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L'Association des régions de France se penche sur la question des agrocarburants

L'ARF publie une étude d'évaluation des différentes approches méthodologiques évaluant l'impact environnemental des agrocarburants. Le but ? Y voir plus clair dans la jungle de résultats et d'études parfois contradictoires.

Energie  |    |  S. Fabrégat
   
L'Association des régions de France se penche sur la question des agrocarburants
© Monregard
   
Après la vague d'enthousiasme qu'ont suscité les agrocarburants dans un premier temps, l'heure est aujourd'hui à la retenue. Les eurodéputés se sont prononcés le 11 septembre dernier en faveur d'un abaissement du recours aux agrocarburants, suivant une décision semblable des ambassadeurs des 27 pays de l'Union européenne. Jeudi, c'est l'Association des régions de France qui appelait à la prudence sur le sujet en publiant les résultats d'une étude d'évaluation sur les différentes méthodes d'analyse de l'impact environnemental de ces carburants « verts » confiée au Centre d'énergétique des Mines de Paris. L'idée : éclairer la prise de décision des élus régionaux quant à un sujet complexe, où louanges et critiques se côtoient régulièrement. Ou comment y voir clair dans une jungle d'études qui tantôt vantent les mérites environnementaux des agrocarburants, tantôt tirent le signal d'alarme quant à ses méfaits…
Treize études réalisées en France et à l'étranger analysant le bilan environnemental de différents agrocarburants ont ainsi été décortiquées afin de comprendre l'origine de la disparité des résultats. Une disparité significative puisque selon les études, le bilan énergétique de l'éthanol peut varier de 0,7 à 5 unités, celui du biodiesel de 1 à 7 et le bilan carbone de 0 à 80 % d'émissions évitées, selon Anthony Benoist, ingénieur au Centre Energétique et Procédés des Mines de Paris.

La méthodologie en question

A la base de la variabilité voire des contradictions de ces résultats se pose des différences méthodologiques. L'analyse de cycle de vie (ACV) est la méthode utilisée dans les 13 études passées au crible. A l'origine, les ACV ont été utilisées pour analyser des systèmes industriels figés. Dans le cas du vivant, l'ACV introduit de l'incertain, d'où la variabilité et les contradictions selon les études, analyse Assaad Zoughaib, chef de projet au centre Energétique et Procédés des Mines de Paris. Cette étude comparative permet de souligner la limite de la méthodologie, dans le sens où celle-ci n'est pas parfaitement adaptée au monde agricole, précise Florence Jacquet, directrice de recherche à l'INRA Versailles-Grignon. Pertinence des données d'entrée, différences dans les méthodes de calcul, notamment au niveau de l'affectation des impacts, sont à la source de la variabilité des résultats.

Autre point relevé par l'analyse : la plupart des études menées aujourd'hui sur les agrocarburants ont pour but d'analyser les émissions de gaz à effet de serre de ces carburants et leur participation à l'indépendance énergétique. De ce fait, les ACV réalisées à l'heure actuelle sur les carburants végétaux se sont généralement restreintes au renseignement de deux types d'indicateurs : les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre des filières, indique le rapport. Faisant l'impasse sur d'autres problématiques essentielles : la nature des sols, leur changement d'affectation ; la préservation de l'eau…
La production d'agrocarburants reposant sur l'exploitation de systèmes vivants, il est pourtant indispensable de prendre en compte ces autres paramètres afin de mieux appréhender les impacts environnementaux de ces carburants végétaux, note l'étude.

Juger au cas par cas : le contexte local privilégié

Derrière un même agrocarburant, il y a des procédés différents. Ce n'est pas le produit qui doit être évalué mais le procédé, explique Florence Jacquet. Et pour évaluer de manière plus fine le bilan environnemental, l'étude du contexte local est nécessaire.

