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Actu-Environnement

Les coups de pouce du gouvernement pour relancer les énergies renouvelables

A la veille de la présentation du projet de loi sur la transition énergétique, Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, est revenue sur les mesures complémentaires envisagées pour encourager l'essor des énergies renouvelables.

Energie  |    |  D. Laperche

Comment lever les freins au développement des énergies renouvelables ? En réponse à l'interpellation d'entreprises du secteur (1) , Ségolène Royal a présenté mardi 29 juillet les principales mesures envisagées en complément du projet de loi sur la transition énergétique dévoilé aujourd'hui.

La ministre de l'Ecologie a ainsi confirmé l'extension de l'expérimentation d'une autorisation unique pour les parcs éoliens et les installations de méthanisation à l'ensemble des régions (2) de France. Ce dispositif permet au porteur de projet de regrouper en un seul document l'autorisation ICPE, le permis de construire, l'autorisation de défrichement, la dérogation à l'interdiction de destruction d'espèces protégées et l'autorisation au titre du code de l'énergie.

L'avantage ? Il donne accès à une autorisation unique délivrée par le préfet, couvrant l'ensemble des aspects du projet, après une seule demande, à l'issue d'une procédure d'instruction unique et d'une enquête publique, selon le ministère de l'Ecologie.

L'objectif du gouvernement serait ainsi de réduire à deux ans le laps de temps entre la demande et le début des travaux.

Relance du nouveau modèle de contrat d'achat éolien

Concernant l'éolien terrestre, la ministre a indiqué, avoir approuvé l'idée d'un contrat-type d'obligation d'achat pour l'éolien terrestre (lancé en 2013) qui permettra la reprise de la signature de contrats avec les acheteurs obligés, selon le Syndicat des énergies renouvelables.

Dans un avis, la Commission de régulation de l'énergie avait quant à elle préconisé, pour ce qui concerne les nouvelles installations, d'adapter la durée des contrats d'obligation d'achat à la durée de vie des installations, et de modifier régulièrement le tarif afin de tenir compte des évolutions de coût de la filière.

Ségolène Royal a également assuré avoir engagé un dialogue avec le ministre de la Défense pour permettre la cohabitation des éoliennes avec les impératifs de sécurité aérienne (radars et zones d'entraînement à basse altitude).

Sur cette question de compatibilité des éoliennes, le Tribunal administratif d'Amiens a pour sa part annulé les refus de permis de construire pour des dispositifs situés à 16 km du radar météorologique d'Avesnes sur Helpe.

Au sujet de l'éolien en mer, la ministre a rappelé que les concertations locales pour établir les zonages préalables aux prochains appels d'offres ont été lancées et a annoncé une évolution réglementaire permettant d'accélérer le traitement des contentieux.

Ségolène Royal a indiqué que "les contentieux sur l'éolien offshore seront examinés en première instance par une cour administrative d'appel unique afin de réduire les délais".

Un appel d'offres solaire photovoltaïque en septembre

La ministre a également fait référence au lancement en septembre d'un appel d'offres solaire photovoltaïque pour les installations de puissance supérieure à 250 kW pour un volume total de 400 MW  et confirmé la reconduction (demandée par le SER dans son plan de relance spécifique à l'énergie photovoltaïque) pour une année de l'appel d'offres en trois phases pour les installations solaire photovoltaïque de moyenne puissance (comprises entre 100 et 250 kW).

Ségolène Royal a annoncé avoir initié l'élaboration d'un cahier des charges pour un nouvel appel d'offres solaire photovoltaïque avec stockage dans les territoires d'outre-mer. Selon le SER, ce dernier sera de 50 MW et concernera des installations de puissance  supérieure ou égale à 100 kW avec système de stockage.

"Elle aindiqué avoir signé le décret permettant la couverture des surcoûts dus au stockage et à la maîtrise de l'énergie par la CSPE [contribution au service public de l'électricité], détaille le SER dans un communiqué, pour ces zones insulaires, la ministre a déclaré qu'elle souhaitait en faire l'avant-garde des territoires à énergie positive".

La ministre, toujours selon le Syndicat des énergies renouvelables, aurait annoncé la revalorisation, dès le mois de septembre, du tarif applicable aux installations de puissance comprise entre 9 et 100 kW (T4).

Sortie du statut de déchets de broyats d'emballages en bois

Autre mesure attendue : Ségolène Royal a confirmé la signature de l'arrêté relatif à la sortie du statut de déchets de broyats d'emballages en bois.

Du fait d'une évolution réglementaire (3) , à partir du 15 octobre 2014, les broyats de bois d'emballage ne pourront en effet être brûlés dans les chaufferies classées dans la rubrique 2910-A, qu'après avoir fait l'objet d'une sortie de statut de déchet.

Ce seront les fournisseurs de combustibles qui devront se procurer les attestations de sortie du statut de déchet. Les plateformes d'approvisionnement produisant des broyats de bois devront également mettre en œuvre cette démarche.

