Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
AccueilCorinne LepageDeuxième EPR : une erreur historique pour l'économie française

Deuxième EPR : une erreur historique pour l'économie française

La décision de construire un deuxième réacteur nucléaire de type EPR puis sans doute un troisième est lourde de conséquences pour l'économie française : un choix économique catastrophique !

Publié le 10/02/2009
En premier lieu il est illusoire de penser que la politique pro-nucléaire engagée depuis 1974 ait permis une plus grande efficacité énergétique de notre économie. Au contraire une étude réalisée par Yves Lenoir et Jean-Pierre Orfeuil publiée dans Science et Vie en 1988 montrait que le programme électro-nucléaire avait été avant tout un formidable accélérateur de la consommation énergétique et électrique de la France. Ainsi en un peu plus de trente ans la consommation d'électricité finale a été multipliée par trois ! En 1970, le secteur le plus consommateur d'électricité était l'industrie, sa part étant alors de plus de 50%, tandis que le résidentiel-tertiaire consommait environ 35 % de l'électricité finale. Entre 1970 et 2006, la consommation d'électricité du résidentiel-tertiaire a augmenté beaucoup plus vite que celle de l'industrie, avec un rythme moyen de croissance annuel de 5,4%, contre seulement 2% pour l'industrie, de telle sorte qu'en 2006, le résidentiel-tertiaire consomme deux fois plus d'électricité que l'industrie, avec une part de 65% contre 30% pour l'industrie. Cette forte augmentation de la consommation d'électricité du résidentiel-tertiaire est notamment liée au fort développement du chauffage électrique en France, une particularité française par rapport à bon nombre de nos voisins européens. Un rôle positif sur l'économie qui reste à prouver En second lieu, l'idée selon laquelle le choix nucléaire de notre pays est positif pour notre économie est souvent émise par nos responsables politiques pour justifier le soutien de l'Etat. Encore faut-il pouvoir le prouver. En vérité notre économie n'a pas été dopée par le plan nucléaire français, les résultats ont d'ailleurs été plus faibles que dans des pays comparables : la croissance industrielle en France en 1990 était inférieure de moitié à la moyenne des pays de l'OCDE, le tiers de celle des Etats-Unis. Des pays sans nucléaire de l'Union Européenne ont ainsi enregistré des taux de croissance de PIB plus élevés. L'impact sur la balance commerciale n'est pas plus satisfaisant. Des évaluations indépendantes indiquent ainsi que les exportations d'électricité liées à la surcapacité de production ont généré des recettes qui restent inférieures au coût de la production ce qui laisse penser que ces exportations ont entraîné en réalité des pertes entre 0,8 et 6 milliards d'euros par an pour la période 1995-2001 (les cahiers de Global Chance, septembre 2008). Quant à la baisse de la facture énergétique, la mise en œuvre d'un parc de 58 réacteurs a en apparence permis de réduire la facture de 28 milliards d'euros en 1984 à 10 milliards d'euros en 1988. En apparence car les importations de pétrole ont été en augmentation constante et que la baisse de cette facture s'explique essentiellement par la chute de 250 % des cours du pétrole en 1986 et leur relative stabilité au cours des années qui suivirent. Les combustibles fossiles couvrent aujourd'hui à plus de 70 % la consommation d'énergie finale de la France. Si la réduction de la dépendance pétrolière était l'objectif du développement du nucléaire, alors l'échec est criant. Quant aux effets sur le reste de l'économie, il s'est révélé être une charge et non un avantage. Pour obliger les industriels à se convertir à l'électricité (coût de l'ordre de 50 MdF soit un peu plus de 7,5 milliards d'euros) le gouvernement avait institué une taxe non récupérable de 297 F sur le fuel lourd (contre 53 F auparavant)…, d'où une perte de compétitivité de 5 MdF pour l'industrie française par rapport à l'industrie allemande. L'industrie française a également dû supporter un effet d'éviction sur le marché des capitaux puisque la part de l'énergie dans l'investissement industriel est passée de 25% en 1972 à 45 % en 1983, celle d'EDF passant de 10% du total à 22%. Ensuite la régression s'amorce. Le taux d'investissement de l'industrie hors Travaux Publics et énergie, est passé de 17% en 1972 à 12% en 1982 pour remonter péniblement à 14% en 1985, garantissant une perte de compétitivité par rapport à la concurrence étrangère. Enfin, c'est le secteur captif industriel (électrochimie etc.) qui a vu son tarif en monnaie constante croître de 40% en 14 ans, le secteur à capter (chauffage électrique) voyant le sien maintenu constant. bis repetita La décision de recommencer un programme nucléaire comme si nous étions en 1970 va conduire aux mêmes conséquences mais avec une gravité beaucoup plus grande due au changement de contexte. Tout d'abord l'endettement d'Areva comme d'EDF va peser sur toute l'économie française et explique sans doute la volonté du gouvernement de camoufler dans le plan de relance une partie des besoins de financement du secteur électronucléaire. La situation d'Aréva est mauvaise. Standard et Poors l'ont placée en surveillance négative et abaisseraient sa note si elle décidait de s'endetter pour racheter la part de Siemens. L'endettement a augmenté de 22% au premier semestre et s'élevait à 2,3 Mds au premier semestre. Un milliard de provisions devrait être passé pour le chantier finlandais dont le coût est passé de 3 à 5 Mds d'euros ; S'y ajoutent désormais les 34% de Siemens. Quant à EDF, la situation n'est pas meilleure. L'endettement s'élevait fin 2007 à plus de 16 Mds milliards d'euros auxquels s'ajoute l'emprunt pour acheter British Energy. La note d'EDF est passée ainsi de « AA- » à « A+ », pour Fitch qui considère que cet achat après celui de Constellation augmente le niveau d'endettement d'EDF en réduisant son niveau de liquidités disponibles, qui pourrait même être négatif pour les cinq à dix ans à venir. Tout ceci est d'autant plus grave que les privatisations et les exploitations avec des entreprises privées comme Suez GDF peuvent conduire à réduire la sécurité qui est déjà en peine du fait du recours généralisé à la sous-traitance. Les incidents du Tricastin systématiquement sous-évalués en témoignent comme les critiques formulées par l'ASN sur les contrôles. Or, les risques sont évidents, y compris liés à des incidents qui peuvent détruire l'image d'activités économiques comme cela a été le cas pour les vins du Tricastin cet été. Malheureusement, les règles de responsabilité sont hors droit commun puisque par exemple la directive responsabilité environnementale ne s'applique pas. Certes la couverture Responsabilité Civile prévue par la législation européenne, sur la base de la Convention de Paris est passée de 1 à 2,25 milliards. Mais, la protection civile suisse, a bien montré qu'un accident nucléaire majeur provoquerait en Suisse, dont le plateau est densément peuplé, des dommages pouvant dépasser les 4.000 milliards de francs suisses ! Un coût sous-estimé Si le risque financier est immense, les avantages sont maigres. Le coût de revient du nucléaire est beaucoup plus élevé que le coût généralement avancé. Le Bureau de suivi du budget du Congrès américain a indiqué en 2008 que les coûts réels de construction de 75 des centrales du parc actuel avaient dépassé de plus de 300 pour cent les estimations qui avaient été faites par l'industrie nucléaire, soit une progression de 0,938 à 2,959 dollars par kW installé. Le coût d'une nouvelle centrale nucléaire est actuellement évalué par Moody's à un montant de 5.000 et 6.000 dollars par kW installé, à 8.000 dollars par la société Florida Power & Light pour la construction de deux nouvelles unités nucléaires à Turkey Point dans le sud de la Floride. Et ces estimations n'incluent pas les frais de traitement et de stockage des déchets nucléaires. En août 2008, le Département de l'Energie a fourni une nouvelle estimation du coût d'aménagement et de gestion de Yucca Montain, le site centralisé de stockage actuellement en construction au Nevada. Les estimations ont bondi de 57,5 milliards en 2001 à 96,2 milliards aujourd'hui, ce dernier chiffre couvrant simplement les coûts jusqu'en 2013. Même en France, après la réévaluation du coût de l'EPR de Flamanville estimé à 4 Mds d'euros (20% de plus que prévu mais c'est un minimum compte tenu du précédent finlandais et de l'estimation américaine ci-dessus qui conduirait à un coût de 6 à 8 Mds d'euros) EDF estime à 55 euros le prix du mégawatt heure soit un prix qui ne cesse de monter alors que celui de l'éolien et du solaire ne cesse de baisser. Et ce prix n'inclut pas le démantèlement (les Anglais évaluent à 103 Mds d'euros le coût alors que EDF n'aurait mis de côté que 30 Mds pour 3 fois plus de centrales et dans un fonds non dédié…) Ainsi ce choix n'est pas le moins coûteux, mais en plus il va peser sur l'industrie française qui a vu les tarifs dérégulés augmenter de 48% entre 2006 et 2007… et qui sera mise dans l'obligation de faire l'impasse sur le développement de l'économie verte incompatible avec le nucléaire. La bronca contre l'éolien ou le débat sur l'efficacité énergétique dans les bâtiments chauffés électriquement n'est qu'un avant-goût de ce que nous allons vivre. Nous allons simplement, pour des considérations idéologiques et non économiques, nous priver de prendre le virage des industries du XXIe siècle. Les dégâts sur l'économie et la finance française seront à moyen terme les mêmes qu'au cours des années 80 : aggravation des déficits commerciaux, perte de savoir faire dans les secteurs porteurs de l'industrie de grande diffusion, retard de la modernisation du substrat économique. Mais ils seront aggravés par les difficultés financières et le changement de modèle économique auquel nous ne participerons pas. Et n'oublions jamais que le risque zéro n'existe pas et qu'il faut espérer que nous ne connaîtrons jamais d'incidents importants a fortiori d'accidents ce qui mettrait en péril des secteurs d'activités stratégiques pour notre pays comme l'industrie agroalimentaire ou l'industrie qui représentent les premiers pôles de notre économie et de notre balance commerciale. Ainsi, sans même aborder la question de l'impact sur l'emploi (2.000 emplois espérés à Penly pendant le chantier, 300 après) contre plusieurs dizaines de milliers qui pourraient être créés avec les 4 milliards d'euros voués à l'efficacité énergétique et aux énergies renouvelables ou encore la question sanitaire et écologique bien réelle, la relance du nucléaire constitue un choix économique catastrophique. Corinne LEPAGE Avocate, ancien Ministre de l'Environnement, Présidente de Cap21. Les Chroniques de Corinne Lepage et Yves Cochet sont publiées tous les mois et en alternance, sur Actu-Environnement.