“ Derrière un même agrocarburant, il y a des procédés différents. Ce n'est pas le produit qui doit être évalué mais le procédé ” Florence Jacquet (INRA)
Selon le mode de culture, de production, d'utilisation des carburants végétaux, leur bilan environnemental peut s'avérer positif ou négatif. En effet, selon la nature des sols et la manière de les cultiver (mode d'exploitation énergivore ou pas), selon la quantité d'intrants utilisés, selon la pression exercée sur la ressource en eau mais aussi selon le mode de transformation des végétaux, le mode de transport des matières premières et une valorisation plus ou moins complète de co-produits, une filière sera vertueuse ou au contraire néfaste pour l'environnement. C'est donc au cas par cas qu'il faut se prononcer, conclut l'ARF. Il ne peut pas y avoir de réponse définitive et globale. Certaines pratiques qui sont bonnes dans un endroit, peuvent s'avérer mauvaises ailleurs. Nous avons besoin de réfléchir de manière plus fine, note Didier Jouve, président de la Commission Développement durable et environnement à l'ARF.
Pour Alain Rousset, président de l'ARF, l'exemple même d'une filière vertueuse est celui de la canne à sucre à la Réunion : l'ensemble de la plante est transformé, sur place, en circuit très court. Peu d'intrants sont utilisés, la pression sur la ressource en eau est limitée. Enfin, cette filière soutient l'économie locale.
Partant d'un tel constat, l'ARF juge l'échelon local pertinent pour décider de la mise en œuvre ou pas d'une politique de soutien aux filières d'agrocarburants. D'ici la fin de l'année, l'association envisage de publier un guide d'aide à la décision à destination des élus régionaux.
L'association entend également communiquer les résultats de cette étude au gouvernement et à l'Union européenne et s'interroge sur le bien-fondé de l'objectif européen de 10 % d'agrocarburants d'ici 2020 : il ne faut pas penser en terme de seuil ou d'objectif quantitatif mais en terme d'objectif qualitatif, conclut Didier Jouve.

Réactions7 réactions à cet article

Faire le point indispensable, mais...

Très bonne initiative de la région Aquitaine, bravo!, mais j'espère que le coût et les résultats de l'étude ARF seront mutualisé par toutes les régions...Hopefully !
Devant la variabilité inacceptable mise en évidence, il faut effectivement faire un point d'arrêt pour: réfléchir et analyser les méthodes, bilan comparatif à l'échelle mondiale, ce qui se fait ailleurs et pourquoi, forces-faiblesses, décider mais AGIR ! Il ne faut pas rester coincé dans la retenue ! Il faut mettre des bouchées doubles pour comprendre et faire les BONS CHOIX, objectivement et en toute intégrité. Il faut QUALITATIF ET QUANTITATIF ! Ne pas rejeter le 2ème et ne viser que le 1er ! Si on a peanuts d'un super-truc ça ne sauvera pas la planète! Ne pas remettre en question dès à présent les 10% d'intégration-aux-carburants envisagés pour 2020,... mais se donner les MOYENS d'y voir clair et de pouvoir décider en connaissance de cause bien AVANT cette date...2020 c'est (que) dans 11 ans, donc faut commencer à mouliner ASAP et ne pas trainayer derrière des excuses, prétextes et échappatoires...

Guydegif(91) | 15 septembre 2008 à 10h59 Signaler un contenu inapproprié
Re:Faire le point indispensable, mais...

Bien sûr que si, il faut remettre en question les 10% d'intégration-aux-carburants envisagés pour 2020!!!

Les agrocarb. sont un désastre environnemental.

Je me permet de reproduire ci-dessous un extrait d'une analyse de cette étude par C. Berdot, référent de la campagne OGM/Agrocarburants
des Amis de la Terre-France:

" (...)Voici ce qui est écrit à propos de l'étude PWC (reprise par l'ADEME) qui a servi de base pour lancer le programme éthanol en France :

– le premier (argument), fort simple, touche à la méthode d'affectation généralement mise en oeuvre lors de l'étude des filières pétrolières. Les justifications relatives à la méthode d'affectation à appliquer à une raffinerie conduisent à retenir la méthode d'affectation énergétique, puisque le contenu énergétique constitue généralement le paramètre d'intérêt des produits [22]. L'avantage des produits pétroliers est que ceux-ci présentent des densités énergétiques, c'est-à-dire des quantités d'énergie par unité de masse, relativement similaires, ce qui implique que l'affectation massique devient une très bonne approximation de l'affectation énergétique et est donc appliquée dans un souci de simplification [21, 22].