"Quelques mesures simples s'imposent donc à ces dernières, à commencer par l'identification d'une zone de déchargement où le bois pourra être contrôlé visuellement à réception avant d'être trié et orienté sur la plateforme vers l'aire de stockage adaptée (bois d'emballage, déchets bois, indésirables) ", précisent dans un communiqué, des acteurs du secteur (4) , les plateformes doivent, par ailleurs, s'engager dans une démarche de gestion de la qualité qui couvre l'ensemble du processus de sortie de statut de déchet".

Avant la date limite du 15 octobre 2014, les opérateurs devront a minima avoir pris contact avec un organisme accrédité, programmer des sessions de formation du personnel pour former aux nouvelles procédures et dispositions de contrôle mais également réaliser des analyses chimiques sur des échantillons pour s'assurer du respect des seuils fixés de certains composés. (Au moins une analyse conforme d'ici le 15 octobre 2014).

Lors de sa présentation du projet de loi sur la transition énergétique, Ségolène Royal a précisé que les prochains qui bénéficieront de ce changement de statut seront les déchets du bâtiment (utilisés comme matériaux de construction).

Petite hydroélectricité : zones propices et seuils existants

Ségolène Royal est également revenue sur la polémique liée à la petite hydroélectricité : elle a assuré avoir "engagé une concertation entre les hydro-électriciens et les associations de défense de l'environnement pour définir le cahier des charges d'appels d'offres permettant le développement de la petite hydroélectricité sur les zones propices et sur les seuils existants".

Concernant le biogaz, la ministre de l'Ecologie a réaffirmé le lancement à l'automne d'appels à candidature pour permettre l'implantation en trois ans de 1.500 méthaniseurs. Ces derniers seraient financés par le fonds spécial transition énergétique doté de 1,5 milliard d'euros. Les régions devraient également accompagner ce plan.

Ségolène Royal a rappelé sur le doublement du fonds chaleur sur trois ans de l'Ademe. Selon le SER, elle aurait également envisagé son utilisation pour mobiliser la ressource forestière. Des appels d'offres pour la cogénération biomasse devraient également être lancés prochainement.

Enfin, selon le SER, Ségolène Royal envisage une sortie prochaine du décret de simplification pour la géothermie de minime importance.

1. Liste des participants : Jean-Louis BAL, Président du SER Emmanuel JACLOT, Executive VP - Strategy, M&A and France EDF EN Jean-Baptiste SEJOURNE, Directeur Délégué GDF Suez Energie France Jérôme PECRESSE, Président ALSTOM Renouvelables Louis-Francois DURRET, Président AREVA Renouvelables Régis BLANC, Directeur construction, exploitation et maintenance MAIA EOLIS Jérôme BILLEREY, Directeur Général du groupe QUADRAN Energies Libres Frédéric LANOE, Président de FEE Arnaud MINE, Président URBASOLAR, Arnaud CHAPERON, Directeur des relations institutionnelles, de la prospective et de la communication TOTAL Energies Nouvelles, Cyril LE PICARD, Président de l'UCFF Kristell GUIZOUARN, Présidente d'ESTERIFRANCE Sébastien COUZY, Directeur Général METHANEO Frédéric COIRIER, Président Directeur Général de POUJOULAT Christian GUILLOU, Président d'INVICTA Jean-Marc ONNO, AAMF Damien MATHON, Délégué Général du SER2. Cette initiative de simplification des procédures environnementales pour les ICPE a tout d'abord été lancée dans sept régions : Basse-Normandie, Bretagne, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais,Picardie Champagne-Ardenne et Franche-Comté3. Transcription en droit français de la directive européenne de novembre 2010, relative aux émissions industrielles, et parution le 11 septembre 2013 du décret modifiant les règles de classement et d'approvisionnement des installations de combustion dans la nomenclature ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement)4. Le CIBE, Comité Interprofessionnel du Bois Energie, la FEDENE, Fédération des services énergie environnement, FEDEREC, Fédération des entreprises du recyclage, la FNB, Fédération Nationale du Bois, et le SER, Syndicat des énergies renouvelables

Réactions30 réactions à cet article

Une part trop belle à l'éolien terrestre et posé sur les plages coté mer.
1500 méthaniseurs et 10 000 éoliennes,
Fonds chaleur 1,5 milliards à terme (400 millions aujourd'hui)
Eolien en mer 50 à 60 milliards pour les 6 projets attribués 100 à 120 milliards pour les 6000 MW en projet.
Quand on sait que l'éolien ne sert à rien ni pour sortir du nucléaire ni pour réduire les émissions de CO2 seul le renouvelable non intermittent présente une utilité ??? Notre argent n'est vraiment pas bien utilisé.
Et toujours plus de CSPE avec en plus cette fois :"pour financer les actions de réduction de la consommation d'électricité" le tout assujetti à la TVA à 20% (il faudra bien payer les 35 millions de compteurs nommés intelligents, comme si un compteur pouvait être intelligent)

ITC78 | 30 juillet 2014 à 22h04 Signaler un contenu inapproprié

La lutte du réalisme face au dogmatisme...
Mme Royal, obéissant au lobby éolien relance un nouveau modèle de contrat d'achat éolien exactement calqué sur celui qui avait été dénoncé par la Cour Européenne.
Cette décision, purement dogmatique, prise sous le pression du SER de Jean-Louis BAL, ne fera qu'augmenter de façon dramatique le trou de nos finances publiques, trou qui pourra porter le nom du président du SER.

