Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Les énergies conventionnelles nécessaires pour assurer la sécurité énergétique de l'UE

Selon le Parlement européen, les énergies conventionnelles sont encore nécessaires pour assurer la sécurité énergétique de l'UE mais les États membres doivent redoubler d'efforts pour produire et utiliser l'énergie de façon plus sûre.

Energie  |    |  F. Roussel
Les combustibles fossiles constituent une part importante du paysage énergétique dans l'Union européenne et dans beaucoup d'autres économies. Ils sont particulièrement importants dans la production d'électricité : dans l'UE, plus de 50% de l'électricité est produite à partir de combustibles fossiles principalement le charbon et le gaz naturel. À l'échelle planétaire, l'augmentation de la production totale d'énergie devrait de plus en plus reposer sur les combustibles fossiles, du moins jusqu'en 2050, en particulier dans un certain nombre de zones géoéconomiques essentielles.
De son côté, si la tendance actuelle se poursuit, l'UE risque d'ici 2030, de dépendre des importations pour couvrir 65% de ses besoins énergétiques. Pourtant les livraisons de gaz et d'électricité sont constamment dans l'incertitude du fait des risques politiques et de la hausse de la demande. La nécessité de produire et d'utiliser l'énergie de façon plus sûre a donc été soulignée dans un rapport d'initiative sur les sources d'énergie conventionnelles, adopté jeudi dernier par la commission de l'industrie du Parlement européen. À travers ce vote, les députés ont ainsi voulu souligner que les énergies fossiles, comme les autres sources conventionnelles, demeurent très importantes pour assurer la sécurité des approvisionnements énergétiques de l'Union.

Cependant, toute utilisation d'un combustible fossile entraîne des émissions de CO2, qui sont actuellement la principale cause du changement climatique. Or, l'AIE prévoit un doublement des quantités d'électricité à produire à partir du charbon d'ici à 2030. Cela impliquerait la libération d'environ 5 milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère, ce qui représente 40 % de l'augmentation attendue des émissions de CO2 liées à l'énergie au niveau mondial. Compte tenu des engagements de l'UE à combattre le changement climatique, les parlementaires ont de ce fait souligné que les États membres devraient redoubler leurs efforts en matière de recherche et de développement dans le but d'améliorer l'efficacité de la production et de la fourniture d'énergie, de réduire l'impact environnemental, d'améliorer la sécurité des technologies existantes [et] de développer des techniques de stockage pour les énergies renouvelables. Si les combustibles fossiles doivent continuent de jouer un rôle important dans le paysage énergétique, il faudra trouver des solutions pour limiter les effets de leur utilisation à des niveaux compatibles avec les objectifs de durabilité sur le plan climatique.

Les députés ont donc appelé la Commission à soumettre rapidement des propositions législatives sur le captage et le stockage de carbone (CSC) de façon à répondre aux questions juridiques autour du stockage et du transport de CO2. Ils ont souligné que les technologies de CSC devraient être adaptées aux générateurs d'énergie fossiles le plus tôt possible. Des procédés de captage et de stockage du CO2 existent déjà et sont des pratiques établies dans certains secteurs industriels. La technologie est bien au point et éprouvée, mais elle doit être adaptée pour pouvoir être utilisée à une grande échelle d'une façon intégrée dans la production d'électricité.

En attendant, les parlementaires misent encore pour un moment sur le nucléaire. Ils considèrent en effet que l'énergie nucléaire est un composant clé de la fourniture d'énergie dans la plupart des États membres et représente un tiers de l'approvisionnement européen en énergie, ils estiment donc que cette énergie est indispensable pour couvrir les besoins énergétiques de base de l'UE à moyen terme. L'énergie nucléaire est actuellement la plus grande source d'énergie pauvre en CO2 en Europe et les objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre et de lutte contre le changement climatique ne pourront être atteints en cas de renoncement à l'énergie nucléaire, ont-ils souligné. À l’heure actuelle, environ un tiers de l'électricité et 15% de l'énergie consommée dans l'UE provient du nucléaire.