Cette particularité des produits pétroliers n'est pas valable pour les différents produits issus des filières de carburants végétaux, ce qui implique que l'approximation entre méthodes massique et énergétique n'est également plus valable. Ainsi la recherche d'une homogénéité méthodologique entre filières pétrolières et végétales de carburants voudrait que la méthode d'affectation à employer soit énergétique, et non massique. (p.132)

Essayons de présenter les choses clairement.

Lors de la fabrication de l'essence, le co-produit a une densité énergétique équivalente à l'essence. On attribue donc les coûts de fabrication au pro rata de la masse, ce qui est logique puisque les deux produits ont une valeur énergétique proche. C'est cette même logique qui a été appliquée à la fabrication de l'éthanol. Mais c'est là que commence l'erreur de méthode, car il ne s'agit plus d'un co-produit, mais de résidus sans valeur énergétique...

Explication :

Lors de la fabrication de l'éthanol de maïs on a dans un premier temps séparation de l'amidon du reste de la plante. Ensuite, avant de devenir de l'éthanol, l'amidon subit plusieurs opérations qui demandent beaucoup d'énergie. L'essentiel de la dépense énergétique lors du processus de fabrication de l'éthanol est concentrée sur ces opérations ( hydrolise, fermentation, distillation) et ne concerne pas les résidus.

Même si les résidus n'ont aucun pouvoir énergétique - puisque tout l'amidon en a été extrait - il ne représentent pas moins de 57% de la masse des produits finaux (éthanol, CO2 et vinasses). C'est pour cela que l'étude PWC/ADEME leur impute 57% de l'énergie dépensée !

" C'est comme si un éleveur laitier désireux de calculer le coût énergétique du lait concentré n'en imputait qu'un tiers au lait, sous prétexte que la vache produit aussi deux tiers de lisier ! " (Patrick Sadonne - EDEN)

C'est essentiellement grâce à ce tour de passe-passe que l'étude PWC/ADEME a pu présenter les résultats prometteurs que l'on connaît et c'est sur la base de ces promesses peu sérieuses que la Région Aquitaine donnait sa subvention et que le "plan national éthanol" était lancé.

Voici par ailleurs, ce qu'écrivent très prudemment les auteurs dans les conclusions de leur chapitre sur l'éthanol de maïs aux Etats-Unis (pp. 41-47) :

Ceci représente, au mieux, une économie de 32 % d'énergie fossile par rapport à la production d'essence (pour un bilan de l'essence à 1100 kJ / MJ). Ainsi, si l'avantage, voire le léger désavantage, de la filière pourrait être quantifié plus précisément, il apparaît que la filière d'éthanol issu de maïs aux Etats-Unis ne présente qu'un intérêt relativement limité en termes de réduction de consommation d'énergie d'origine non-renouvelable. (p. 59)

Tout ceci est dit très diplomatiquement. En clair, cette filière n'apporte rien. De plus, si on compare cet "intérêt limité" aux milliards de dollars et euros de subvention/défiscalisation qu'elle coûte, la messe - d'enterrement - est dite.

Et on n'a même pas besoin d'évoquer d'autres graves problèmes comme l'eau, les engrais, les dégagements de N2O (310 plus actif que le CO2), les changements directs ou indirects d'affectation des sols, ni que les filières d'élevage rapide n'utiliseront pas les drèches de maïs car trop pauvres en protéines comparées au soja ou mêmes aux drèches de colza, ni que l'éthanol est mélangé sous forme d'ETBE, etc, etc,...

Cette étude confirme bien le constat que faisait Alain Rousset, il y a un an : "Les agrocarburants sont une arnaque écologique".