Tireman | 31 juillet 2014 à 09h44 Signaler un contenu inapproprié

Pour l'Europe, il sera plus utile de remplacer les vieilles centrales thermiques que d'investir dans l'éolien et le photovoltaïque.

- Entre 2004 et 2012, l'Europe a investi 590 milliards de dollars (environ 450 milliards d'euros), essentiellement dans l'éolien et le solaire.

Au total, en Europe en 2012, l'éolien et le photovoltaïque ont produit seulement 270 TWh soit 7% de l'électricité produite en Europe.

- Remplacer les 30 centrales les plus polluantes d'Europe par des centrales thermiques à haut rendement, qui émettent entre 20 et 40% de CO2 en moins, coûterait 120 milliards d'euros.

luc | 31 juillet 2014 à 10h13 Signaler un contenu inapproprié

Décidément toujours les mêmes qui s'agacent du développement des renouvelables et notamment de l'éolien.
Ah ils sont beaux ces conservateurs, très souvent peu renseignés sur la réalité des choses.
Au lieu de perdre votre temps à cracher votre venin, allez sur le terrain vous renseigner auprès de plusieurs riverains, de plusieurs parcs éoliens, demander à travailler auprès de développeurs éoliens pour vous rendre compte de la réalité.
Mais en même temps je comprends. C'est tellement plus facile de rester les fesses sur sa chaise et derrière son ordinateur.

Aurélien | 31 juillet 2014 à 14h50 Signaler un contenu inapproprié

@ Aurélie, bonjour.
Vous nous dites :
"C'est tellement plus facile de rester les fesses sur sa chaise et derrière son ordinateur."
Comment avez-vous publié votre message ?

"très souvent peu renseignés sur la réalité des choses."
Hé bien si, justement, nous sommes relativement bien renseignés.

"allez sur le terrain vous renseigner auprès de plusieurs riverains, de plusieurs parcs éoliens"
Je vous informe que bien des riverains qui avaient accepté des parc éoliens dans leur environnement en sont revenu, et qu'ils refusent majoritairement les extension imposées.
Voir récemment dans l'Aveyron.
Enfin, nous ne nous opposons pas au renouvelable, mais uniquement à l'éolien.
Ceci n'est qu'une mise au point.
Bien à vous.

Tireman | 31 juillet 2014 à 15h29 Signaler un contenu inapproprié

Les chiffres énoncés par Luc sont éloquents et ne ressortissent pas d'un quelconque venin: l'UE a effectivement besoin de choix budgétaires plus avisés pour investir dans une production d'électricité plus propre et remplacer les vieilles centrales thermiques.
Quant au rétablissement de contrats préalablement dénoncés, je recherche l'information sur l'artifice juridique qui sera déployé pour les rendre conforme. Merci pour toute information à ce sujet.

Albatros | 31 juillet 2014 à 15h35 Signaler un contenu inapproprié

Les seules énergies renouvelables utiles ont l'hydraulique et le thermique renouvelable. L'éolien ce n'est qu'une histoire de rentes aux promoteurs. Le seul argument avancé par les maires supporters est la retombée de quelques centaines d'euros de plus au budget de la commune.
Sauf que la commune voisine a les éoliennes et pas les retombées.
Une confiscation de l'espace contre de la pacotille.

ITC78 | 31 juillet 2014 à 18h04 Signaler un contenu inapproprié

Les quelques réactions qui se concentrent sur l'éolien arriveraient à nous faire oublier que notre Ministre obéit, tout autant, au lobby plus sournois des petits producteurs d'hydroélectricité, avec toutes les conséquences tant environnementales que financières, qu'il emporte.
Lobby qui s'est toujours caché derrière sa grande soeur, la grande hydroélectricité, dont l'intérêt réside par sa capacité à être mobiliser rapidement en période de pointe.
Aujourd'hui, au prétexte de la transition énergétique, c'est la spéculation et l'usure financière qui prévalent, liées à l'obligation de rachat du KW produit à des coûts supérieurs au marché.
Outre l'accroissement du déficit de la Contribution au Service Public de l'Electricité ce sont les condamnations européennes qui nous guettent en matière de directive cadre européenne et de non atteinte, voir respect, du bon état écologique des eaux.
Pendant ce temps, de nombreuses centrales continuent d'être exploitées, dans l'illégalité la plus totale, au mépris des autorisations délivrées, au nez et à la barbe des services locaux de police de l'eau et des autres usagers.
Plus insupportable encore sont les pseudos chiffres avancés par la petite hydroélectricité sur l’aspect économique et social de son potentiel développement !
Janvier 2013, souvenez-vous : CSPE: 4,9 Md€ et les consommateurs passent à la caisse. En 2012, le paiement CSPE a représenté environ 11% du prix TTC de l'électricité pour les ménages.