Réactions20 réactions à cet article

Vrai ou faux ?

La sécurité énergétique par rapport à une consommation intelligente et économe ou par rapport au gaspillage actuel ?

Si une centrale nucléaire européenne "pète" , ce qui est tout à fait réalistement possible, comment réagiront ces députés et la population environnantes des autres centrales à qui ça ouvrira enfin les yeux ?

Les "chances" que ça arrive augmentent avec le temps.

Les hommes politiques français pouvaient-ils , entre autres, réduire il y a vingt ans notre consommation d’essence en imposant aux constructeurs français de vendre à des prix abordables des voitures moins gaspilleuses ? Oui, mais c’était réduire les revenus de la TIPP

Encore actuellement les pouvoirs publics n’ont pas intérêt, à première très courte vue, de réduire sensiblement les bouchons et les transports individuels, etc. ; toujours à cause de la juteuse TIPP.

Vrai ou faux ?

Edouard | 20 septembre 2007 à 07h34 Signaler un contenu inapproprié
ils n'ont rien compris

Le charbon énergie de demain. Pardonnez leurs ils ne savent pas ce qu'ils disent.

Les CSC des techniques sures et éprouvées? depuis quand?

On est mal barrés.

bastien | 20 septembre 2007 à 08h49 Signaler un contenu inapproprié
erratum

Le nucléaire représente 1/3 de l'appro énergétique européen? ou 15%? Quel est le bon chiffre? Où avez vous vu cela?

Raisonner en énergie primaire ne correspond à rien.
Ce qui est représentatif, c'est la consommation finale.
Or les statistiques européennes officielles (http://ec.europa.eu/dgs/energy_transport/figures/trends_2030_update_2005/index_en.htm) montrent que pour l'europe des 25 en 2005, la part du nucléaire dans la consommation finale est de 6%...

Je demande à F. ROUSSEL-LABY de faire un rectificatif.

Quant à l'avis des parlementaires sur le maintien nécessaire du nucléaire, il n'engage qu'eux.
Vous pourriez aussi citer des scénarios réalistes de sortie du nucléaire tout en réduisant très fortement les émissions de GES (par ex pour la France)

Merci

nini | 20 septembre 2007 à 10h22 Signaler un contenu inapproprié
Technologies établies pour capture et séquestrati?

Bonjour,

Le 2 ème colloque sur la capture et la séquestration du CO2 va avoir lieu à Paris début octobre. Ce serait bien d'y aller pour constater à quel point il s'agit de technologie établie!!!; Il y a tout au plus deux ou trois chantiers expérimentaux de réinjection sur des cas très particuliers sur la Norvège, en Algérie. Sur ce point on a plutôt l'impression que les pétroliers veulent se faire payer les recherches pour améliorer leur taux de récupération de pétrole ou de gaz.
Il y a un forcing pas possible des pétroliers et des charbonniers pour la capture séquestration.
L'article montre bien (en creux) l'inquiétude des énergies traditionnelles face à l'intelligence qui monte: économies, utilisation rationnelle, exploitation des ENR.
Faut pas bousculer les éléphants en place!!!
Gugu

Gugu | 20 septembre 2007 à 11h03 Signaler un contenu inapproprié
Re:erratum

Bonjour,

Les statistiques citées dans l'article proviennent de documents et d'avis émis par le Parlement européen et la Commission en Janvier et Septembre 2007 dans le cadre des discussions européennes portant sur la politique énergétique de l'UE.

Bien cordialement

F.ROUSSEL-LABY | 20 septembre 2007 à 11h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:erratum

Il n'y a pas d'erreur.
Car il faut différencier "énergie" et "électricité".