Les Blogs sont un espace de libre expression des abonnés d'Actu-Environnement.

Leurs contenus n'engagent pas la rédaction d'Actu-Environnement.

56 Commentaires

Anonyme

Le 10/02/2009 à 9h17

Les réacteurs nucléaires dont parle Corine Lepage sont des réacteurs du passé, les Dinosaures du nucléaire à combustibles solides, Uranium enrichi, avec l'eau comme refroidisseur et ralentisseur de neutrons. L'EPR n'y change rien!
C'est la préhistoire de l'application de la fission découverte il y a 70 ans par Otto Hahn.
L'avenir ce sont les Réacteurs à Sels Fondus, étudiés aux USA de 1955 à 1975, revisités en France de 1971 à 1983, et dont le Japon va lancer le 2ème prototype. Pour en savoir plus, il suffit de demander à

Signaler un contenu inapproprié

HASSELMANN

Le 10/02/2009 à 10h16

Remarquable analyse qui va servir lors de la campagne des Europeennes.Ce rappel historique et cette projection, est froide et dépassionnée, elle montre combien il faut cadrer les lobbies et repenser les systémes de notation et de contrôle.
le renversement de consommation entre l'industrie et le résidentiel/tertiaire est un marqueur accablant.Marqueur des transferts industriels, marqueur des typologies de comportement.
C'est en ce sens que LIBR'ACTEURS réclame un etat stratége,avec un retour a une planification, et un rejet du court termisme.
L'histoire des chauffe-eau solaires devrait servir.Inventés en France,les brevets ont été exploités en ALLEMAGNE et en SUEDE, faute d'encouragement ici. En 2005, des mesures fiscales liées aux économies d'énergie encourage l'installation des dit chauffe-eau, aubaine pour les industriels allemans et suédois, et coup bas pour nos importations et notre balance des paiements.
Errare humanum est..sed......!!
Le diable se cache dans des détails.

Signaler un contenu inapproprié

Brouteux

Le 10/02/2009 à 11h25

oui pourquoi pas une deuxième voir un troisième EPR, notre indépendance énergetique en dépend, qu'est ce que vous voulez tous les écologistes, pantalons de velours et chemises en laines le chauffage au bois. Ayons un peu plus de raison, je plaisante pour les pantalons et la chemise. Mais il faut quand même penser que des emplois sont en jeu. Notre jeunesse ne demande qu"a travailler, je suis un ancien de CAP 21 et du MODEM, et je veut pas me corrompre la conscience avec des idées fausses que vous diffuséer, et surtout lorsque vous laissez des gens qui veulent militer à l'écart, souvenez vous CLERMONT FERRAND eh oui c'est moi, j'ai pris la décision de vous combattre, car ce que vous m'avez fait est immoral, irresponsable et indigne d'un parti qui se dit ouvert. A bientôt sur vos ligne

Signaler un contenu inapproprié

Pathion

Le 10/02/2009 à 11h26

que faire en tant que citOyen pour contrer ce projet? TOUT POLITIQUE QUI NOUS PROPOSERA UNE SOLUTION SERA VIVEMENT SUIVI!

Signaler un contenu inapproprié

Z-machine

Le 10/02/2009 à 11h27

bonjour rappeler cependant que dans le domaine du nucléaire d'autres portes peuvent s'ouvrir, évidemment en contradiction dans l'état actuel des choses avec les grands truts qui veulent surtout emporter la cagnote... de même d'ailleurs à propos de l'éolien, etc. On ne peut se passer de scientifiques courageux et de haut vol en la matière: aussi de rappeler que le site de Jean-Pierre PETIT, soit: jp.petit.org ("Nouveautés"), développe, à condition de l'explorer consciencieusement, nombre de domaines de premier plan (z-machine, Iter, lettres à N.Hulot, etc. ) de façon pointue et percutante. A chacun de se faire une opinion critique sur tel ou tel aspect des problèmes, d'enrichir les choses face à l'incurie ( généralisée?) En tout cas jpP a bien mérité qu'enfin on lui donne un coup de main (voire même qu'on l'aide concrètement à (re)monter son laboratoire)! Gardons espoir : bien cordialement

Signaler un contenu inapproprié

Acedecone

Le 10/02/2009 à 11h46

Je n'ai pas en mémoire des prises de position du Modem sur le sujet qui soit comparable, bien au contraire . Une sorte de grand écart qui confine à la schizophrénie ... Un peu de cohérence SVP .
Ne boudons pas notre plaisir à la lecture de cette article cependant,il enrichie le débat incontestablement .

Signaler un contenu inapproprié

Anonyme

Le 10/02/2009 à 11h54

Je suis heureuse de pouvoir lire le chronique que j'avais entendue l'autre matin sur France Culture. Et j'abonde totalement dans votre sens.
Mais que faire concrétement pour faire entendre notre désaccord avec cette politique?
Individuellement nous pouvons opter pour des solutions d'énergies durables pour nos habitations, choisir le transports en commun le plus possible pour nos déplacements, manger local, mais contre le choix du tout nucléaire décidé en haute sphère comment pouvons nous agir? A part élire des représentants qui pensent comme nous? mais dont la marge d'action se réduit comme peau de chagrin!

Signaler un contenu inapproprié

Christian

Le 10/02/2009 à 14h02

A qui ?

Signaler un contenu inapproprié

Gautieric

Le 10/02/2009 à 14h53

L’exposé de Madame Corinne Lepage est particulièrement bien argumenté.
On peut cependant regretter que son introduction soit réduite au simple constat que la hausse, depuis 35 ans, de la consommation électrique en France ce soit faite à l’avantage d’une utilisation domestique et tertiaire…

Dans l’analyse de notre efficacité énergétique, il ne peut être ignoré l’évolution technologique exponentielle des 30 dernières années et surtout les besoins en énergie électrique liés à ces technologies.
La politique de promotion du chauffage électrique ne peut à elle seule expliquer l’envolée de nos besoins en KWh…

Personne ne peut ignorer en effet l’explosion de l’informatique domestique et professionnelle.
Les téléphones portables et autres objets transportables qu’il faut bien recharger régulièrement.
Les téléviseurs, de plus en plus grands en dimension et fortement consommateurs d’énergie… sans oublier la multiplication de leur nombre dans la majorité des foyers français.