EauNR | 05 août 2014 à 09h22 Signaler un contenu inapproprié

Hé oui c'est sûr ça râle, personne ne veut payer le juste prix pour son électricité.
C'est vrai laisser tourner des centrales gaz et fioul revient moins cher dans l'immédiat, le changement climatique, c'est nos gamins qui le paieront.
C'est vrai le nucléaire coûte moins cher (et encore, demandons aux britannique s'ils trouvent le nucléaire pas cher avec un MWh vendu à 110 € indexé pendant 40 ans), on paie pas d'assurance, on paie à peine les déchets, on paie à peine le démantèlement, là encore, on mange gratis et on laisse l'addition aux suivants. Le renouvelable c'est le deal inverse, la génération qui installe paie, la génération suivante récupère les rentes avec une grande majorité d'installation qui fonctionnent encore.
Quand à la question du lobbying rassurez vous il est bien présent de tous les côtés, les choses sont juste en train de se réequilibrer. La France et l'UE font le choix de la diversité avec un mix énergétique EnR-Nucléire-Conventionnel et non plus basé sur 3 ressources en voie d'épuisement (pétrole, gaz et uranium).

Yann | 06 août 2014 à 14h17 Signaler un contenu inapproprié

Le renouvelable oui mais pas l'éolien intermittent et aléatoire qui pose plus de problème qu'il n'en résoud.
L'éolien fonctionne tout au plus un quart du temps en moyenne sur une année.Il nécessite donc un autre moyen de production disponible en permanence qui ne sera utilisé que 75% du temps. Développons ce moyen de production à base de matières renouvelables. Seule une production électrique non intermittente sera capable d'envisager une sortie du nucléaire, l'éolien jamais (il y a trop de jours sans vent)
Le juste prix oui mais pas l'éolien sur terre facturé presque deux fois le prix du marché de l'électricité, encore moins l'éolien en mer qui sera facturé plus de 200 euros le MWh indexable pendant 20 ans.
Le renouvelable oui au prix du marché oui pas l'éolien inutile.

ITC78 | 07 août 2014 à 08h56 Signaler un contenu inapproprié

Aléatoire ce n'est pas le mot, car la production éolienne, est tout à fait prévisible, avec 7% de marges d'erreur à 72h.
L'éolien fonctionne non pas 20 % du temps mais 80 %, vous confondez facteur de charge et durée de fonctionnement. Vous avez en partie raison sur le caractère intermittent, des capacités de réserve sont nécessaires. Celle utilisées à l'heure actuelle, permettent selon RTE d'intégrer jusqu'à 20 GW d'éolien. Aujourd'hui on est à 7GW je crois. Il y a encore de la marge avant d'hurler au loup. Sans même parler de la complémentarité avec d'autres voies de développement qui montent, l'éolien, la méthanisation, l'effacement électrique...
Et oui l'éolien plus cher, car le prix de gros de l'électricité actuel ne reflète pas son coût réel, cf mon dernier message. Dans les nouvelles capacités de production à installer le coût de l'éolien se situe entre 60 et 100 €/MWh selon les zones, soit à peu près comparable aux EPR réalisé en France, et inférieur aux EPR vendus à l'étranger (Cf rapports CRE).
Quand à l'utilité ou pas, le mieux serait que vous jetiez un oeil aux scénarios de réduction de gaz à effet de serre. Ceux qui atteignent l'objectif de division par 4 des émissions (GrDF, ADEME2050, négawatt2050) intègre tous de l'éolien entre 60 et 80 GW de mémoire.
http://bibliotheque.grdf.fr/fileadmin/user_upload/images/actualites/DNTE_scenarioGrDF_Facteur_4_avril2013.pdf
http://www.ademe.fr/bretagne/upload/chiffres_cles/fichier/57fichier.pdf

Yann | 07 août 2014 à 10h16 Signaler un contenu inapproprié

L'étude détaillée de la production éolienne du mois de juin 2014 confirme le bilan peu glorieux de cette énergie.

Avec une puissance installée de 8 480 MW, la puissance fournie est restée largement inférieure à 2 000 MW pendant une vingtaine de jours.