On parle bien sûr d'énergie "primaire"; soit du charbon du pétrole du gaz et des EnR, qui sont utilisés pour produire éventuellement de l'électricité, du nucléaire et de l'hydraulique qui sont utilisés exclusivement pour produire de l'électricité.
On a en % d'énergie primaire consommée en UE :
charbon : 14
pétrole : 42
gaz : 23
nucléaire : 15
hydraulique : 2
autres EnR : 4

On a en % d'électricité produite en UE :
nucléaire : 32 ; soit presque 1/3 de la production d'électricité
charbon pétrole et gaz : 50
hydraulique : 16
autres EnR : 2

Bien à vous. Jean Ogier

jean ogier | 20 septembre 2007 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié
Re:erratum

"""Raisonner en énergie primaire ne correspond à rien. """

a bon? pourquoi?
Connaître la source d'énergie primaire utilisée est essentiel pour plein de bonnes raisons:
sécurité de l'approvionnement, raréfaction de la ressource, production de CO2, Pollutions, Stabilité mondiale (ex Irak pour le pétrole, ou Russie pour le gaz), Prix, risque,....

"""Ce qui est représentatif, c'est la consommation finale. """

représentatif de quoi? La consommation finale de quoi?
Un chiffre ne sert QUE si on sait à quoi il correspond. Et regarder un problème selon un seul angle conduit forcément à se planter. Ce qui est le plus important, c’est la production total de GES, et la sécurité d’approvisionnement. Les capacités de productions des différentes filières sont également essentielles. …. (j'en oublie plein d'autres tout aussi importants)


Les chiffres donnés sont bons (comme ça a été précisé, je ne fait que répéter ce qui a été dit avant.). il faut juste lire à quoi correspondent ces chiffres. Si on fait pas cet effort, et qu'on apprend par cœur des chiffres dont on ne connaît pas la signification, on se retrouve vite à dire des bêtises. Dans votre propre source, je retrouve les chiffres de l’article, mais pas les votres. Sur 144 pages en anglais, je suis sûrement passé à côté. Merci de me dire où ils se trouvent.

bastien | 20 septembre 2007 à 16h37 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:erratum

Allez, j'en rajoute une couche ! Pourquoi se battre entre énergie primaire et en énergie finale alors que ce qui compte c'est l'énergie utile !
Exemple : si vous utilisez 1 tep primaire pour faire de l'électricité vous obtiendrez en gros 0,4 tep d'électricité finale qui dans votre voiture électrique donnera 0,35 tep utile. Mais si vous utilisez votre tep primaire dans votre moteur de voiture vous aurez toujours 1tep finale mais au maximum 0,25 tep utile vu le faible rendement.
Résultat, mieux vaut parler énergie primaire pour les énergies fossiles et parler kWh pour nucléaire, éolien, hydraulique...

ag | 20 septembre 2007 à 23h19 Signaler un contenu inapproprié
Pour une fois, le rôle du nucléaire est reconnu

Même si le nucléaire n'est pas la solution miracle, il n'est pas possible de s'en passer et sa reprise dans le monde est indéniable. L'Europe ne peut pas s'en priver.
La France a raison de lancer l'EPR, réacteur de troisième génération qui est une garantie pour l'avenir si la poursuite du nucléaire s'avère indispensable.

ag | 20 septembre 2007 à 23h28 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:erratum

> "Dans votre propre source, je retrouve les chiffres de l’article, mais pas les votres. (...). Merci de me dire où ils se trouvent. "

Vous avez tous les chiffres pour l'UE25 dans l'annexe, le tableau p 74, colonne 2005.

> "Un chiffre ne sert QUE si on sait à quoi il correspond. Et regarder un problème selon un seul angle conduit forcément à se planter"

Tout a fait d'accord avec vous. Les termes utilisés sont très importants.

>"""Raisonner en énergie primaire ne correspond à rien. """
>"a bon? pourquoi?"

