema (office nationale de l'eau et des milieux aquatiques ex-csp) et de l'oncfs (office nationale de chasse et de la faune sauvage).
ce qui nous a été présenté comme une simple "mutualisation" des services dans le cadre de la RGPP se transforme en fusion (donc suppression) des 2 établissements, sous l'autorité du directeur départementale de l'environnement et de l'AGRICULTURE (surtout).

jusqu'à présent dans le cadre de nos missions de police de l'eau (à l'onema) nous étions placés sous l'autorité du procureur.
combien de maires, de conseillés généraaux, de directeurs de l'équipement verbalisés par nos services malgré les pressions des préfets et de leurs services.

nous étions les seules agents à réellement appliquer la police de l'environnement.
demain, sous l'autorité des services des préfets nous perdrons cette indépendance, tout ça grâce à la RGPP et au grenele.

pourquoi ne pas avoir renforcé l'indépendance de ces services plutôt que de les faire rentrer dans le giron de la préfecture?
d'autres services sont déjà aux ordres des préfets : DDAF et DRIRE, et le moins qu'on puisse dire c'est que ces services sont inefficaces à faire cesser les atteintes à l'environnement (c'est tout le contraire), suffit de regarder la quantité d'algues vertes en Bretagne, les problèmes des PCB, métal-europe, les kilomètres de cours d'eau saccagés pendant le remembrement...

et "ils" veulent nous faire travailler avec ces services qui n'ont aucune fibre environnementale, je suis dégoûté, je pense même abandonné et changé d'établissement, hors de question de travailler sous le giron de la préf, c'est méprisé notre métier et tout ce que nous avons fait jusqu'ici, malgré la faiblesse de nos moyens c'était possible grâce à la motivation des agents, motivation qui a disparu aujourd'hui.

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Moka

Le 27/03/2011 à 17h34

Bonjour,
je connais plusieurs agents de l'ONEMA et l'ONCFS , il font un travail de qualité mais sont peu nombreux. Souvant leurs PV sont classés sans suite , mais ils restent motivés, malgré le manque de reconnaissace de leur ministère de tutelle.

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