Source
RTE Production éolienne du mois de juin 2014.
http://img11.hostingpics.net/pics/271091Eolien062014.png

luc | 07 août 2014 à 13h41 Signaler un contenu inapproprié

Oui et...quelle importance, lorsque le coût du MW EPR installé (+ démantelé, sous réserve que les coût de démentellement soit bien évalué) coûte 6x plus cher que le cout du MW éolien ?
Cela est bien bien connu ça s'appelle le facteur de charge, et il n'y a rien de surprenant ni de décevant là dedans, l'éolien garanti une puissance minimale avec le foisonnement de l'ordre de 10 à 20 %. 1000 MW éolien fournissent quasiment le même service que 100 à 200 MW de thermique à flamme en continu. Et puis il y a des émergences de puissance qu'il faut gérer soit en réduisant du pilotable (économie sur les réserves hydro-électriques) soit à plus long terme en stockant le surplus (sous forme hydrogène+méthane, tel que décrits dans ADEME, négawatt et grdf).
Ce vieux débat de l'intermittence, les 3 scénarios évoqués l'ont déjà abondamment traité avec des simulations horaires sur des décennies. Que l'éolien ne fonctionne pas seul, rien de nouveau en revanche le déploiement simultané avec de la cogé biogaz/bois, du photovoltaique, de l'hydraulique, de l'effacement électrique, équilibre bien le réseau.
D'autres l'ont également démontré cf : les travaux de kombikraftwerk et Energyrichjapan

Yann | 07 août 2014 à 15h12 Signaler un contenu inapproprié

L'importance Yann ?
C'est que l'éolien n'est qu'une imposture du point de vue écologique.
Il n'est que le faire-valoir de financiers qui se parent d'une pseudo vertu écologique, alors que leur seul but est de faire un maximum de fric en un minimum de temps.
De plus, ce type d'EnR a un impact désastreux sur le patrimoine paysager que nous a légué nos ancêtres, et que nous nous devons de transmettre à notre tour.
Ne peut être considéré comme crédible, et donc valoir des sacrifices, QUE les EnR donc le facteur de charge est au minimum égal à celui du nucléaire, et voir supérieur (Géothermie).
Enfin, une utilisation plus rationnelle des énergies peut permettre l'économie de 2, voire 3 réacteurs nucléaires, chose impossible, même en multipliant vos moulinettes.
Voilà où est l'importance.
En résumé, ras-le-bol de subir Beaubourg dans notre monde rural.

Tireman | 07 août 2014 à 17h57 Signaler un contenu inapproprié

L'électricité ne se stocke pas et ne se stockera pas avant longtemps. Toutes les techniques sont connues et aucune n'a été développée alors qu'elles auraient pu réduire le nombre de centrales électriques et réguler les fortes variations liées à une demande qui passe de 1 à 3 entre l'étiage du mois d'aout et les pointes de l'hiver. Le coût est rédhibitoire. ADEME peut faire tous les scénarios possibles quand il n'y a pas de vent, il n'y a pas de vent et la nuit, il n'y a pas de soleil et les nuits sans vents les ENR intermittentes sont à zéro.
Pour se faire une idée de l'absence de foisonnement du vent et de ses variations vertigineuses et incessantes, il suffit de regarder le données de production disponibles sur eC02mix de RTE.
En février 2012, hiver du record de consommation >100000MW, la puissance éolienne est passée à moins de 200 MW sur une puissance installée de 7400 soit moins de 3%. Si on utilise l'hydraulique pour soutenir les éoliennes les barrages seront vides quand on en aura besoin. Donc il faut développer le thermique pour compenser les éoliennes absentes pour 75% de la production. Ce thermique peut être fossile (centrales à gaz) mais devrait être renouvelable et de mon opinion, c'est lui qu'il faut développer en premier et exclusivement si on veut réduire le parc de centrales nucléaires. L'éolien ne sert donc à rien et en plus on risque d'émettre plus de C02 comme en Allemagne.
Emissions de C02 en Allemagne 760 millions de tonnes en France 346 millions

ITC78 | 07 août 2014 à 22h08 Signaler un contenu inapproprié

L'électricité se stocke indirectement avec des STEP et des barrages de lac. Les nouvelles capacités de stockage ne seront nécessaires que lorsque l'on dépasse les 20-30 % d'énergies d'intermittentes, et ça vous le trouverez y compris chez des scénaristes pro-nucléaires. De tels taux de couverture ne pourront industriellement même avec la meilleur volonté du monde pas arriver avant 2030 laissant largement le temps aux nouvelles filières de stockage de devenir compétitive.
Ademe, négawatt grdF, kombikraftwerk energy rich japan modélisent à partir d'historiques météo les conditions extrême quand ni vent ni soleil. Lisez attentivement l'excellente FAQ négawatt. C'est assez bien expliqué avec du chiffre à la clé.
L'hydraulique a l'avantage d'être complémentaire à l'éolien. Elle contribue à compenser les déficit de production et absorbe les pointes de production. Fonction qu'elle assure déjà avec le nucléaire, la journée le nucléaire ne peut physiquement couvrir les pointes. Et la nuit il faut évacuer de l'excédent de production. Ca fonctionne à peu près pareil dans un scénario 100 % EnR avec parfois besoin de sources complémentaire le biogaz, qui vient justement faire l'objet d'un appel pour 1500 projets.
Pour l'amalgame, éolien = CO2, outre les diffences de population et d'industrie, c'est important de voir le trajet, notamment objectif Kyoto -25%/1990 pour l'allemagne (malgré l'éolien!) contre -8% en France

Yann | 08 août 2014 à 14h24 Signaler un contenu inapproprié

De l'axiome : pourquoi faire simple quand on peur faire compliqué.
Par nature, la fonction d'une retenue hydroélectrique est de fournir du courant par turbinage.
Le réservoir est rempli par un ou plusieurs cours d'eau.
Si je suis le système préconisé par Yann, on va donc créer une ribambelle de retenues annexes pour garder en réserve de l'eau pour créer de l'électricité déjà créé ???
Et en plaine, on va peut-être créer des reliefs artificiels pour obtenir une déclivité nécessaire au turbinage ???
Amusant.