L’évolution démographique et la densité des villes a nécessité le développement des transports collectifs :
Nous avons eu besoin de plus de trains et de TER…
On ne peut nier l’avantage des tramways dans presque toutes les principales villes de France qui sont venus se substituer à des autobus vieillissants fonctionnant au diesel polluant…
Le TGV a été une évolution majeure dans l’organisation des transports. Il est aujourd’hui un lien formidable entres nos villes. Son utilité publique ne saurait être contestée.

Cette liste synonyme de besoins croissants en énergie électrique n’est surement pas exhaustive et elle renforce en effet le constat d’une bascule entre consommation industrielle et consommation domestique ou tertiaire…

Mais comment aurait t-il pu en être autrement ?

Affirmer aujourd’hui que c’est la mise à disposition d’une électricité d’origine nucléaire qui a dopé nos besoins en énergie revient à faire une analyse faussée des causes et conséquences de l’évolution technologique et socio-économique…!!!

Imaginons un instant notre dépendance si la politique énergétique de l’époque n’avait pas été courageusement décidée.

On ne peut que se réjouir que la France ait fait le pari il y a 35 ans de son indépendance énergétique.
Faire aujourd’hui le procès du choix nucléaire reviendrait à nier la véritable origine de nos besoins actuels en électricité.

Eric Gautier
Consommateur d'électricité...

Signaler un contenu inapproprié

Polemic victor

Le 10/02/2009 à 22h08

Les suèdois reviennent au nucléaire, Siemens en voulait aussi, les Anglais donnent leur ile en pature, .., tout cela n'est pas le fait du hasard! les energies renouvelables ne seraient pas encore pretent, surtout pour alimenter les sites industriels très gourmands en énergie. il faut donc etre pragmatique !

Au fait, j'ai une question autre: à 387ppm de CO2, qu'est-il prévu de faire pour que la teneur revienne à 280ppm, et en combien de temps, car au delà de 280, c'est la montée inéluctables et continue des mers , de +60 mètres à terme ??? SVP , Corinne, vos réponses.

Signaler un contenu inapproprié

Fragued

Le 11/02/2009 à 10h48


Tout à fait d'accord avec vous !! Corinne Lepage accuse la promotion du chauffage électrique qui sous-entend un gaspillage programmé en le comparant aux besoins industriels. Ce qu'elle oublie de préciser, c'est que l'industrie française consommatrice d'énergie fossile a été en partie délocalisée.

De plus, les besoins en électricité augmentent continuellement en se substituant aux énergies fossiles (tramways, trains, véhicules électriques, pompes à chaleur,...) ce qui justifie le besoin de construire de nouvelles centrales en parallèle des ENR qui ne répondent que partiellement aux besoins.

Enfin, il est stupide d'opposer nucléaire et économies d'énergie. Non seulement les deux peuvent être menés de front mais ils représentent aussi notre seule issue durable et socialement acceptable à moyen terme.

Signaler un contenu inapproprié

N.N.

Le 11/02/2009 à 13h21

C'était effectivement vrai il y a quelques temps. Mais aujourd'hui, l'ouverture du marché de l'électricité a amené une partie de la solution : en choisissant de donner votre argent à un fournisseur d'électricité ne misant pas sur le nucléaire, vous pouvez décider de cautionner ou non le nucléaire.

Je vous accorde qu'il s'agit là d'un geste portant ses fruits sur le long terme : cela n'empêche pas le choix politico-économique du gouvernement français de continuer à développer le nucléaire. Mais par contre, votre argent ira développer d'autres filières de production d'énergie.

Signaler un contenu inapproprié

N.N.

Le 11/02/2009 à 13h25

Euh... Je pense que quand vous parlez d'emploi, c'est que vous n'avez pas pris la peine de bien lire l'article...

Et idem pour l'indépendance énergétique de la France.
Au passage, où se situe cette indépendance énergétique quand 100% de l'uranium est importé ?

Signaler un contenu inapproprié

Chely

Le 11/02/2009 à 17h03

Ne pas confondre, les partis politiques au pouvoir en Suède ont passé un accord visant à accepter qu'une centrale nucléaire puisse être construite quand une autre centrale nucléaire arrivera en fin de vie (et non à rajouter des centrales à une surproduction comme en France), à augmenter la part d'énergie renouvelable à au moins 50% (majoritairement éolien) et faire que toute augmentation de la consommation d'énergie en Suède sera assuré par les énergies renouvelables.

Pour que la Suède relance le nucléaire il faudra attendre que cette loi soit voté (en mars) et qu'ensuite un opérateur suédois se décide à prendre le risque de commander une centrale nucléaire.

Signaler un contenu inapproprié

Diane

Le 11/02/2009 à 17h34

En 1974 lors du lancement du programme électro-nucléaire, un des plus grand scientifique français avait dit: "Utiliser la fission nucléaire pour chauffer des appartements, cela revient à paver nos rues de diamants"
Pour les pros-nuc: où prendrez-vous le combustible quand tout le monde aura des centrales? , que ferez vous des déchets à très longue durée de vie?, comment protègerez-vous les riverains des centrales des radiations?, comment préviendrez-vous les accidents?, comment empêcherez-vous les fous à qui notre inconscient de président veut vendre des centrales?.
Les problèmes sont si lourds et insolubles, qu'il vaudrait mieux tout de suite changer de cap en jouant la vie contre la mort.

Signaler un contenu inapproprié

Gilles

Le 12/02/2009 à 8h39

Et pourquoi est-ce que l'indépendance énergetique de la france ne passerait pas par la combinaison de l'éolien, du solaire, du géothermique, de l'hydraulique, du bois etc....?? Parce que le nucléaire "fais sérieux"? plus que les pantalons en velours? Reprenez vous!

Signaler un contenu inapproprié

EricRstg

Le 12/02/2009 à 9h48

Il y'a bien d'autre moyens que le Nucléaire ! qui ne répond absolument pas aux critères du Développement Durable :
Social ... ? 2000 emplois ? pendant combien de temps ? le temps du chantier, 300 après
Économique : tout est dit dans l'article
Environnemental : avez-vous vu le reportage de pièce a conviction sur les "Enfants de l'Uranium" ... ?

Signaler un contenu inapproprié

My$isgreen

Le 12/02/2009 à 9h58

Dans l'article qui nous est proposé, il existe, une infime allitération qui fait tenir debout la réflexion

On compare le nucléaire (le fond de l'enjeux reste la peur qu'il induit et sur laquelle se sont fondé bon nombre de partis verts) et la performance économique.

Donc le nucléaire coûte cher, très cher, donc grève notre belle consommation, notre compétitivité internationale, notre rendement, la part de taxes que l'on peut prélever sur le contribuable etc... Donc le nucléaire fait peur, le nucléaire coûte cher, le nucléaire n'est pas économiquement rentable. Tout cela est vrai, uniquement si l'on se contente de ne prendre en compte que la performance environnementale. Dans ce cas, comparons ce qui est comparable : 1 kwh issu du nucléaire = x grammes de CO2. A taux de CO2 identique par kwh que retrouve t'on en face et à quel prix? Hydraulique, Solaire, Eolien, centrale a charbon AVEC SEQUESTRATION DU CO2. Je doute que ces autres modes de production d'électricité soit moins couteux (voir construction produire de l'énergie coûte cher etc etc...)

Comparons ce qui est comparable, soit dans une optique financière (avec les mêmes critères)
Soit dans une optique environnementale (peu importe le coût, la sauvegarde du climat ,n'a pas de prix)
Soit dans une optique combinée où l'économie prend réellement en compte l'environnement pour sauvegarder du climat.

Dans un KwH il y'a du CO2 et seulement après nous le valorisons financièrement.

Arrêtons de compter l'argent (nos coquillages chéris). formons nous lisons le raport du Giec, lisons les recommandations de de l'agence internationale de l'énergie.