Ma formulation était excessive et péremptoire, je m'en excuse.
..et je m'explique : j'ai voulu dire que si on veut raisonner sur nos consommations énergétiques, leurs conséquences et les moyens de les faire évoluer, il ne faut pas prendre comme base la production primaire ("primary production" en anglais), car cet indicateur et biaisé, notamment sur l'électricité :
Pour 1 KWh d'électricité produite, une centrale nucléaire produit en fait 3 KWh de chaleur, dont environ 2 sont dissipés dans l'eau et dans l'air, et absolument pas utilisés.
Pour tout comparer, on transforme en tonne équivalent pétrole (tep, "toe" en anglais) et c'est là que le bât blesse :
à même production d’électricité, l’électricité primaire d’origine nucléaire est comptée en tep trois fois plus que la même production d’origine fossile, hydraulique ou éolienne. Il est donc vrai que le nucléaire représente environ 30% de la production énergétique primaire de l'UE25, mais en fait les 2/3 servent à réchauffer les rivières et l'atmosphère...

Par ailleurs, l'indicateur "production primaire" est incomplet, car il ne prend pas en compte les importations, qui en UE25 sont environ aussi importantes (903 Ktep) que la production primaire (885 Ktep).
D'ou l'indicateur consommation primaire ("gross consumption"), somme de la production primaire et des importations. Comme les importations sont quasi exclusivement des fossiles (très très peu d'électricité) la part du nucléaire dans la consommation primaire tombe à 15% environ.
Mais c'est toujours biaisé (cf plus haut).


Enfin (pour répondre à votre question "représentatif de quoi? La consommation finale de quoi? "), il y a la "consommation finale" en énergie ("final demand" en anglais), qui est elle représentative de ce que les différents usages consomment vraiment.
La différence entre la "consommation primaire" et la "consommation finale" vient de:
- l'autoconsommation de l'industrie énergétique (raffineries, enrichissement de l'uranium)
- les pertes de chaleur qui accompagnent la production d'électricité (par des sources fossiles et surtout par le nucléaire, cf plus haut)
- les consommations de produits fossiles à des fins non énergétiques (pétrochimie etc...).

Toutes ces pertes expliquent pourquoi on passe d'une conso primaire de 1743 Ktep à une conso finale de 1168 Ktep.

Regardons maintenant les chiffres en UE25 :
la demande finale en électricité est de 233 Ktep, soit 20% de la demande finale énergétique totale.
30% de la production électrique est d'origine nucléaire (974/3177 TWh).

Donc 20%x30% = 6% de la consommation énergétique finale en europe est couverte par le nucléaire.

Alors, ne croyez vous pas qu'il est trompeur de ne présenter que des chiffres partiels ou biaisés?
Est-ce vraiment si impossible de se passer d'une énergie qui ne couvre que 6% de nos besoins en Europe, 17% en France et 2% dans le monde?

>"Ce qui est le plus important, c’est la production total de GES, et la sécurité d’approvisionnement. "

D'accord avec vous, (il faut absolument diminuer nos GES et notre consommation pétrole) sauf avec "le plus" : il y a d'autres priorités pour moi tout aussi importantes : ne pas laisser subsister une industrie qui laisse planer sur nos têtes le risque le plus majeur de tous (la catastrophe nucléaire), qui favorise la prolifération nucléaire militaire, qui distille quotidiennement une pollution radioactive diffuse dont il est criminel de ne pas mieux étudier les effets sanitaires, et qui laisse à nos descendants une gestion de déchets jusqu'à nouvel ordre insoluble.

Tout cela est possible en même temps, même en France, pays le plus nucléarisé de la planète

> "Les capacités de productions des différentes filières sont également essentielles."
On pourrait en parler longuement...


Interrogez votre conscience, et bonne soirée.

nini | 20 septembre 2007 à 23h40 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:erratum

(Re)Bonjour,

Vous avez bien corrigé le dernier paragraphe, qui est maintenant presque exact, mais qui reste imprécis : vous dites "15% de l'énergie consommée dans l'UE provient du nucléaire", sans préciser qu'il s'agit de l'énergie primaire, qui est un indicateur que j'ai qualifié de "biaisé" ou "non représentatif" (voir ma réponse à Bastien).

