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Actu-Environnement

La révision de l'étiquette énergie ne fait pas l'unanimité

Energie  |    |  F. Roussel
En novembre 2008, la Commission européenne a présenté un ensemble de mesures en faveur de l'efficacité énergétique parmi lesquelles l'extension du champ d'application de l'étiquetage énergétique.
L'étiquette «A-G» apposée sur les appareils électroménagers permet aux consommateurs d'être informés de la consommation énergétique et donc des coûts de fonctionnement du produit. La commission veut étendre son champ d'application et durcir les critères d'attribution des classes hautes des produits déjà concernés par l'étiquetage afin de prendre en compte les évolutions techniques observées.

En cours d'élaboration au sein de la Commission, la future version de l'étiquette énergie inquiète les associations de protection de l'environnement qui se sont procuré un exemplaire. Selon le Comité de Liaison Energies Renouvelables, Greenpeace, les Amis de la Terre et le Réseau Action Climat, au lieu de conserver son principe de classement allant de A à G où A indique ce qu'il y a de plus efficace sur le marché, la Commission envisage la création de nouvelles classes au-dessus de A : A1, A2, A3… C'est rendre à coup sûr l'étiquette incompréhensible et tromper le consommateur, puisque la classe A n'aurait plus aucune valeur de référence, estiment les associations.

Le collectif accuse les industriels européens de faire pression sur la Commission pour modifier dans ce sens l'étiquette au lieu de redéfinir les classes, solution qui déclasserait les produits. À l'heure où la maîtrise de l'énergie et l'information du consommateur sont affichées comme des priorités, il est stupéfiant de voir l'Union européenne se compromettre à détruire un des outils les plus efficaces qu'elle ait inventé, estime Raphaël Claustre, du CLER.

Réactions1 réaction à cet article

Consommation de veille

Effectivement, il faut faire évoluer les exigeances des classes et pas modifier leur dénomination. Ce n'est pas le public qui doit s'habituer à de nouvelles classes mais les fabricants qui doivent améliorer le niveau des appareils de chaque classe.

Il est par exemple incroyable qu'un appareil de classe A consomme de l'électricité alors qu'il est mis à l'arrêt (bouton 'off' ou '0') et qu'il faille retirer la prise pour stopper la consommation de wattheures. C'est la cas pour la plupart des appareils actuels

Louis Possoz

Anonyme | 20 février 2009 à 09h12 Signaler un contenu inapproprié

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