Pour les Amis de la Terre, "Il serait temps que l'agriculture recommence à nourrir les humains et arrête d'engraisser les actionnaires des industries de la chimie, des semences et des OGM. Commençons par supprimer toute aide à ces filières. "

Asinus Fricote | 18 septembre 2008 à 03h40 Signaler un contenu inapproprié
Re: Réponse à Asinus Fricote...!

OUI, ''Les agrocarb.de 1ère génération sont un désastre environnemental, en tout cas pour ceux qui empiètent sauvagement sur les ''filières nutriments'' commpe le maïs et le blé !''
Je suis d'accord avec ça et tous ceux, observations à l'appui, qui affirment ça !

MAIS, de grâce, ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain !

En effet, les agro-carb. (même) de 1ère génération dérivés des excédents de Sucre et produits annexes issus de la betterave sucrière en métropole et de la canne à sucre dans les Dom-Tom par ex, ont leur place judicieuse car solutionnent des vrais problèmes au niveau du monde des agriculteurs betteraves et cannes. Il faut savoir qu'à La Réunion (et sans doute autres Dom-Tom tropicaux aussi) la canne à sucre a remplacé judicieusement le coton devenu impraticable et représente une vraie aubaine pour l'agriculture réunionnaise...Comme au niveau mondial le sucre est produit en excédent et qu'il vaut mieux éviter d'abuser du rhum...l'issue agro-carburant là aussi est salvatrice...Je n'adhère par contre pas à l'approche du Brésil où la canne est plantées au détriment de la forêt, poumon du monde...! Il faut savoir raison garder !

DE PLUS, il s'agit aujourd'hui d'envisager les agro-carburants de 2ème génération (voire 3èmeG) basés sur la conversion lignocellulosique càd qui consiste à utiliser TOUTE la plante, pas que les fruits...
Positivons Asinus...! Fricotons, Fricotons, certes mais pas de délire...!
A+ Guydegif(91)

Guydegif(91) | 18 septembre 2008 à 09h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re: Réponse à Asinus Fricote...!

Un tout petit peu de logique Guydegif, si tu supprimé les (à la louche) 95% d'agrocarb. "pas propres", "pas éthiques" et/ou "pas économiquement viables", que reste-il de cet objectif de 10% d'intégration???
Rien!
Continuons à chercher, à étudier, à mesurer TOUTEs les conséquences et *surtout* faisons des économies d'énergies car là, il y a beaucoup plus que 10% à gagner... Vraiment gagner!

Asinus Fricote | 18 septembre 2008 à 11h17 Signaler un contenu inapproprié
Re: Réponse-bis à Asinus Fricote...!

Primo: nous sommes en 2008, 2020 c'est dans 11 ans ! donc AVANT de dire STOP, CHERCHONS pour FAIRE, pas des excuses mais des SOLUTIONS dans les agro-carb. de 2ème voire 3ème gén.! Faut de la motivation, de l'ouverture, des objectifs de REUSSITE, pas des portes fermées !
Secondo: REDUIRE les consos, les cylindrées, les vitesses sur route -en bridant les moteurs pour route par ex-, en boostant les voitures HYBRIDES en // de qq tout-Elec, OUI je suis POUR, par volonté politique, ASAP ! On sait faire ! c'est du laxisme mal placé que de laisser libre cours à des machos sur les routes...
Les porchistes, ferraristes et autres amateurs de vitesse iront s'éclater et se faire plaisir ou se faire mousser devant les minettes, sur des circuits, Why not! c'est un faible volume ! On enlève les excédents de pollution et les dangers-roulants de nos routes, sans brimer ou frustrer ! pas mal, non? Il y a des circuits dans de nombreux endroits qui végètent et pour qui une 2ème vie donnerait des jobs et du défoulement contrôlé: Montlhéry, Dijon, Magny-Cours, le MANS, REIMS, Nogaro, pau, et d'autres que j'oublie...Je ne suis pas contre; j'y irais aussi sans doute à l'occasion ! ma position n'est pas illogique.

