22 permis de construire (délivrés qu'après les avis consultatifs des maires et de la commission des sites) ont été accordés récemment (quatorze dans le Finistère, quatre dans les Côtes-d'Armor, trois dans le Morbihan et un en Ille-et-Vilaine) pour des réalisations prévues d'ici 2005.
Jean-Paul Gaouyer, le délégué régional de l'ADEME, assure qu'en 2005, on dépassera sûrement les 100 mégawatts et précise qu'une centaine de projets sont à l'étude.
La Bretagne est la deuxième région française par son potentiel de vent, après le Languedoc-Roussillon mais ne se situe qu'en 4e position en matière d'infrastructures, après Le Languedoc-Roussillon, le Nord et le Midi-Pyrénées.
En outre, on dépassera sûrement les 100 mégawatts et précise qu'une centaine de projets sont à l'étude. s'inquiètent de la détérioration du paysage et dénoncent aussi la proximité des habitations et les nuisances sonores.
Pour éviter le développement anarchique des éoliennes, des chartes départementales voient le jour afin d'empêcher la construction de parcs éoliens sur des zones sensibles (littoral ou sites classés). D'autre part, les nouvelles éoliennes sont plus grandes (ce qui permet de ne pas multiplier les sites) et sont plus lentes et moins bruyantes. Elles doivent aussi se situer à plus de 400 m des habitations.
D'après une étude de l'ADEME réalisée par l'institut Louis Harris, 98% des Français interrogés (du 15 au 23 avril 2004) plébiscitent le développement des énergies renouvelables et 62% des interviewés accepteraient qu'un parc de 8 à 10 éoliennes soit installé à moins d'1 Km de chez eux (25% « certainement » et 37% « probablement »). Sont invoquées les difficultés d'intégration dans le paysage ainsi que les risques de nuisances sonores. Toutefois, seulement 8% des interviewés se déclarent « anti-éolien ». - 30% des interviewés s'avèrent « convaincus » - 42% des interviewés se déclarent sceptiques à l'égard de l'éolien alors qu'ils sont favorables au développement des EnR et 20% des personnes interrogées connaissent mal les EnR et/ou s'en font une fausse idée.
Selon la directive européenne sur les énergies renouvelables, la part de l'électricité renouvelable dans la consommation française devrait passer à 21 % en 2010 contre 15 % aujourd'hui.
Avec AFP