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Actu-Environnement

La date limite de remise des demandes de reconnaissance des Agendas 21 locaux est repoussée au 31 octobre

Suite à la création d'un cadre de référence pour la mise en place des Agendas 21 locaux, le MEED a lancé en août dernier un appel à reconnaissance des projets déjà réalisés. La date de remise des dossiers est repoussée au 31 octobre prochain.

Gouvernance  |    |  F. Roussel
Conformément aux engagements pris à la conférence de Rio en 1992 et déclinés dans sa Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD), la France doit favoriser la mise en place de 500 Agendas 21 locaux sur la période 2003-2008. Malgré la création en février dernier d'un observatoire national des Agendas 21 locaux, il est encore difficile de savoir exactement le nombre d'Agenda 21 mis en place par les collectivités. Dans le dernier bilan de la Stratégie Nationale de Développement Durable, le MEDD annonçait plus de 200 collectivités déjà engagées mais sans certitude.
C'est pourquoi le Ministère de l'Écologie et du Développement Durable a créé en août dernier un cadre de référence pour encourager la mise en place d'Agenda 21. Il souhaite surtout rassurer les collectivités réticentes ou dubitatives à travers un certain nombre de lignes directrices ou d'objectifs à conserver en tête lors de la création d'Agenda 21 : lutte contre le changement climatique ; préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ; cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre générations ; épanouissement de tous les êtres humains ; dynamiques de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.
Ce cadre de référence a été accompagné d'un appel à reconnaissance afin de valider les Agenda 21 déjà mis en place ou en cours de création. Les projets répondant de manière satisfaisante au cadre de référence seront déclarés « Agenda 21 reconnu ». Alors que l'appel à reconnaissance prévoyait une date limite de dépôt des dossiers pour le 16 octobre 2006, le ministère a annoncé que cette date était repoussée au 31 octobre prochain.
Ainsi les collectivités ont jusqu'à cette date pour déposer leur dossier en vue de « prouver » que leur agenda 21 répond aux objectifs de développement durable.

Sur le terrain il n'existe pas de modèle unique d'Agenda 21. Ce n'est qu'un outil qui doit permettre de définir et déployer une politique de développement durable sur un territoire défini. Un agenda 21 peut se mettre en place à l'échelle d'une ville, d'une communauté de commune, d'un département ou d'une région. Chaque territoire élabore sa propre politique de développement en accord avec son histoire, sa culture, ses moyens mais aussi ses voisins… Concrètement l'Agenda 21 se traduit par un programme d'action. Ce programme est élaboré après une première étape d'analyse, d'observation et de discussion portant sur le territoire, son fonctionnement et ses nombreux acteurs. Par exemple, la communauté de communes Nantes Métropole qui travaille sur son agenda 21 depuis avril 2004, a débuté sa réflexion par un diagnostic afin de définir le profil de l'agglomération. Pour cela, elle a conduit une analyse documentaire, des enquêtes auprès des élus, des agents locaux, des citoyens... Cette analyse a permis de mettre en évidence les points forts de la communauté et les domaines à valoriser mais aussi les domaines à renforcer voir à explorer. Elle s'est donc aperçue qu'elle devait aller plus loin dans la mise en débat des politiques publiques ou encore l'égalité devant l'emploi. Toutes les actions d'améliorations ou de renforcement seront regroupées dans le programme d'action qui sera finalisé à la fin de l'année.
Finalement, l'Agenda 21 est bien plus qu'une simple procédure, c'est une nouvelle façon de penser qui englobe plusieurs domaines, plusieurs acteurs et plusieurs générations. Pour Ronan Dantec, vice-président de Nantes Métropole en charge de l'Agenda 21, le développement durable impose la mobilisation de la collectivité dans sa capacité à développer des politiques publiques, mais aussi celle des citoyens dans leurs propres gestes quotidiens.

Pour Nantes Métropole ce programme se traduira par 21 chantiers : du plan climat territorial à un atelier sur la densité urbaine en passant par un pôle international en commerce éthique et équitable, un projet communautaire de l'énergie ou encore un plan de réduction des consommations de pesticides dans l'agglomération.
Mais une fois le programme d'actions défini, reste encore à le mettre en œuvre. C'est à ce moment-là que l'Agenda 21 débute réellement.

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