Je suis sûr que, s'il y a la VOLONTE politique et R & D, dans les agro-carB de 2èmeG et 3èmeG ont peut trouver des SOLUTIONS propres pour ces 10% à substituer d'ici 2020 !
Donc pas des excuses derrière lesquelles se réfugier (ah, pas notre faute, etc...) mais des actions, de la volonté, des MOYENS et des faits !
A Asinus et BONS ENTENDEURS, Salut! A+ Guydegif(91)

Guydegif(91) | 18 septembre 2008 à 11h44 Signaler un contenu inapproprié
Oui, mais...et en direct pour tous...!

Primo: nous sommes en 2008, 2020 c'est dans 11 ans ! donc AVANT de dire STOP, CHERCHONS pour FAIRE, pas des excuses mais des SOLUTIONS dans les agro-carb. de 2ème voire 3ème gén.! Faut de la motivation, de l'ouverture, des objectifs de REUSSITE, pas des portes fermées !
Secondo: REDUIRE les consos, les cylindrées, les vitesses sur route -en bridant les moteurs pour route par ex-, en boostant les voitures HYBRIDES en // de qq tout-Elec, OUI je suis POUR, par volonté politique, ASAP ! On sait faire ! c'est du laxisme mal placé que de laisser libre cours à des machos sur les routes...
Les porchistes, ferraristes et autres amateurs de vitesse iront s'éclater et se faire plaisir ou se faire mousser devant les minettes, sur des circuits, Why not! c'est un faible volume ! On enlève les excédents de pollution et les dangers-roulants de nos routes, sans brimer ou frustrer ! pas mal, non? Il y a des circuits dans de nombreux endroits qui végètent et pour qui une 2ème vie donnerait des jobs et du défoulement contrôlé: Montlhéry, Dijon, Magny-Cours, le MANS, REIMS, Nogaro, pau, et d'autres que j'oublie...Je ne suis pas contre; j'y irais aussi sans doute à l'occasion ! ma position n'est pas illogique.

Je suis sûr que, s'il y a la VOLONTE politique et R & D, dans les agro-carB de 2èmeG et 3èmeG ont peut trouver des SOLUTIONS propres pour ces 10% à substituer d'ici 2020 !
Donc pas des excuses derrière lesquelles se réfugier (ah, pas notre faute, etc...) mais des actions, de la volonté, des MOYENS et des faits !
A BONS ENTENDEURS, Salut! A+ Guydegif(91)

Guydegif(91) | 18 septembre 2008 à 11h46 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re: Réponse-bis à Asinus Fricote...!

Bouh, faut pas s'énerver comme ça!
Et faut pas "chercher des excuse", comme vous dites, pour continuer à détruire l'eau et la planète! Quels intérêts tentez-vous de défendre?
Qu'il faille continuer à chercher, je ne disais pas autre chose, qu'il faille garder un objectif aux effets aussi néfastes sous prétexte que "on finira par trouver..."
Et bien non!
Trouvons d'abord et surtout dirigeons toute cette bonne volonté et détermination sur des objectifs immédiatement réalisables et efficaces.
C'est trop facile de prétexter que "l'avenir apportera les solutions techniques" pour ne rien changer à nos modes de consommation.
C'est exactement ce qu'il faut combattre, il n'est plus temps d'attendre "les progrès de la science", de se donner bonne conscience en se contentant, par exemple (quelle honte!) "d'éduquer nos enfants" qui seraient donc susceptibles de faire ce que nous n'avons pas été capable de faire, etc., etc. Non, pour eux il sera trop tard, c'est bien à nous d'agir maintenant...
Tout ça n'est vraiment pas sérieux, cher ami. Je vous le dis très gentiment et sereinement.
Et pour ce qui est de bien entendre, j'ai pas de problème, moi, je suis très bien équipé pour ça!
Asinus Fricote!

Asinus Fricote | 18 septembre 2008 à 12h49 Signaler un contenu inapproprié

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