Ensuite, toujours d'après Yann, l'Allemagne aurait réduit son émission de CO² de 25% en 1990, contre 8% pour la France dans la même période.
Il est tout de même notable, mon cher Yann, que l'Allemagne est toujours le N°1 en matière de CO² en Europe, alors que la France est au fond du classement.
Cela prouve simplement que l'Allemagne a à fournir un effort bien plus important que la France en matière d'émission de CO².
Et il est bien certain que l'abus d'éolien, avec le corolaire thermique fossile n'arrange pas sa situation.
C'est bien mieux quand on remet les paramètres dans le bon ordre...

Tireman | 08 août 2014 à 15h57 Signaler un contenu inapproprié

Quand aux méchants vilains pas beaux développeurs éolien qui ne pensent qu'au fric, je ne résiste pas à l'envie de vous citer les deux principaux développeurs en France : EDF-EN et ses filiales et GDF-suez et ses filiales.
Sachant que c'est aussi l'une des rares filières, ou madame michue ou même vous même avez aussi le droit de vous "en mettre plein les poches", en prenant des parts dans des parcs, via des structures d'investissement citoyen type Energie partagée.

Yann | 08 août 2014 à 16h06 Signaler un contenu inapproprié

STEP: il y en a trois en France et aucune possibilité d'en faire d'autres (il faut deux barrages). L'intermittence on pourrait aussi dire la non disponibilité de l'éolien, c'est tous les jours et maintenant. En Allemagne le niveau garanti de disponibilité de l'éolien+PV serait de 5,1 GW pour une puissance ENR intermittente de 70 GW installée, si tout pouvait être lissé par STEP (capacité de pompage turbinage infini). Un gaspillage monstre d'investissements.
Les valeurs que j'ai indiqué pour la France sont issues de relevés RTE donc effectivement mesurées. Dans ses simulations, ADEME tient compte d'un foisonnement qui n'existe pas dans la réalité.
L'hydraulique ne peut être complémentaire à l'éolien dans la mesure ou la quantité d'eau dans les barrages n'est pas infinie. Ces barrages déjà forts utiles dans l'équilibre du réseau avant l'implantation des éoliennes seront détournés au détriment de leur rôle indispensable de régulation globale, en augmentant sensiblement le risque de Black out.
Projet biogaz: 1500 méthaniseurs à injecter au réseau gaz.
Il faudrait développer rapidement des ENR non intermittentes donc disponibles à la demande et non pas des éoliennes qui sont somme toute inutiles.
Pensez vous judicieux d'arrêter une production ENR non intermittente pour laisser travailler une ENR intermittente au gré des vents.

ITC78 | 08 août 2014 à 16h49 Signaler un contenu inapproprié

En Allemagne, les émissions de CO2 liées à la production d'électricité et de chaleur sont stables depuis 1990, autour de 300-340 millions de tonnes de CO2 par an.

Ces émissions sont reparties en hausse depuis 2009.

La baisse des émissions de CO2 est la conséquence de la baisse (parfois très importante) des émissions de l'industrie, du secteur résidentiel et du secteur tertaire.

Voir
Emissions de CO2 de la production d'électricité et de chaleur en Allemagne 1990-2012
Agence européenne pour l'environnement.
http://img11.hostingpics.net/pics/188643GermanyCO2.png

luc | 08 août 2014 à 17h29 Signaler un contenu inapproprié

Luc : je confirme bien mes dires à partir de 3 sources différentes
http://www.eea.europa.eu/publications/ghg-trends-and-projections-2012/germany.pdf
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rep_climat_2012.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/C3%89missions_de_dioxyde_de_carbone#.C2.A0Allemagne
Pour post 2010 je connais pas les données, mais c'est pas complètement impossible qu'il y ait une hausse du CO2, ce qui n'aime pas l'éolien en tirerons les conclusions qu'ils veulent ceux qui regardent le prix de l'énergie verrons la compétitivité du charbon face au gaz, les centrales gaz ont moins tourné au profit de celles au charbon.
Oui dans l'absolue les émissions allemandes restent plus élevées mais, population plus grande, PIB et industries sidérugiques plus importantes, et pas de virage énergétique amorcé dans les années 70, donc un gros passif au charbon.