Signaler un contenu inapproprié

Cedric

Le 12/02/2009 à 10h00

bonjour gille,

vous proposez une combinaision de plusieurs sources énergétiques mais vous oubliez certains points :
l'éolien, il faut rappeler de cette technologie est peu productive et encore faut-il avoir du vent au bon moment?
je comprend pas pourquoi on cherche à mettre les éoliennes à terre alors qu'elle sera bien mieu en mer : plus de vent, pas de pollution visuelle. Mais la question du cout de maintenance et de la corrosion ne doivent pas être étranger à cela.

solaire : une centrale solaire est ingérable pour repondre au pic de consommation, il est bien connu que les consommateurs demande le plus d'électricité vers 14H, et non pas à 7h ou vers 6h du soir. Je pense que le solaire passe plutot un investissement personnel ( quelques panneaux d'appoint sur le toit) et en aucun cas une solution commume.

la géothermie : seules quelques sources sont economiquement viable, de quoi alimenter 10 vilages en france pas plus. cette source certe est possible que certains rare pays comme l'islande maismalheureusement pas chez nous.

L'hydrauélectrique : Actuellement quasiment tout le potentiel hydroélectrique en France est utilisé. Et chose plutot amusante, EDF pompe de l'eau en période creuse qu'il met en réseve au dessus de ces barrages pour afin d'avoir plus de capicité de resérve en cas de pic. Faut être honnête, on sait faire demarrer une turbine hydroélectrique au 1/4 de tours, pas (encore) une centrale nucléaire.

Ceux qui parle de stockage de l'électricité : je les renvois à au principe de base de la thermodynamiques. Oui, l'électricité se sotcke mais à quel prix et à quel pollution?
Ca fait 20 ans qu'on nous dit qu'on aura des batteries plus puissantes et moins polluantes. je vois oui, des batteries plus puissantes mais pour nos téléphones ou ordinateurs portables.
Nos voitures, elles, ont toujours leur batteries au plomb!!

Pour le bois, voila pour moi, une solution d'avenir qui est encore largement sous-exploitée!!

Enfin, je reste hilare devant ce paragraphe :
"les exportations d'électricité liées à la surcapacité de production ont généré des recettes qui restent inférieures au coût de la production ce qui laisse penser que ces exportations ont entraîné en réalité des pertes entre 0,8 et 6 milliards d'euros par an pour la période 1995-2001"
ou l'art de retourner un fait :
Si les coût de production sont supérieurs aux recettes, c'est que tout simplment nous payons notre électricité en dessous de son prix réel! Je souhaiterais savoir à combien reviendrait l'électricité si nous passons à plus d'énergie renouvelable?


En conclusion, je suis comme gille, l'indépendance energétique passe par une combinaision de différentes solutions mais il serai utopiste de penser sortir ou bien reduire le nucléaire sans d'abord changer notre mode de consommation. A la lecture de ma reponse, chacun aura compris que je suis plutot pro-nucléaire,
je ne suis pas aveugle :
oui le nucléaire est polluant en terme de rejet.
Même dégeulasse dans la manière qu'AREVA/COGEMA a fait les choses.
oui, nous importons tout notre uranuims (reserves estimées pour encore 60ans).

Mais trouvez-moi une énergie avec le meilleur ratio besoin/cout/pollution pour alimenter 60 millions de personnes. Avec notre mode de vie actuel, le nucléaire ne parait pas le plus adpaté.

Signaler un contenu inapproprié

Louben

Le 12/02/2009 à 10h01

Cherchez Réacteur_nucléaire_à_sels_fondus sur Wikipedia

Signaler un contenu inapproprié

Thea

Le 12/02/2009 à 10h10

Les citoyens souhaitant participer à une réaction immédiate ne manquent pas. Nous ne pouvons rester impuissant face à la démagogie aveugle et toute puissante des décideurs. Une pétition comme pour edwige? Une autre idée? URGENCE!!!

Signaler un contenu inapproprié

Yeswecan

Le 12/02/2009 à 10h12

intéressant cours d'histoire qui comme chacun sait se répète indéfiniment...
Reste que les données critiquent (pas toujours justement)mais ne proposent rien. comment le pourraient-elles, qd on sait le prix de l'éolien, le potentiel du géothermique et du solaire.
Mais surtout, on ne dit pas que ces solutions de rechange ne SONT PAS ADAPTABLES au réseau français. L'éolien par exemple fragilise notre réseau, le rend plus couteux et une grande partie de la production de notre parc est exportée en espagne et en allemagne...
Alors quand la logique, la technique et les gros sous se retrouvent, ça fait peur... profitons-en pour récupérer des voix !

Signaler un contenu inapproprié

Anonyme

Le 12/02/2009 à 10h15

Durable l'énergie nucléaire ?
Au rythme actuel de développement des nouveaux réacteurs dans le monde, la ressource mondiale en uranium sera épuisée avant la fin de vie des centrales en cours de construction... Sans parler de l'énorme problème du traitement des résidus d'exploitation du minerai, des milliards de tonnes de déchets radioactifs qui contaminent pour toujours l'environnement autours des mines, les conflits et les guerres qui commencent à voir le jour autours de l'exploitation de cette ressource, le transport à travers le monde de ces matières dangereuses, la contamination de l'environnement autours des centrales dont on commence à peine à parler, les problèmes de santé publique qui commencent à être prouvés autours des centrales, le stockage des déchets radioactifs... La seule vraie énergie durable, c'est l'économie d'énergie. Je ne crois pas que l'augmentation du nombre d'appareils électriques dans les foyers et au bureau soient indispensables pour vivre, ni de laisser éclairer la nuit les zones commerciales, ni de laisser marcher l'ordinateur quand on n'est pas devant... Un avatar de second life consomme autant d'énergie qu'un brésilien. Où est le sens ? Pour qu'on puisse s'amuser avec tout ça en occident pendant encore quelques dizaines d'années, il faudrait que la majorité des habitants de la planète ne disposent pas du minimum d'énergie nécessaire pour bien manger et être en bonne santé... Il va de toutes façons falloir apprendre à vivre sans ces gadgets parce que uranium ou pétrole, ces énergies deviendront un luxe pour nos petits enfants voire nos enfants...

Signaler un contenu inapproprié

Esteban2

Le 12/02/2009 à 10h18

L'argumentaire de Madame Lepage est fort intéressant et pertinent.
Mais alors il n'y a rien d'autre à faire que de "sacrifier" cette croissance et de "construire" une saine récession très rapidement ... si nous voulons abolir ce nucléaire.
Le plan des lignes à grande vitesse, par exemple, est contraire à cette réduction de la consommation électrique; a quoi bon gagner 1/2 heure ou même 1 heure sur un Paris-Nice ? Rendons plutôt les trains attractifs, avec des services de qualité (Ces "Mc Do" du transport de masse que sont les TGV donnent la nostalgie des "Mistral" et des "Aquitaine" avec leurs services impeccables ...)
Pourrions nous aussi nous passer des mille sortes de yaourts ou de shampoings, de gels douche, de dentifrices, de jouets en plastoque, de services "concurrents" disponibles x fois sur le même créneau ... qui génèrent des milliards d'objets inutiles ? (Pour consumer un pot de yaourt dans un tas de braises, il faut CINQ MINUTES !!!) Tant de choses similaires partout ...
Sommes nous prêts réellement à cesser d'acheter ces choses ? ...

