Mais cette réduction inquiète les professionnels du secteur regroupés au sein de l'Association Française pour les Pompes à Chaleur (AFPAC). L'AFPAC souhaite sensibiliser fortement les pouvoirs publics sur l'importance de réduire plus progressivement le dispositif afin de ne pas porter atteinte à la pérennité de la filière, expliquent les professionnels.
En cas de sortie trop brutale du dispositif, l'AFPAC craint des effets pervers comme par exemple celui d'occasionner un afflux brutal de la demande fin 2009, afflux susceptible d'entraîner une forte baisse de la qualité due à l'entrée en scène d'acteurs peu scrupuleux prêts à profiter à plein d'un tel « effet d'aubaine ».
L'AFPAC propose ainsi de maintenir un taux du crédit d'impôt à 40% pour les années 2009 et 2010, et à 30 % en 2011 et en 2012.