Autre remarque, si vous regardez sur wikipedia, la production électrique de l'allemagne, la france, l'espagne par exemple vous verrez systématiquement une tendance à la baisse de la consommation de fossiles+nucléaire, corrélée à la montée en puissance de l'éolien.
Visiblement on a pas vidé les barrages, on a pas surconsommé du gaz.
Les problèmes qui vous inquiètent sont à craindre avec des taux de pénétration éolien de l'ordre de 20%, de mémoire d'après plusieurs analyses dont RTE.

Yann | 09 août 2014 à 02h38 Signaler un contenu inapproprié

Tireman, le pompage turbinage, est déjà indispensable, car si vertueuse l'énergie nucléaire soit elle, elle ne module pas on est obligé de turbiner en heure de pointe et de pomper lorsque le nucléaire surproduit. Des STEP il ne s'en installera plus énormément. Et personne n'a dit que c'était le seul moyen. On a de quoi voir venir, mais dépassé les 20 GW éolien en France, il va falloir coupler à d'autres option. La difficulté quand on parle énergie renouvelable, c'est qu'on peut pas trop faire dans le raisonnement simpliste. La encore jetez un oeil à la FAQ, nous gagnerons certainement du temps.
Evidemment techniquement d'un point de vue réseau je préférerait des sources énergétiques non intermittentes. En priorité il faudrait déglinguer celles qui émettent du CO2 je pense que là on se retrouve tous. On est en quête d'un nouveau modèle énergétique, pas seulement la france mais tous les pays. Le modèle du tout nucléaire est dépassé : trop cher, courbe d'apprentissage négative, trop de génération suivante qui trinquent, trop de risques, on sait à peine le démanteler, on sait pas quoi foutre des déchets, on sait pas l'assurer, moralité depuis plus de 10 ans, c'est le déclin de la filière. Il est clair que cette option, n'est ni généralisable à la maille mondiale.

Yann | 09 août 2014 à 02h58 Signaler un contenu inapproprié

"les deux principaux développeurs en France : EDF-EN et ses filiales et GDF-suez et ses filiales."
Bien sur Yann.
Les "Certificats verts", vous avez entendu parler ?

Tireman | 09 août 2014 à 09h21 Signaler un contenu inapproprié

Ce petit ton péremptoire commence à être légèrement agaçant, surtout quand l'échange se limite à livrer des opinions personnelles, non étayées par des faits/données réelles.
Bref.
Aucun rapport avec les certificats verts, c'est bien de puissance installée/en cours d'exploitation dont je parlais. Quelques éléments chiffrés alors :
http://www.gdfsuez.com/wp-content/uploads/2012/11/130614-DP-GDF-SUEZ_Eolien_Juin2103.pdf
http://www.greenunivers.com/2009/11/repere-parcs-eoliens-terrestres-france-26528/
http://www.edf-energies-nouvelles.com/wp-content/uploads/2013/04/EDFEN_RA_2011_2012_FR_DEF_upd_BD.pdf

yann | 11 août 2014 à 10h12 Signaler un contenu inapproprié

@ Yann

Vous n'utilisez pas la bonne statistique

Pour l'agence européenne de l'environement, les industries de l'énergie ce n'est pas seulement la production d'électricité.

Voici les chiffres détaillés pour l'Allemagne

1990
Industries de l'énergie : 414,9 millions de tonnes de CO2
dont production d'électricité et de chaleur : 335,8 millions de tonnes de CO2

2007
Industries de l'énergie : 385,5 millions de tonnes de CO2
dont production d'électricité et de chaleur : 345,7 millions de tonnes de CO2

Entre 1990 et 2007 effectivement, en Allemagne, les émissions de CO2 des industries de l'énergie ont diminué.

Mais, cette baisse ne concerne pas le secteur production d'électricité et de chaleur.

Voici l'ensemble des chiffres détaillés pour tous les pays européens

Emissions de CO2 par secteur 1990-2007
Agence européenne pour l'environnement
http://ec.europa.eu/energy/publications/doc/statistics/ext_co2_emissions_by_sector.pdf

luc | 11 août 2014 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

Effectivement le gros de la diminution est sous l'intitulé : -Other Energy Industries, mais je ne vois pas bien de quoi il s'agit.
Mais là encore c'est un peu contradictoire avec ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lectricit%C3%A9_en_Allemagne#Production
Comme je l'ai mentionné plus haut, l'analyse en CO2 pose le problème qu'il y a un net regain de consommation de charbon partout en europe suite à l'effondrement du prix de matière première, celui ci vient partout en substitution des autres fossiles et ça c'est pas bon pour les émissions.
Considérant également que l'allemagne gère une double contrainte, ils ont choisit de sortir en priorité d'une nucléaire à une vitesse accélérée.
C'est le renouvelable qui vient principalement en substitution, mais vu le rythme de sortie, il leur sera extrêmement difficile au renouvelable d'y arriver seules (surtout dans un contexte où leur consommation électrique continue d'augmenter). Pour le coup c'est un choix tout à fait critiquable

Yann | 11 août 2014 à 13h08 Signaler un contenu inapproprié

Les "Other Energy Industries" sont les industries qui fournissent le carburant (pétrole, gaz et charbon) aux centrales et aux raffineries.

