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Transition énergétique, l'industrie mécanique investit pour former à l'hydrogène

La formation continue peut-elle vous former aux opportunités de la filière hydrogène ? Oui, si elle sait élaborer des programmes dans un contexte d'expérimentation et d'évolution des techniques. Exemple avec le Cetim pour l'industrie mécanique.

Interview vidéo  |  Energie  |    

Le déploiement de la filière hydrogène pourrait buter sur le manque de compétences spécifiques chez les candidats aux postes qui se créent. Les tensions au sein des équipes en place ou en phase de recrutement sont évidentes, avec des formations "hydrogène" trop rares pour satisfaire à la demande. Et pourtant, équipementiers, développeurs d'infrastructures, industriels energo-intensifs et acteurs de la mobilité lourde engagent déjà leurs investissements sur des projets d'envergure. Dans ce contexte, la filière s'organise pour former des profils capables de participer à la "révolution énergétique" annoncée. Le secteur de la formation continue est mobilisé, à l'image du Centre technique des industries de la mécanique (Cetim) et de la Cetim Academy.

Expérimenter avant de former à l'hydrogène

"Les industries de la mécanique sont aux avant-postes de la transition hydrogène", décrypte Didier Fribourg, directeur scientifique et technique du Cetim, interviewé sur le salon de l'hydrogène Hyvolution. Au point où l'institut technique, connu pour ses études de R&D mutualisées et ses prestations dédiées aux activités mécaniciennes, a investi 25 millions d'euros dans HyMEET, son Centre d'ingénierie et d'essais sur les matériaux liés à l'hydrogène. "Il s'agit d'un projet stratégique pour le Cetim, dont l'objectif est d'accompagner le déploiement et l'évolution des équipements mis sur le marché, mais aussi de transmettre les compétences nouvelles en hydrogène au sein du tissu industriel français", détaille Didier Fribourg.

Les moyens mis en oeuvre sont conséquents. Les expertises et les métiers du Cetim sont mobilisés autour de l'hydrogène. Le programme d'investissements du Cetim a mis en place les outils et les méthodologies expérimentales nécessaires aux développements "produits" et aux essais en environnement hydrogène. Une feuille de route R&D pluriannuelle, quant à elle, cible l'ensemble des verrous technologiques à solutionner.

Miser sur la densité technique des formations

"L'effervescence autour de l'hydrogène au sein du Cetim a créé les bases de programmes de formation continue uniques, particulièrement en matière de technicité et de mise en oeuvre des solutions", analyse le directeur scientifique et technique du Cetim. "Nous avons expérimenté ce que nous enseignons", se réjouit-t-il.

Les programmes de la Cetim Academy ciblent les ingénieurs des bureaux d'études en mécanique et leurs préoccupations actuelles : conception et évolution des équipements par rapport à l'hydrogène, choix des matériaux, mise en oeuvre des revêtements barrière, maîtrise des systèmes d'étanchéité, maîtrise de la fragilisation dans le temps... Un module de formation est même en cours de préparation sur les réservoirs à hydrogène : conception, dimensionnement, réglementation, fabrication, contrôle et suivi en service. Bref, du concret !

Cetim Academy propose aussi une formation pour faire le point sur l'évolution des normes par rapport à l'introduction de l'hydrogène. Le référentiel "hydrogène" unique n'existant pas, il s'agit de passer en revue l'évolution de l'ensemble des normes qui s'appliquent aux équipements mécaniques. Cette formation est élaborée en partenariat avec l'Union de Normalisation de la Mécanique (UNM). Enfin, un module plus généraliste intéressera les stratèges en entreprise autour des enjeux de filière et les perspectives en termes de déploiements.

 
 
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