En campagne pour l'investiture du parti républicain pour la présidentielle américaine, le candidat
Donald Trump a annoncé, le 26 mai 2016, qu'en cas de victoire il annulera l'Accord de Paris. Ce partisan de l'exploitation des énergies fossiles a assuré, entre autre, qu'il favorisera le développement de l'exploitation du pétrole et gaz de schiste et donnera son feu vert à la construction de l'oléoduc Keystone XL chargé de transporter ces ressources du Canada vers les Etats-Unis.
Petite précision toutefois : dans l'hypothèse où
Barack Obama ratifierait l'Accord de Paris avant la fin de son mandat et où un candidat républicain emporterait la présidence lors des élections du 8 novembre prochain, le nouveau président ne pourrait pas retirer les Etats-Unis de l'Accord tout de suite. Conformément à l'article 28 de l'Accord de Paris, toute Partie qui souhaite se retirer n'est autorisée à le faire qu'au terme d'un délai de trois ans à compter de la date d'entrée en vigueur de l'Accord.