C’est le nombre de personnes au plan mondial qui pourraient être contraintes de migrer à l’intérieur de leur pays d’ici à 2050, à cause du changement climatique. Dans un
rapport publié le 13 septembre, la Banque mondiale estime ce nombre de déplacés climatiques dans six régions du monde. Ainsi, à l’horizon 2050, l’Afrique subsaharienne pourrait enregistrer jusqu’à 86 millions de migrants climatiques internes ; l’Asie de l’Est et Pacifique, 49 millions ; et l’Asie du Sud, 40 millions. Tandis que l’Afrique du Nord pourrait compter 19 millions de déplacés climatiques ; l’Amérique latine, 17 millions ; et l’Europe de l’Est et Asie centrale, 5 millions.
« Des foyers de migration climatique interne pourraient apparaître dès 2030 et s’accroître progressivement jusqu’en 2050 », prévient l’institution. Et de recommander : la réduction
« immédiate » des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale et le soutien d’un
« développement vert, résilient et inclusif » afin de diminuer
« les migrations climatiques internes de 80 % ».