KPMG, qui a analysé la stratégie de diversification de quatorze des plus grands groupes pétroliers Internationaux, note toutefois que le poids de la diversification menée par ces sociétés vers les énergies alternatives reste encore peu significatif au regard de leurs états financiers. Les compagnies pétrolières semblent moins enclines à évoquer, à l'aide d'indicateurs chiffrés, l'état actuel d'avancement de leurs projets ou la contribution de ces derniers à leurs performances sur le plan financier, précise le cabinet dans son communiqué.
Les énergies solaire et éolienne sont considérées comme prioritaires. En effet, dix des quatorze sociétés pétrolières de l'échantillon ont retenu au moins une de ces deux énergies pour leur diversification, et plus précisément huit d'entre elles ont choisi l'énergie solaire tandis que sept d'entre elles ont choisi l'énergie éolienne, commente le cabinet KPMG.
La biomasse, plus particulièrement les biocarburants suscite également l'intérêt de 85% des sociétés de l'échantillon. Selon Jacques-François Lethu, Associé KPMG, les biocarburants apparaissent comme le prolongement naturel et logique des activités traditionnelles des sociétés pétrolières. Elles peuvent recourir pour partie à des actifs déjà existants, analyse-t-il.
*« La communication des groupes pétroliers sur leur diversification vers les énergies alternatives». Cette étude peut être téléchargée sur le site Internet : kpmg.fr
Article publié le 23 janvier 2009