C'est à dire principalement les compagnies pétrolières et minières.

Voici la définition, en anglais, de l'agence européenne de l'environement.

The emissions from other energy industries comprise combustion emissions arising from the energy-producing industries own (on-site) energy use not mentioned above. This includes the emissions from own-energy use in coal mining and oil and gas extraction.

Source
Full report: end-user GHG emissions from energy [7.0 MB], page 25
http://www.eea.europa.eu/publications/end-user-ghg-emissions-energy

luc | 11 août 2014 à 16h15 Signaler un contenu inapproprié

L'Allemagne a développé une puissance d'environ 70 GW intermittente soit à peu près l'équivalent de la puissance électrique fissile en France et continue à augmenter ses émissions de C02.
Dans la mesure où l'intermittent doit absolument être compensé les nuits sans vent pour assurer la sécurité de l'approvisionnement des usagers, il faut des capacités thermiques quasi équivalentes et facilement mobilisables qui sont le charbon (anciennes centrales) et le gaz (turbine à gaz), tout deux gros émetteurs de c02
La seule solution pour réduire ces émissions est le déploiement du thermique renouvelable capable de produire à la demande. L'éolien et le PV ne sont donc d'aucune utilité pour faire évoluer la situation catastrophique des émissions de CO2 dans laquelle se trouve l'Allemagne. Et les partisans de l'éolien veulent reproduire cette erreur en France, sans aucune justification, en faisant dépenser des milliards pour quasiment rien.
La solution serait économie d'énergie et développement du thermique renouvelable au fur et à mesure de la mobilisation de la ressource en France.
Au lieu de cela avec l'éolien on fait croire que l'on pourra gaspiller l'électricité comme avant en captant du vent et certains font croire à une sortie du nucléaire alors qu'elle n'est envisageable là encore qu'avec du thermique renouvelable même s'il faut du temps et beaucoup de travail pour y arriver. La case éolienne est inutile au contraire l'argent nécessaire ne sera pas disponible à cause de l'éolien

ITC78 | 12 août 2014 à 16h55 Signaler un contenu inapproprié

En matière d'énergie renouvelables je voudrais insister sur le potentiel colossal qu'il nous reste à équiper en Hydroélectricité de très petite puissance.
Je parle de puissances comprise entre 1 et 50 KW.
80 000 moulins à restaurer en France, plus de 100 000 sites à équiper sur de très petits ruisseaux ou cours d'eau.
Bref un potentiel représentant la production de plusieurs centrales nucléaires.
L'énergie la plus écologique et la plus régulière des ENR.
Une énergie dont l'impact environnemental est bénéfique vu les faibles puissances mise en jeu.
Cette énergie peut être produite en autoconsommation en complément du réseau EDF et ainsi réduire la facture et les pointes sur le réseau à certaines heures.
Cette énergie est surtout disponible en hiver là ou la consommation est la plus sollicité.
Malheureusement des lois très contraignantes sur l'eau qu'on fait élaborer des lobbys en faisant pression sur les gouvernements ont anéanti tout projet.
Ainsi on veut supprimer tous les seuils de moulins plus que millénaires sous prétexte de continuité 'écologique, et interdire toute constructions de pico-centrales.
Il faut également signaler les retombées bénéfique que représente cette énergie pour booster nos entreprises et réduire le chômage.

Alors Mesdames, Messieurs les décideurs ne bridez pas, ne découragez pas la meilleure, la plus écologique, et la plus ancestrale des ENR qu'est l'énergie faite par la force de l'eau.

KW12 | 17 août 2014 à 06h25 Signaler un contenu inapproprié

Si on libérait la très petite Hydroélectricité de puissance (1 à 50 KW) en abrogeant ces lois restrictives.
On pourrait restaurer et équiper ces 200 000 sites sur 5 ans ce qui permettrait une importante économie d'énergie en produisant en autonome.
Les bénéfices seraient bon à la fois pour l'état rentrée fiscale de plus de 200 millions d'Euros/an vue la TVA récupérée sur l'achat de matériel et des prestations, et pour le contribuable baisse de la CSPE.
Très bénéfique aussi pour relancer l'économie du pays.
La CSPE ne devrait pas exister il est aberrant de faire payer le contribuable pour le développement des ENR.
Par contre il faut donner la possibilité aux contribuables quand ils le peuvent d'investir eux même et avec leur fond dans les ENR.
Bref Arrêter avec la politique de la carotte et du bâton.
La force de l'eau pour produire de l'énergie à été utilisé pendant des millénaires sans le moindre dégât sur l'environnement, et maintenant sous prétexte d'écologie on voudrait anéantir cette énergie!
On marche sur la tête non!

KW12 | 22 août 2014 à 06h23 Signaler un contenu inapproprié

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