Il me serait agréable que vous le précisiez, ou mieux, que vous indiquiez la part du nucléaire dans l'énergie finale.

Bien cordialement,

nini | 20 septembre 2007 à 23h54 Signaler un contenu inapproprié
Re:Pour une fois, le rôle du nucléaire est reconnu

C'est quand même le "Pour une fois" dans votre titre qui me fait le plus rire...

nini | 21 septembre 2007 à 00h06 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:erratum

(ReRe)bonjour,

Si vous préférez une source plus "officielle" que mes calculs sur la part du nucléaire dans la consommation d'énergie finale en Europe, (également en France et dans le Monde) voir p 22 du rapport du groupe de travail "Facteur 4" du gouvernement, aout 2006, sur :
http://www.industrie.gouv.fr/energie/prospect/facteur4-rapport.pdf

Bien cordialement,

nini | 21 septembre 2007 à 00h21 Signaler un contenu inapproprié
Débat de chiffres inutile !!

Dans votre logique, on devrait donc se passer du solaire, de l'éolien, de la géothermie,... qui représentent des pourcentages ridicules.

Bref, vous ouvrez une voie royale aux énergies fossiles !!

On est pas sorti de l'auberge !!

Fragued | 21 septembre 2007 à 10h07 Signaler un contenu inapproprié
Retour au réalisme !!

En effet, le nucléaire se présente aujourd'hui comme une des alternatives viables face à l'épuisement des énergies fossiles et les émissions de GES.

Pour preuve, la semaine dernière, 11 pays (dont l'Australie, la Bulgarie, la Hongrie ou encore la Pologne) ont rejoint le partenariat pour l'énergie nucléaire globale (GNEP), organisme crée en février 2006 par les USA dont de grandes puissances comme le Japon, la Chine ou la France font déjà partie.

Les élites scientifiques et politiques de ces pays ont compris que l'avenir économique et environnemental de la planète passait désormais en partie par la promotion du nucléaire civil pacifique.

Seuls quelques idéalistes pensent pouvoir encore s'en passer...

Fragued | 21 septembre 2007 à 10h24 Signaler un contenu inapproprié
Re:Retour au réalisme !!

Parlons d'idéalisme :
Le nucléaire civil existe. Le nucléaire civil pacifique n'existe pas et ne pourra jamais exister. La frontière est beaucoup trop ténue entre le nucléaire civil et le militaire pour que les pays qui accèdent au nucléaire civil n'accèdent pas un jour aux armes atomiques. L'inde a procédé ainsi, le Pakistan aussi, l'Iran dans quelque temps aura sa bombe.
Si le nucléaire est la solution contre le réchauffement climatique pourquoi les pays émergents n'y auraient pas droit car s'ils ne consomment que du pétrole ou du charbon ils seront montrés du doigt comme grands pollueurs. Donc nucléaire pour tous, donc prolifération nucléaire militaire à terme.
Le mot pacifique est incompatible avec le mot nucléaire.

poseidon | 21 septembre 2007 à 11h10 Signaler un contenu inapproprié
Les pays nucléaires sont en paix !!

Je vous rappelle que l'Inde et le Pakistan ont eu accès à la bombe avant d'avoir de l'électricité nucléaire. Votre argumentaire est un peu facile et surtout très réducteur !!

Je vous rappelle également que les seules bombes atomiques jamais utilisées l'ont été avant toute production de centrale nucléaire et que depuis 50 ans que les centrales fournissent de l'électricité, personne n'a utilisé de bombe.

Le nucléaire civil est donc bien pacifique et représente une partie de la réponse au réchauffement climatique. Certes, ce n'est pas la seule et elle doit faire partie d'un mix énergétique salvateur pour la planète.