Signaler un contenu inapproprié

Baya

Le 12/02/2009 à 10h39

Vous dites: "Soit dans une optique environnementale (peu importe le coût, la sauvegarde du climat ,n'a pas de prix)"

Tout d'abord sauvegarder le climat est un peu prétentieux et ne veut rien dire puisque celui-ci est soumis à des cycles que l'on ne maitrise pas, ensuite l'optique environnementale ne s'arrête pas à cela. Il s'agit de préserver l'environnement d'abord à court et moyen termes. On oublie trop souvent que la conservation de l'environnement passe par la protection des milieux où évoluent les êtres vivants (faune -dont l'espèce humaine- et la flore) et donc leur survie. En outre, il est temps de prendre conscience face aux erreurs du passé(radioactivité banalement enfouie sous une fine épaisseur de terre) que l'énergie nucléaire est porteuse de risques véritables. Pourquoi chercher à amoindrir et à perpétuer ces risques? Pourquoi ne pas investir aujourd'hui -sans la pression des lobbies- dans la recherche d'énergies propres et sans risque? Nous en sommes capables!
Une jeune ingénieur en écologie

Signaler un contenu inapproprié

Anonyme

Le 12/02/2009 à 11h04

JE COMPRENDS D'AUTANT PLUS MAL QUE L'ON NE'INVESTISSE PAS TOUTES CES SOMMES POUR PERMETTRE A TOUS CEUX QUI LE VOUDRAIENT -de circuler dans de petites voitures vraiment " propres" - D'INSTALLER DES CHAUFFAGES SOLAIRES ET DE MEILLEURES ISOLATIONS à un coût "abordable "
-FAIRE ETUDE COMPARATIVE SERIEUSE SUR LES PRIX DE CES INSTALLATIONS - ILS SONT SANS COMMUNE MESURE AVEC LA REALITE - MODERATION DES APPETITS DES VENDEURS ET INSTALLATEURS DE CES MATERIELS _ FERAIT CERTAINEMENT AVANCER VERS LA SATISFACTION DES CRITERES POURTANT "signés " PAR LA FRANCE EN EUROPE , POURQUOI NE LE DENONCE-T-ON PAS ? .
CELA CONCERNE QUAND MEME TOUT LE "PARC IMMOBILIER DEJA CONSTRUIT" -
PARALLELEMENT SURVEILLER LES NOUVELLES CONSTRUCTIONS POUR EVITER LES PROJETS TROP ABERRANTS - SANS QUE CELA EMPECHE LES JEUNES D'ACCEDER A LA PROPRIETE A CAUSE DES SURCOÛTS !!

Réaliste je crois que dans un premier temps il est obligatoire d'avoir au moins un "EPR" ( ET ça suffit !!) pour pallier au remplacement des centrales vétustes qui menacent nos vies et celles de nos enfants...
DANS TOUS LES CAS - ENCORE UNE FOIS - EST-CE QUE CELA VA SE FAIRE SANS DEMANDER L'AVIS DE LA POPULATION !! - Au lieu de stigmatiser ma génération (nés pendant et après la dernières guerre ).
QUAND VA-T-ON FAIRE UNE ETUDE SUR LE NOMBRE DE MORTS PAR CANCER DANS CETTE MEME GENERATION ?_ JE SUIS EFFAREE DE VOIR COMME ILS TOMBENT AUTOUR DE NOUS : des hommes et des femmes entre 60 et 75ans qui semblaient promis à profiter de leur "retraite" - Ce ne peut pas être uniquement par déprime !!
Accessoirement il serait honnète de calculer combien cela fait économiser sur les fonds retraite !...puisque en temps de "campagne électorale" on nous assomme habituellement en disant que "les jeunes vont payer pour la retraite des vieux ". cinyquement ou pas !!?
Très "concernée" et "Consternée" !
Merci à tous ceux qui cherchent des solutions !...
Cordialement
N.C.

Signaler un contenu inapproprié

Anonyme

Le 12/02/2009 à 12h06

Je rejoins cette jeune ingénieur en écologie pour ses propos plus que justes. On est sans doute numéro 1 dans le nucléaire, c'est bien mais pourquoi ne se bat-on pas pour être numéro 1 dans les EnR aussi? avec des fonds de recherche adaptés? avec un vrai plan de lancement du solaire pour les industriels? en arrêtant de mettre des bâtons dans les roues pr un rien sur l'éolien? en généralisant l'isolation, la géothermie et les centrales biomasse ou bois pour les nouveaux lotissements?
Le nucléaire on ne pourrait s'en passer aujourd'hui, c'est une énergie de base. mais au lieu de donner plus pour consommer plus, pourquoi ne stabiliserait-on pas la tendance en disant: vous avez tant d'énergie à dépenser, donc dépensez tant et si vous voulez plus alors produisez votre énergie!

Signaler un contenu inapproprié

Anonyme

Le 12/02/2009 à 12h10

personnellement, j'ai fait la révolution de mon mode de vie cette année. Je rénove depuis un an une vieille chaumière avec énergies renouvelables, matériaux recyclables à faible consommation de CO2, produits au plus près, récupération d'eau de pluie. Contrairement à ce que tout le monde croit, ça ne revient pas plus cher au global, ça devient même carrément bon marché si on intègre dans le calcul les économies d'eau et d'énergie, le coût de recyclage en fin de vie des matériaux, l'emprunte écologiques (qu'il va falloir payer un jour sous une forme ou une autre). En revanche ça demande beaucoup de volonté et de motivation parce que rien n'est fait pour faciliter la démarche de ceux qui font ce choix et se sentent des fois comme des pionniers. Pourtant, tant de solutions existent quand on cherche un peu ! Il y a des solutions techniques plus ou moins satisfaisantes, des filières, des artisans... Le tout est de les connaitre et de ne pas se faire avoir par des démarcheurs qui surfent sur la mode de l'environnement pour nous vendre des pompes à chaleurs attrape-couillons. Du coup, au lieu de regarder la télé, je fend mon bois. Au lieu d'aller faire les soldes, j'étale mes enduits à la chaux. Au lieu de passer des plombes sur l'ordi, j'aide les copains qui retapent aussi. Et quand j'ai 5 min, le bonheur de s'occuper du potager, de lire, de se cultiver, de faire de la course à pied. Pour aller au bout de la démarche, j'achète la viande et les volailles aux petits producteurs du coin, les légumes aux maraichers de la région qui viennent sur le marché, les cosmétiques chez les fabricants bio (qui ne sont pas plus chers et qui marchent aussi bien !). Fini la pub, la grande distribution et la médiocrité des émissions de télé à deux balles. Ne me prenez pas pour autant pour une babos attardée. Pour en revenir au nucléaire, il ne faut pas croire que remettre en cause notre consommation pantagruélique d'énergie devrait nous obliger à renoncer au confort. De toutes façons, les ressources énergétiques de la planète étant limitées et notre consommation exponentielle, on va arriver un jour à tout remettre en cause par la force des choses. Et ce jour, à l'échelle de l'histoire de l'humanité, c'est demain...

Signaler un contenu inapproprié

Anonyme

Le 12/02/2009 à 12h24

Ce sont des faux arguments, l'alternative au nucléaire serait possible si on en avait envie. Tu veux dire que dans 40 ans, quand il n'y aura plus d'uranium à exploiter, la France va s'éteindre d'un coup sans qu'il y ait rien d'autre à faire ? Bien sûr que non ! Alors pourquoi pas s'y mettre avant qu'on ait contaminé l'environnement, les chaines alimentaires et... nos enfants ? Pour permettre à quelques industriels de se bâtir une fortune avant ? Et quand les scandales de santé publique vont commencer à être connus, on se demandera encore pourquoi on a pas écouté les "écolo anti-progrès rabat-joie" qui avaient vu le coup venir...

Signaler un contenu inapproprié

Anonyme

Le 12/02/2009 à 12h26

Pour information, une association loi 1901 a été créée dans les années 70, au moment du lancement du nucléaire en France (avec EdF dans son conseil d'administration).
Elle s'appelait Promotelec, comme "Promotion de l'électricité".
Son objectif : promouvoir le chauffage électrique des logements et un équipement "minimal" des logements, toujours supérieur aux normes en vigueur.
A noter que la démocratisation massive des PC et des téléphones portables ne datent pas des années 70, mais plutôt du milieu des années 80, voire le début des années 90.
Par ailleurs, un radiateur électrique moyen a une puissance de 1000 à 2000 kW... Combien consomme un tél portable qui se recharge ?

Petit rappel : quand une centrale nucléaire produit, c'est toujours à sa capacité nominale; elle ne peut donc pas adapter sa production à la consommation qui elle, est toujours fluctuante. Pour s'assurer que la production serait toujours écoulée, EdF a fait en sorte de convaincre les usagers à utiliser plus d'électricité, pour que la consommation minimale se trouve au plus près de la production nucléaire. Et toute la consommation "variable" correspond à une énergie produite par des systèmes capables de fournir une énergie fluctuante (thermique bien sûr, hydraulique un tout petit peu, et depuis quelques années, les renouvelables un micro peu).
Il est à peu près évident que sans le nucléaire, on n'aurait pas imaginé des trains roulant à l'électricité.

