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Actu-Environnement

L'Antarctique

Un partenariat pour mieux préserver l'Antarctique Actu-Environnement.com - Publié le 02/09/2003
Un partenariat pour mieux préserver...  |    |  Chapitre 3 / 11
Situé entre le 65è parallèle et le pôle Sud, l’Antarctique couvre une surface de 13 millions de km2 soit l’étendue de l’Europe. Seuls 2% des terres sont libres des glaces. Ce continent représente à lui seul 90% des glaces du globe.

Le continent baigne dans les eaux de l’océan Austral, lui-même entouré par le courant circumpolaire (encerclant le cercle polaire). Ce courant isole totalement le continent Antarctique et repousse l’influence des eaux plus chaudes, situées à des latitudes plus basses. Il est à l’origine de la formation de cet immense continent glacé.

Des masses d’eau gigantesques en provenance de toutes les régions du globe y sont en permanence brassées, faisant de l’océan Antarctique un acteur irremplaçable de l’équilibre climatique de la planète.

Sur la zone côtière, on trouve du lichen, des mousses sur les rochers, des algues sur la glace ou dans les eaux gelées.

Dans la mer, se développe un phytoplancton abondant qui servira de nourriture au krill, lui-même nourriture indispensable de presque toutes les espèces, notamment les baleines.

La faune possède des caractéristiques singulières : les espèces sont peu nombreuses (comparées aux milieux chauds) et ne se nourrissent pas sur Terre mais à partir des ressources de l’océan.

Les eaux australes entourant l'Antarctique offrent en revanche un abri de choix à de nombreux oiseaux (manchots), mammifères marins (dauphins, phoques, etc.) poissons et invertébrés (calmars).

La spécificité des écosystèmes Antarctiques offre à la recherche un nouveau champ multidisciplinaire. En effet, les observations menées dans ce domaine spécifique permettent de mieux appréhender des phénomènes fondamentaux d’adaptation de la faune et de la flore à l’environnement géophysique. Dans ce contexte climatique, difficile, une espèce mise à mal met beaucoup de temps à se régénérer.

L'Antarctique est aperçu pour la première fois en 1820 par Fabian von Bellingshausen (Russie) qui est, sans le savoir, le premier homme à découvrir ce continent. Il deviendra l’objet d’une sévère compétition internationale.

Pourtant, lorsque Ross, Dumont d'Urville et Wilkes mènent les premières grandes expéditions scientifiques en Antarctique, il n’est pas encore question de rivalités entre pays. On loue le courage d’initiatives individuelles face à l’environnement hostile du continent blanc. Avec la chasse au phoque, à l’éléphant de mer et à la baleine, les conflits d’intérêts éclatent. Au fil des années, les Etats cherchant à s’approprier l’Antarctique tentent d’affirmer leur présence à travers une série d’actions allant de la mesure administrative à l’occupation du terrain : décrets, permis de pêche et de chasse, actes de délimitation territoriale, nomination de responsables du courrier, missions d’exploration, relevés cartographiques et topographiques, commémorations historiques et l’établissement de bases scientifiques.

Les intérêts économiques des différents « occupants » ont fini par rendre nécessaire la mise en place d’une juridiction territoriale, assortie de traités pour la protection de l’environnement.

L’Antarctique est un cas unique car ce continent est régi depuis près de 40 ans par ce traité international. C’est pourquoi il ne peut pas être administré ou contrôlé comme un territoire relevant d’une souveraineté nationale.

Pour modifier les règles, il faut l’accord unanime de tous les pays signataires du Traité. Les règles du Traité sur l'Antarctique peuvent être complétées par des mesures qui sont adoptées par les Parties Consultatives et sont prises par consensus.

Ce continent fournit un champ d’observation irremplaçable qui concerne toute l’humanité. Il doit donc faire l’objet de mesures de conservation exceptionnelles. Devant la nécessité de protéger cette terre, dernier bastion de la vie sauvage.

© Tous droits réservés Actu-Environnement
Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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