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Actu-Environnement
Ils l’ont dit le 14 décembre 2022
Cette percée dans la fusion nucléaire restera dans les annalesJennifer Granholm - ministre de l’Énergie des États-Unis
Pour la première fois, une expérience de fusion nucléaire est parvenue au seuil d’ignition : elle a produit davantage d’énergie que ce qui a été nécessaire pour la réaliser. Le 5 décembre dernier, les chercheurs du National Ignition Facility (NIF) du laboratoire californien Lawrence-Livermore, rattaché au ministère américain de l’Énergie, ont réussi à produire un « gain net » d’énergie nucléaire de plus de 50 %. Un faisceau laser d’une puissance de 2,05 mégajoules (MJ), ou 0,57 kilowattheure (kWh), a bombardé une minuscule capsule en or (un « hohlraum ») contenant des atomes d’hydrogène, la chauffant à plusieurs millions de degrés et conduisant à la production de 3,15 MJ (ou 8,75 kWh), « en moins de temps qu’il faut à la lumière pour traverser 3 centimètres », précise le gouvernement américain. Cela étant, cette expérience a demandé au départ environ 300 MJ (83 kWh) d’énergie pour alimenter les 192 lasers du NIF et les concentrer en un seul faisceau. Cette technique se différencie également de celle du « tokamak » de confinement magnétique, privilégiée notamment par le projet de réacteur thermonucléaire expérimental international (Iter).

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