En fait, c'est bien parce qu'on a "trouvé" une énergie qu'il fallait écouler (l'électricité ne se stocke pas en tant que telle, il faut la transformer dans une autre forme énergétique pour la stocker, par exemple énergie chimique pour les batteries, ce qui implique des pertes car toute transformation génère des pertes, notamment de chaleur), qu'on a pensé à des utilisations "électricité-vores".

Pour ceux qui pensent qu'on peut faire du nucléaire ET des économies d'énergie, j'ai l'image suivante :
- tous les jours, votre porte-monnaie se remplit de pièces; si vous ne les utilisez pas, votre porte-monnaie devient chaud, puis brûlant; si vous attendez trop, il explose, vous et votre maison avec.
- en même temps, vos voisins vous disent : attention, il faut économiser vos pièces !
- vous pouvez décider de le débrancher, mais c'est un processus long, qui vous coûte de l'argent, et puis après il faut le redémarrer, et re-belotte, c'est long, coûteux, avec tout un tas de réglage pour qu'il ne s'emballe pas
- ou vous pouvez le laisser fonctionner, et trouver des solutions pour écouler les pièces qu'il produit... et tant pis pour les voisins, d'ailleurs, c'est presque tant mieux : les voisins n'ont qu'à les faire, eux, les économies, comme ils vont finir par avoir des besoins, vous pourrez leur fournir...

Non, C. Lepage ne se trompe pas, c'est bien le nucléaire qui dope nos besoins en électricité...

Signé : une ancienne employée de Promotelec

Signaler un contenu inapproprié

Kent

Le 12/02/2009 à 12h34

Les énergies renouvelables que nous connaissons aujourd'hui ne permettent pas encore de se priver d'une source d'énergie fossile bien que plusieurs de mes connaissance ont plusieurs petites éoliennes et panneaux solaires et s'en sortent très très bien sans facture EDF ^^ (et ils n'habitent pas dans le sud)
bref, à tout comparer au nucléaire on n'oublie le principal:
- Le nucléaire fournit beaucoup d'énergie en un point donné. Le nucléaire ne peut répondre aux pics de consommation et coûte extrêmement cher (mais ça on peut pas le voir). enfin il ne permet pas une indépendance énergétique de notre pays voir de l'UE.
- L'éolien produit moins que le nucléaire mais plus que toutes les autres énergies renouvelables car la technologie est plus mature que les autres. Ne faire que de l'éolien offshore c'est oublier les capacités de l'éolien terrestre. Bref pourquoi faire que de l'offshore ? Rappel, l'éolien fonctionne quand il ya du vent tout simplement.
- le solaire: le solaire thermique a un meilleur rendement que le voltaïque, a un tarif d'achat plus avantageux que l'éolien mais en France est mal subventionné quand on est en dehors de la charpente de la maison. Ceci ne permet donc pas une grande volonté des industriels. Le solaire a malgré tout une grande marge d'amélioration de sa technologie. Il faudrait simplement un vrai coup de pouce de l'Etat pour la R&D de cette EnR et le développement industriel pour faire baisser les coûts au particulier. Rappel, le solaire fonctionne mieux quand on a un rayonnement direct et fort.
- La géothermie: mon frère chauffe sa maison avec sans aucun pbm et il n'est pas sur une de ces sources fameuses. Je vous rassure ces sources existent mais la géothermie a plusieurs procédés possibles qui permettent de s'affranchir de ces sources. L'inertie du sol est tjs intéressante que l'on soit à Lille ou à Aix.
- L'hydroélectricité: très réactif et très intéressante cette énergie renouvelable a le seul inconvénient de modifier les cours d'eaux et donc leur écologie mais comme vous le dites, on est à saturation. Par contre, les vieux barrages peuvent être remis à jour avec un meilleur rendement!!
- Dans l'ordre réactif, on a aussi les centrales thermiques. Extrêmement polluantes, elles sont malgré tout intéressantes lorsqu'on a des pics de consommation.
- Enfin n'oublions pas d'une part les autres sources d'énergies renouvelables: biogaz, biomasse, aérothermie (VMC double flux, pompes à chaleur), biocarburants de 2nde et j'espère bientôt 3éme génération (algues) et le souci d'économie d'énergie (appareils notés A ou mieux, petits gestes quotidiens, abolitions des veilles etc..)

Oui, il n'existe aucune panacée en termes de formes d'énergie sauf sans aucun doute: des économies d'énergie associées à l'utilisation de plusieurs énergies.

Si on devait passer à un prix réel de l'énergie qu'on utilise aujourd'hui, nous français, croyez moi: on aurait déjà des usines de fabricants d'énergies renouvelables partout sur le territoire et les choses seraient allées plus vite!! Mais on se figure de rien. Le démantèlement d'une centrale nucléaire est commencée...ça fait plusieurs années, le prix de ce démantèlement est faramineux d'après les dires des associations!!!!

Revoyez votre position monsieur s.v.p.!

Signaler un contenu inapproprié

Cyclotan

Le 12/02/2009 à 12h38

Les besoins électriques hors chauffage ont, certes évolués, mais trés légérements et sont également maitrisables.
Les comptes sont simples: en moyenne, pour une famille de 4 personnes, la consommation annuelle hors chauffage est de 4 000 kw.h, par contre la même famille absorbe environ 20 000 kw.h pour le chauffage (200 kw.h par m2 en moyenne). C'est aussi notre consommation personnel (sauf que notre chauffage est au gaz).
Certes beaucoup de nouveaux produits (télés, ordinateurs etc..) augmentent cette consommation hors chauffage, mais il reste possible de la maitriser et, au moins, de compenser l'arrivée de ces nouveaux produits:
-lampes basses consommation
-suppresion des congélateurs inutiles
-achat des produits en A++ (pour le frigo par exemple)
etc
J'ai mis en place cette politique chez moi et nous sommes toujours à 4 000 kw.h annuel depuis environ 15 ans et j'ai encore un congélateur quasi inutile (mais que mon épouse ne veut pas supprimer!) et il reste d'autres marges de progrés.
Alors c'est possible!

Signaler un contenu inapproprié

Pathion

Le 12/02/2009 à 12h45

ok pour la pétition , mais pas seulement , il faut ausi demander des aides à tout procédé alternatif: solaire , bois ne sont pas valorisés suffisamment , pour le chauffage on peut faciliter le bois , pour le solaire , le photovoltaique individuel est très couteux à l'installation et rend assez tributaire d'EDF.

Signaler un contenu inapproprié

My$isgreen

Le 12/02/2009 à 14h55

>Tout d'abord sauvegarder le climat est un peu prétentieux et ne >veut rien dire puisque celui-ci est soumis à des cycles que >l'on ne maitrise pas.
Je me permets ici de pointer que produire de l’énergie induit une charge carbone (l’amortissement carbone d’une éolienne…as t’on suffisamment de recul ?) et que pour le moment nous produisons l’énergie via 2 techniques celles qui émettent peu ou pas de CO2 (éolien, hydraulique, marémoteur, hydrolien, et nucléaire) et celles qui émettent du CO2 (centrale à charbon, gaz, carburéacteur, bois). Plus d’électricité finale issue d’énergie primaire nucléaire égale moins de CO2. Moins de CO2, moins de gaz à effet de serre. On ne maîtrise pas les cycles climatiques, par contre on maîtrise nos émissions et nos émissions sont directement responsables d’un forçage climatique avéré (à moins que le rapport du Giec soit un fatras d’âneries)

>On oublie trop souvent que la conservation de l'environnement >passe par la protection des milieux où évoluent les êtres >vivants (faune -dont l'espèce humaine- et la flore) et donc >leur survie.
Une modification du climat a potentiellement plus d’impact sur la faune et la flore qu’une pollution radioactive. Voir le rapport du Giec (directement sur le site de l’icc et pas sur les sites journalistiques qui visiblement ne lisent pas les rapports).

>En outre, il est temps de prendre conscience face aux erreurs >du passé (radioactivité banalement enfouie sous une fine >épaisseur de terre) que l'énergie nucléaire est porteuse de >risques véritables.
Certes mais cela ne la rend pas anti-écologique pour autant. Il faut dé corréler le risque de la porté environnementale.


