Le député Jean-Jacques Guillet vient de publier un rapport d'information au nom de la commission des affaires étrangères intitulés « L'environnement, nouveau champ d'action de la diplomatie française ». L'objet du rapport est d'analyser si l'outil diplomatique de la France a su s'adapter aux nouveaux enjeux et aux nouvelles méthodes exigés par les négociations internationales sur l'environnement.

Le rapport est également l'occasion de faire le point sur l'action de la France sur quelques uns des dossiers majeurs dans les négociations internationales : le climat et l'énergie, la biodiversité, la biomasse, les ressources halieutiques et le prix des énergies fossiles. Le rapporteur note d'ailleurs que le pays a su dégager une stratégie sur le climat et l'énergie mais qu'il lui faut opérer la même démarche sur la biodiversité et la biomasse, tant terrestres que marines. Notre pays a certes signé la plupart des conventions internationales dans ces domaines, mais compte tenu de leur caractère parcellaire, il pourrait prendre l'initiative d'une doctrine cohérente, dont l'objectif serait d'arrêter la diminution de la biomasse comme de la biodiversité, conseille notamment Jean-Jacques Guillet.