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Eoliennes et centrales hydroélectriques au Quebec

Le Groupe Axor qui exploite des parcs éoliens au Québec propose de jumeler les éoliennes aux centrales hydroélectriques.

Energie  |  
Le Groupe Axor qui exploite des parcs éoliens au Québec propose de jumeler les éoliennes aux centrales hydroélectriques.

Une Centrale hydroélectrique est une centrale de production d'électricité dans laquelle le flux crée par l'eau amenée par écoulement libre (canaux) ou par des conduites en charge (conduites forcées) actionne la rotation des turboalternateurs, avant de retourner à la rivière. C'est une forme d'énergie renouvelable, propre et non polluante.

L'énergie éolienne est l'énergie produite à partir de la force du vent sur les pales d'une éolienne. Lorsque le vent se met à souffler, les forces qui s'appliquent sur les pales des hélices induisent la mise en rotation du rotor. L'énergie électrique ainsi produite peut être distribuée sur le réseau électrique grâce à un transformateur.

Cette technique, déjà recommandée par Greenpeace et également promu par le constructeur éolien Hélimax ainsi que l'association canadienne de l'énergie éolienne, permettrait quand il y a du vent et que les éoliennes produisent de l'électricité, de remplir les réservoirs des barrages, tandis qu'en absence de vent, de continuer à produire de l'énergie électrique avec les centrales hydrauliques.

Paradoxalement , dans un mémoire déposé devant la Régie de l'énergie, le Groupe Axor, qui exploite les parcs éoliens de Matane et de Cap-Chat, soutient que la performance des éoliennes n'est pas à la hauteur du rendement prévu par les experts.

Le directeur général du TechnoCentre éolien, Jean Desrosiers, précise que l'étude du Groupe Axor ne tient pas compte des nouveaux sites où le potentiel éolien a été ciblé et ne croit pas que les affirmations du groupe Axor décourageront les promoteurs d'énergie éolienne.

Le groupe Greenpeace soutient que la nouvelle technologie des éoliennes permettra de meilleures performances.

Les aérogénérateurs, que le groupe exploite, utilise la technologie dite « à pas fixe » qui ne permet pas aux pales de modifier leur position en fonction de la vitesse des vents, faisant chuter le rendement et donc la production des machines.

Réactions3 réactions à cet article

impact des barrages

je suis tout à fait d'accord avec l'implantation d'éoliennes pour produire de l'électricité, cependant les coupler avec les barrages ne me semble pas une bonne solution.
vous dites dans cet article que "Une Centrale hydroélectrique [...] est une forme d'énergie renouvelable, propre et non polluante". je ne suis pas d'accord: en effet, un barrage c'est une grosse modification de l'écosystème :

* en amont : création d'une zone d'eau lente là où il y avait de l'eau courante, donc modification des espèces présentes (végétales et animales), favorisation de la sédimentation, création d'un zonage thermique (eau chaude en surface et froide en profondeur)...

*en aval : débit naturel du cours d'eau très réduit ce qui pose des problèmes de survie des espèces; lors de lachers d'eau, se produit un choc thermique, car souvent l'eau provient d'un seul point et a une température bien différente de celle du cours d'eau.

de plus le barrage constitue une barrière infranchissable pour les poissons et autres espèces migratrices des cours d'eau.

aussi, les barrages ne semblent pas la meilleure solution pour produire de l'électricité en respectant l'environnement. la solution serait de faire plutôt des barrages à petit volume d'eau retenue, contrairement à ce qui se fait actuellement.

mel | 24 mai 2004 à 13h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:impact des barrages

Mel à tout à fait raison.
La production d'énergie hydroélectrique n'est pas réellement sans impacts sur l'environnement.

J'ajouterais aux impacts cités par mel, l'accumulation de sédiments au fond du barrage, qui devient un point de concentration des différents polluants rejetés en amonts et qui lors de lachés de barrage pollue le cours d'eau en aval.

En ce qui concerne les poissons migrateurs, malgré les passes à poissons, l'impact est non négligeable et pas encore résolue.
Peu de barrages sonrt efficacement équipés et peu de solution existe pour les civelles (petit des anguiles qui dévalent) et d'autres poissons juvéniles.

De plus il n'existe encore aucune réelle gestion de la ressource en eau et donc aucune prise en compte des impacts cumulés sur la migration de ces espèces.

Enfin, certaines centrales fonctionnent en éclusée, ce qui modifie le régime d'écoulement du cours d'eau et peu présenter des dangers pour les autres usagers du cours d'eau (c'est le cas aussi des lachés de barrage).

Donc la production d'énergie hydroélectrique dans ces conditions est loin d'être une ressource d'énergie propre car les cours d'eau sont des milieu de vie et non pas des canalisation d'eau!

NodeR | 08 juin 2004 à 15h21 Signaler un contenu inapproprié
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Anonyme | 19 mai 2006 à 09h44 Signaler un contenu inapproprié

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