>Pourquoi chercher à amoindrir et à perpétuer ces risques? >Pourquoi ne pas investir aujourd'hui -sans la pression des >lobbies- dans la recherche d'énergies propres et sans risque? >Nous en sommes capables!
Voyons ce que Obama parviendra à faire. Effectivement nous en sommes capables. Cependant en série longue une transition via le nucléaire tout angoissant qu’il soit, nous permettra de ne pas voir une conflagration de grande ampleur.

Dans la chronique de madame Lepage la vision financière est la seule qui prévaut : Le nucléaire (qui fait peur) coûte cher en emploi et compétitivité et il n’est pas écologique… Nulle part il n’est fait mention d’émissions (l’empreinte carbone de l’uranium est infime comparée à celle du charbon). Donc le nucléaire, du point de vue de madame Lepage, n’est pas écologique car il coûte cher. On compare des carottes et des lapins, cela va très bien ensemble mais cela ne fonctionne pas du tout de la même manière. L'incurie scientifique de notre classe politique est plus nocive pour l'environnement que les centrales nucléaires, même de type RBMK.

Signaler un contenu inapproprié

Tombour

Le 12/02/2009 à 15h36

"Corinne LEPAGE
Avocate, ancien Ministre de l'Environnement, Présidente de Cap21"

Qu'elle soit modem, ps, ump ou n'importe quoi d'autre, ici elle signe en tant que Avocate,...,présidente de Cap21.

Elle expose ici son analyse, avec une part de ses opinions personnelles et en tant que ... Il ne m'a pas semblé qu'elle ait revendiqué que le Modem faisait mieux ou avait mieux à proposer.

Si pour vous (je ne connais pas la position du modem dans le détail à ce sujet) elle est en contradiction avec le parti dans lequel elle s'investit politiquement, c'est son problème.

Je ne pense pas qu'il soit possible de fonder des partis où tout le monde partage une pensée et une opinion unique (sauf si on n'a pas le choix...). Elle a ses opinions et ses idées, elle doit considérer que le Modem est le parti qui en est le plus proche. Elle ne signe pas un avis contradictoire en utilisant la "signature" de son parti, tant mieux. Si elle sait rester la même, ça nous change de certains politiques girouettes...


Signaler un contenu inapproprié

Aké0121

Le 12/02/2009 à 15h38

Nous n'en avons jamais assez, nous en gaspillons beaucoup et rien n'est entrepris sur le terrain pour sensibiliser les esprits sur ce sujet. Il faudrait peut-être commercer par là; chauffage à fond dans les magasins au moment des fêtes de fin d'années et portes laissées grandes ouvertes, chauffage à fond sans régulation dans les administrations, grandes lumières toute la nuit dans les magasins et administrations etc ....
Quelle alternative à l'énergie fossile et au nucléaire? Je n'en connais pas. La seule solution est la modération. Il faut surtout commercer par évaluer nos besoins réels dans un contexte de développement durable ainsi que les gaspillages. Les énergies renouvelables pourront alors trouver leur place...

Signaler un contenu inapproprié

Xav

Le 12/02/2009 à 15h41

La réponse immédiate est que le nucléaire apporte un sacré inconfort à la société et la planète, une dépendance énergétique, une dépendance économique, et une dépendance environnementale et ces 3 aspects à très très long terme. Il est très inquiétant que 2 nouveaux projets EPR soient lancés quand les 2 précédents ( en France et Finlande) ont montrés qu'ils étaient des fiascos. De ce point de vue notre gouvernement et son singulier président engagent la France et par la nature de ces choix politiques mal maitrisés (de part leurs bases économiques, financiaires, technologiques et environnementales, et j'ajouterai antidémocratique) engagent la planète elle-même dans un dangereux et irresponsable blocage à long terme. Qui cela satisfait-il? Seulement les conglomérats des industries des énergies polluantes déjà super subventionnées. Certainement pas les citoyens que l'on souhaite ainsi enchainer à leur compteur électrique.
Appliquons les principes d'efficacité énergétique (largement documentés et accessibles à tous) Prenons en usage nous mêmes les énergies renouvelables (cela marche, c'est rentable) et regagnons notre liberté que le président, cynique acolyte des obscures industries, veut nous dérober.

Signaler un contenu inapproprié

Bastien

Le 12/02/2009 à 18h11

pas un argument sérieux, et la plupart sont faux. elle se serait pourtant un minimum renseigné, elle aurait facilement trouvé des arguments contre le nucléaire. C'est vraiment navrant.

Elle commence par développer que le nucléaire n'a pas conduit à une réduction de nos consommation d'énergie. Je suis tout à fait d'accord, d'autant plus que je ne vois pas pourquoi le nucléaire plus que le pétrole aurait du avoir un impact la dessus.
Les économies d'énergies, c'est du domaine des politiques publiques. il n'y a jamais eu de plan national durable avec pour objectif de réduire nos consommation. De plus, notre consommation a également augmentée car nos modes de vie ont radicalement changé.
Donc premier paragraphe sans intérêt.

Ensuite elle part sur des délires sur un rôle positif sur l'économie.
Je suis d'accord avec elle: les pays ayant fait tourner leurs usines à fond avec du fioul et du charbon utilisaient une énergie moins chère. Avec les conséquence sur le climat que nous connaissons.

Les importations de pétroles ont augmenté, ok. Mais parce que nos usages de cette matière première ont explosés au cours de 50 dernières années.
Les combustibles fossiles couvrent aujourd'hui à plus de 70 % la consommation d'énergie finale de la France. OK, mais le nucléaire n'intervient que sur l'énergie électrique. Et d'ailleurs le nucléaire est une énergie fossile.

"Si la réduction de la dépendance pétrolière était l'objectif du développement du nucléaire, alors l'échec est criant." ça tombe bien, l'objectif du développement du nucléaire était de réduire la dépendance vis à vis du pétrole en terme de production d'électricité. Réussite totale.

"La décision de recommencer un programme nucléaire comme si nous étions en 1970 "
Euh, on parle de renouvellement d'un parc vieillissant.


"Tout ceci est d'autant plus grave que les privatisations et les exploitations avec des entreprises privées comme Suez GDF peuvent conduire à réduire la sécurité qui est déjà en peine du fait du recours généralisé à la sous-traitance. "
Ben en voilà au moins un d'argument qui tiens la route.



"Mais, la protection civile suisse, a bien montré qu'un accident nucléaire majeur provoquerait en Suisse,"
Deuxième bon argument: en cas d'accident majeur, le nucléaire ça fait très mal.

"Un coût sous-estimé"
Possible, mais en prenant ses propres chiffres et sans parler de la faisabilité de n'avoir que de l'éolien, l'éolien reste largement plus cher (a ma connaissance, si elle a des chiffres inférieurs à 55euro/Mwh, elle devrait les fournir pour étoffer son argumentaire) que le nucléaire.
Je suis ravi d'apprendre que des études sur les centrale US ont été réalisées. Je ne vois absolument pas le lien avec la france.


"Ainsi ce choix n'est pas le moins coûteux,"

Ce n'est pas l'énergie la moins couteuse. l'hydraulique est moins cher.
Mais solaire et photovoltaïque sont plus cher.
Le charbon est moins cher également. C.Lepage recommanderait-elle le recours massif au charbon? ce serait occulter totalement le réchauffement climatique.

Signaler un contenu inapproprié

Diane

Le 12/02/2009 à 18h28

Mais ça commence déjà, non pas volontairement comme il aurait fallu, mais par la force et ça va s'accentuer (Guadeloupe).
"Croire à une croissance infinie dans un monde fini est une utopie" et la première action à mener est de limiter la population mondiale voire la faire décroitre, car chaque humain ou animal a besoin d'énergie pour vivre, or la croissance de la population mondiale est exponentielle et le vaisseau terre limité.
"Quand le dernier poisson aura été pêché, le dernier arbre coupé, la dernière rivière empoisonnée, alors nous verrons que l'argent ne se mange pas"
La voie du nucléaire c'est la mort, celle du renouvelable c'est la vie.

Signaler un contenu inapproprié

RobertVnt

Le 12/02/2009 à 20h45

Sans le nucléaire, plus personne ne saurait qui est Mme Lepage, sauf peut-être les personnes qu'elle a brillament défendues lors des catastrophes de marées noires. Enfin entre l'erreur historique pour le développement des éoliennes, l'erreur historique pour le développement du nucléaire, on attend avec impatiance de savoir quelle sera la 3ème erreur.