Comme nous sommes incapables de consommer moins d'énergie, il nous faut trouver des alternatives viables et laisser également au pays en voie de développement la possibilité d'assurer leur croissance avec les dernières énergies fossiles accessibles.

Fragued | 21 septembre 2007 à 11h40 Signaler un contenu inapproprié
"si la tendance se confirme" ...

Tout le problème est dans cette petite phrase..
La question énergétique serait tellement plus simple, si on inversait la tendance, c'est à dire baisser vraiment nos conso énergétiques.
Malgré tous nos efforts (qui d'ailleurs a vraiment l'impression de faire des efforts ?), nos conso augmentent....
Tant pis pour nos enfants.

jacques | 22 septembre 2007 à 09h23 Signaler un contenu inapproprié
Idéalisme ou désinformation ou naïveté

L'Inde et le Pakistan ont eu une assistance pour des technologies nucléaires civiles avant d'avoir pu construire leurs armes nucléaires. Ces technologies venaient du Canada pour l'Inde et de France puis de Chine pour le Pakistan. Certes les USA, l'URSS, la France , la Chine n'ont pas construit de réacteurs civils pour obtenir leur premières bombes mais la production de combustible irradié en grande quantité dans les centrales civiles facilite fortement l'obtention de la matière nécessaire aux bombes. Sinon pourquoi les pays déjà nucléarisés ont-ils créé le traité de non prolifération nucléaire qu'ils veulent voir appliquer par tout pays accédant au nucléaire civil.
En affirmant "que depuis 50 ans que les centrales fournissent de l'électricité, personne n'a utilisé de bombe. ", vous passez sous silence tous les essais de bombes nucléaires menés par tous les pays qui en possédent. Certes je comprend que vous voulez dire que depuis Hiroshima et Nagazaki aucune bombe n'a été utilisée contre des populations. Est-ce la paix pour autant?
Cette paix qui résulte d'un équilibre de la terreur provient bien des armes nucléaires militaires et ce n'est pas le nucléaire civil qui a apporté quelque paix que ce soit.
Pour l'instant nous sommes passés de justesse à côté de plusieurs conflits nucléaires car les dirigeants tentés d'appuyer sur le "bouton" ont eu un éclair de lucidité probablement en visionnant mentalement les effroyables conséquences d'un tel acte. Mais qu'adviendra-t-il si des fanatiques suicidaires accédent à ce type d'arme? Qui peut prétendre qu'un pays à régime démocratique et "pacifique" s'étant doté de la bombe pour "dissuader" toute attaque contre lui ne sera pas un jour gouverné par un parti guerrier et fanatique comme ce fut le cas pour l'Allemagne à une époque récente.
Et bien le nucléaire civil est réellement le tremplin actuel pour la prolifération nuclèaire. Il ne faut pas le nier.

Nous ne sommes pas incapables de consommer moins d'énergie par habitant. Simplement le nombre d'habitants de notre planète augmente de façon exponentielle et la demande énergétique suit ce qui nous ramène au vrai problème de l'adéquation des ressources planètaires face à la démographie.

Je suis d'accord sur le fait que probablement le nucléaire va cohabiter avec les autres formes d'énergie dans un avenir à court terme. Mais pour moi cela ne résulte pas de "sages décisions" prises dans l'intérêt optimum des peuples et des nations. Seulement d'un équilibre des pressions exercées par les groupes d'intérêts économiques pro nucléaires et de celles exercées par les partisans d'autres alternatives.

poseidon | 24 septembre 2007 à 14h01 Signaler un contenu inapproprié
La confusion dans les esprits arrange !!

Dans tous les cas, c'est un équilibre qui tient depuis 60 ans et que le nucléaire civil n'a jamais fait basculer !!

Les fabricants ou concepteurs de bombes atomiques n'ont pas besoin de centrales nucléaires pour agir. Le dernier exemple en date est la Corée du Nord !!

Fragued | 03 octobre 2007 à 23h03 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Florence Roussel

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires