La directrice générale du
Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a plaidé mardi 12 juin pour une fiscalité plus écologique. "
Le FMI n'est pas une organisation environnementale mais peut-être pouvons-nous aider avec un concept simple que tout le monde comprend: donner le juste prix aux choses", a affirmé Mme Lagarde lors d'un discours à Washington, selon l'AFP.
"Cela signifie utiliser la politique budgétaire pour faire en sorte que le mal que nous faisons se reflète dans les prix que nous payons. Je pense à des taxes environnementales ou à des systèmes d'échange des émissions de gaz à effet de serre dans le cadre desquels les Etats émettent, et de préférence vendent, des droits à polluer", a-t-elle expliqué.
"C'est la voie la meilleure et la plus globale pour réduire les dégâts pour l'environnement. Cela modifie les prix relatifs et donne une incitation puissance au changement. Cela peut aussi galvaniser le développement des énergies propres", estime Mme Lagarde.
Et d'ajouter : "
dans ces temps difficiles pour les budgets, les pays ont besoin de recettes et ce type de taxe ou d'instruments quasi fiscaux peut donner des résultats''.