Le secrétaire d'Etat en charge du commerce et de la consommation a présenté aujourd'hui en Conseil des Ministres une communication relative aux Assises de la consommation, qui se sont déroulées le 26 octobre dernier autour de la question ''Comment renforcer le pouvoir du consommateur ?''.

Parmi les thèmes abordés, l'éco-consommation. Une table ronde y était consacrée, l'objectif était d'identifier les pistes d'action pour encourager de nouveaux modes de consommation. Si 20 % des Français se déclarent éco-consommateurs, 76 % affirment que le développement durable constitue une priorité et 79 % se disent prêts à ''consommer mieux'', seuls 4 % ont effectivement une consommation éco-responsable.
Lors des travaux, le rôle des pouvoirs publics a été souligné en matière d'encadrement des labels, marques et allégations environnementales. Ces déclarations se sont multiplié ces dernières années, créant la confusion dans l'esprit des consommateurs.

''Le rôle de l'État est de garantir la meilleure information et protection possible aux consommateurs désireux d'adapter leurs comportements dans un sens favorable à la réduction des émissions carbone. Consommateurs et professionnels doivent s'y retrouver dans la jungle des allégations et des marquages, a déclaré Hervé Novelli en conclusion des Assises avant de demander au Conseil National de la Consommation de travailler sur ''une clarification de ces règles afin d'émettre des recommandations sur l'utilisation des termes qui sont actuellement difficilement appréhendables par les consommateurs. Nous poursuivrons également, avec Chantal Jouanno, nos actions incitatives vis-à-vis des distributeurs, pour que se développent les filières de produits éco-responsables.''