Signaler un contenu inapproprié

Acedecone

Le 12/02/2009 à 21h05

Quand on est membre d'une direction d'un parti politique, on est sensé participer à son orientation politique, et le choix du nucléaire n'est pas un sujet mineur .
Il y a là un risque de confusion majeure , dans le message politique qu'elle veut porter . L'honnêteté politique aurait voulu qu'elle ne passe pas sous silence cette double appartenance au plus au niveau et les différences majeures entre les deux formations sur cette question. Rappelons que Cap 21 n'a aujourd'hui qu'une autonomie
relative vis à vis du Modem et en est membre fondateur .

Signaler un contenu inapproprié

Micheld

Le 12/02/2009 à 22h12

un EPR supplémentaire !!!
messieurs les politiques vous êtes irresponsables.
le nucléaire ne pollue pas, bien sur.
quand comprendrez vous qu'il faut moins consommer ?
je le répète, la plupart des politiques sont IRRESPONSABLES.
je ne sauverais que NKM, JLB, CL.
J'ai vu hier soir sur FR3 un vieux député socialiste (j'ai oublié son nom) il n'y connaissais RIEN !!!
et on fait confiance à des charlots ?
la gauche m'a déçu (Civaux se fera disait Tonton , RIP).
la droite, pas mieux, Nico veut faire un 2è EPR.
quelle solution ???????????????

Signaler un contenu inapproprié

Nikola

Le 13/02/2009 à 11h57

c'est vrai que là on fait avancer les choses ! C'est qui d'abord Bastien ? qui distribue les bons et les mauvais points ...

Signaler un contenu inapproprié

Renault

Le 13/02/2009 à 14h23

La vraie démocratie c'est "le gouvernement du peuple par le peuple" non par des représentants usurpateurs dignes de la dictature ou de la monarchie voire théocratie.
Le problème est que les gens ne veulent pas (ou ne savent pas) se prendre en charge, d'autres s'en délectent pour eux. C'est pour cela qu'ils nous incitent au vote (secret), puis élus, font ce qu'ils veulent, voire le contraire du promis: la démonstration est inutile.
Donc ils nous imposent des choix contre notre grès, en nous divisant, aidés en cela de diverses structures. Donc prenons nous en à nous même si nous ne voulons pas nous entendre et agir pour notre intérêt et en cela pour celui de la planète et de la vie.

Signaler un contenu inapproprié

Bastien

Le 13/02/2009 à 16h49

En soulignant les erreurs volontaires de cette chronique, j'essaie de faire avancer le débat. est-ce ton cas?

Je crois que cet endroit est justement fait pour nous permettre de réagir et de donner notre avis. ça doit-être ça qui me permet de l'ouvrir. ça ou notre constitution, c'est au choix.

Je préférerais te voir argumenter si tu n'es pas d'accord avec mes propos.

Signaler un contenu inapproprié

Bastien

Le 13/02/2009 à 16h57

J'en ai une:

question d'un journaliste: qu'avez vous fait dans votre ville pour l'environnement?
Réponse de Mme lepage: on a embellit les parterres de fleur.

Bon ça date de 3ou4 ans, mais ça permet de définir le personnage. Un peu comme quand Voynet dis en plein milieu de la campagne présidentielle que le réchauffement climatique n'aura pas de conséquence ( et ce le lendemain du rapport du giec prouvant exactement l'inverse).

On n'est vraiment pas gatés questions représentant "écolos" en France.

Signaler un contenu inapproprié

Kelly28

Le 14/02/2009 à 0h47

En gros il faut se contenter du moins pire! Ça fait peur!
B.

Signaler un contenu inapproprié

Renouvelable

Le 14/02/2009 à 12h37

Si les solutions renouvelanbles ne sont pas adaptables au réseau, il faudra faire évoluer la gestion du réseau. Une énergie renouvelable seule est effectivement incapable de fournir l'énergie utile à l'humanité. Mais c'est une caricature d'isoler une énergie (l'éolien par exemple) et de la comparer avec le nucléaire. Par contre un bouquet complet, solaire, eolien, hydroelectrique, hydrolien, géothermique, biomasse,.. géré de façon intelligente (des logiciels commencent à être développé sur la gestion de bouquet énérgétique à sources multiples), avec des capacités de stockage associé, sont tout à fait capable de produire l'énergie nécessaire à l'humanité. Une humanité qui devra, certe, apprendre à être plus sobre.
Il faut donc se concentrer sur le développement de ces énergies alternatives, tant qu'il nous reste de l'énergie bon marché. Donc oui au nucléaire aujourd'hui car c'est une énergie qui n'émet pas de GES, mais lançon un plan ambitieux de développement de toutes les énergies renouvelables. Je ne vois rien venir en France, alors que nous étions trsè à la pointe (four solaire d'odeilho, usine marée motrice de la Rance...) et cela me désole. Yes we can, vite ça urge!

Signaler un contenu inapproprié

Nono

Le 15/02/2009 à 22h44

Si c'est pour critiquer la personne, mieux vaut s'abstenir de répondre à son message. C'est pas constructif et on perd son temps...

Signaler un contenu inapproprié

RobertVnt

Le 15/02/2009 à 23h50

Mais qu'avez-vous donc fait pour vous permettre cette réponse, plutôt facile ? Je ne vois pas pourquoi le fait de critiquer Me Lepage vous autorise à me reprocher de faire perdre du temps à "on".
Je n'aime pas trop ce genre de réponse "C'est pas constructif et on perd son temps". De mon point de vue ça place le débat sur un terrain plutôt bizarre ; et je ne suis pas certain que "on" progresse, mais bon celà permet à "on" d'exister, sinon on ne sait même plus de qui il s'agit.

Signaler un contenu inapproprié

Francis

Le 16/02/2009 à 9h45

Vous semblez oublier ( volontairement ?) que CAP 21 existe, que de nombreux articles nt été publiés, des conférence tenues, que ces contributions alimentant des think thank font avancer la réflexion et influent sur le débat public; dans ce contexte, j'aurais aimé de votre part une réponse plus argumentée que 3 lignes se voulant assassines.....
Cordialement

Signaler un contenu inapproprié

RobertVnt

Le 16/02/2009 à 22h21

C'est justement ce que je dis, sans le nucléaire on se demande ce que serait devenue Me Lepage et CAP 21. L'opposition au nucléaire est une source inépuisable de revenu et de notoriété. D'ailleurs les fondateurs de Greenpeace ont amassé une belle fortune...

Signaler un contenu inapproprié

Francis

Le 17/02/2009 à 10h08

C'est un commentaire qui tient plus du buzz sur la Toile que du débat argumenté: avec Green Peace, bientôt vous allez nous parler du complot.....

Signaler un contenu inapproprié

Jacqueline

Le 17/02/2009 à 23h51

Je suis vraiment contre le nucléaire tant que nous ne serons pas traiter les déchets. De plus, l'exploitation de l'urranium est vraiment déjà une catastrophe pour l'environnement : terre polluée, eau contaminée déjà en France, je m'inquiète pour l'Aïr au Niger?.. Où l'environnement et les hommes ont dû être encore moins bien respectés ?... Que de cancer en perspective ?...

Signaler un contenu inapproprié

Pierre

Le 01/07/2009 à 9h41

tout a fait d'accord avec Renault

consommons moins, le nucléaire deviendra inutile ou du moins rentable...
consommons encore moins les ener suffiront peut etre....

cessons de remettre les autres en cause et éduquons nos enfants ne serait il pas la solution en, disons, deux générations ?

Signaler un contenu inapproprié

Berthier

Le 01/04/2010 à 17h44

Le stockage géologique profond est validé depuis 2005. Vous n'avez pas à vous inquiéter pour les déchets. Le pétrole n'est pas remonté en 60 millions d'années, alors les déchets radioactifs solides ne remonteront pas en 40 000 ans, durée pendant laquelle ils auront rejoint la toxicité d'une mine d'uranium.

En amont, on fait attention.
De l'uranium, il y en partout 3,3 mg/m3 et même 5 fois plus dans l'eau de Badoit.

Signaler un contenu inapproprié

Commentez ou posez une question à Corinne Lepage

Les commentaires aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Mot de passe oublié