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PFAS : une pollution qui redevient visible

Résistantes à de fortes chaleurs, antiadhésives, imperméabilisantes… Les substances alkyls per- et polyfluorées (PFAS) se retrouvent dans de nombreux produits en raison de leurs propriétés. Ces bénéfices ont également leur revers : ces substances s’avèrent très résistantes et s’accumulent dans l’environnement aussi bien terrestre qu’aquatique, et ne sont pas sans conséquence sur les écosystèmes et notre santé. L’une d’entre elles, le PFOA, est classée par le Centre international de recherche sur le cancer comme une substance qui peut être cancérogène pour l’homme. Cette contamination largement répandue, mais peu abordée, est revenue sur le devant de la scène médiatique en 2022. Transposée en droit français au début de l’année, la révision de la directive Eau potable prévoit leur suivi et demande que la somme de vingt de ces substances ne dépasse pas un seuil dans l’eau potable. Pour répondre aux inquiétudes grandissantes, le ministère de la Transition écologique a lancé un plan d’action le 17 janvier. Ce dernier vise notamment l’amélioration de la connaissance sur les progrès effectués dans la métrologie et les traitements des PFAS, mais également sur les niveaux de cette contamination à travers l’analyse des rejets industriels. Il s’appuie notamment sur un rapport de l'Inspection générale de l'environnement (Igedd), document attendu dévoilé au public en avril dernier. Au niveau européen, les autorités de cinq Etats membres ont proposé de restreindre la production, l'usage et la mise sur le marché de certains PFAS.Plus localement, des collectivités tentent également d'agir comme la Métropole de Lyon qui a adopté fin mars sa stratégie contre cette contamination. Plusieurs recours ont été déposés.

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