Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Lutte contre les changements climatiques : le principal problème est d'ordre politique

Le principal problème dans la lutte contre les changements climatiques n'est ni économique, ni technique mais politique, a affirmé aujourd'hui Michaël Oppenheimer, l'un des principaux auteurs des troisième et quatrième rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Nous avons un problème énorme mais nous avons les moyens de nous y attaquer, malgré toutes les difficultés, a-t-il souligné, lors d'une conférence de presse pour annoncer la tenue d'une conférence DPI-ONG (Département de l'Information de l'ONU et organisations non gouvernementales) qui se tiendra du 5 au 7 septembre prochains à New York. Selon un communiqué des Nations Unis, l'expert a rappelé que les deux premiers rapports du Groupe d'experts, présentés au mois de février et en avril, soulignaient que le changement climatique est sans équivoque, que des changements énormes sont déjà visibles et que leurs conséquences, de la sécheresse extrême aux inondations, vont augmenter, à la fois en occurrence et en intensité, tout au long de ce siècle, selon les niveaux de concentration en gaz à effet de serre dans l'atmosphère. La troisième partie, elle, présente une gamme de possibilités et de solutions pour répondre aux conclusions présentées dans les deux premières parties, soulignant que les pires effets du changement climatique peuvent encore être évités.
Selon Michaël Oppenheimer, les Etats-Unis peuvent envoyer un signal fort au reste du monde s'ils participent aux négociations sur l'après 2012, date à laquelle le Protocole de Kyoto aura expiré. Sur les progrès que ce Protocole aura permis, Michaël Oppenheimer s'est félicité que des pays comme l'Allemagne, le Danemark, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas vont probablement atteindre leurs objectifs, tout comme peut-être le Japon. Plus décourageant est le cas du Canada qui s'est engagé mais se comporte plutôt comme les Etats-Unis avec de fortes augmentations de ses émissions , a-t-il déploré. Enfin, il a estimé que la Chine prenait petit à petit conscience des défis environnementaux auxquels elle est confrontée (inondations, dépendance aux combustibles, pollution atmosphérique).

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires