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Plastiques : un manque de régularité

Les chiffres 2012 de l'industrie du Recyclage Actu-Environnement.com - Publié le 21/10/2013
Les chiffres 2012 de l'industrie du...  |    |  Chapitre 5 / 12
Plastiques : un manque de régularité
Environnement & Technique HS Chiffres 2012 du recyclage Téléchargez le Hors Série E&T sur "les Chiffres du Recyclage", édition 2013
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En 2012, les professionnels du plastique affichent une production de 800 000 tonnes, en baisse de 7% par rapport à celle de 2011.En cause : les difficultés d'approvisionnement générées par le ralentissement de l'activité industrielle et commerciale. Au plan du chiffre d'affaires, 2012 affiche un recul de 15% en raison d'un tassement des prix qui a affecté l'ensemble des matières à partir de la fin du second trimestre. Le CA réalisé en 2012 atteint les 150 millions d'€. Près de 60% des matières plastiques produites par les entreprises de recyclage ont été commercialisées sur le territoire national. 320 000 tonnes ont été exportées dont un peu plus de la moitié hors de frontières de l'Union Européenne.

Un marché sans gloire

Après une fin d'année 2011 animée par une demande soutenue tant au plan national qu'international, l'année 2012 a été entamée sous un régime moins favorable. Si la demande a globalement fléchi, ce tassement n'a tout d'abord pas eu de répercussions sur les prix, les premières tensions sur les approvisionnements des entreprises de recyclage commençant, dès ce début d'année, à se faire sentir. La concurrence à l'achat s'est renforcée commençant à peser sur les marges. Cette tendance s'est maintenue au début du printemps mais, en adéquation avec l'évolution globale de l'économie (les difficultés grandissantes du secteur de la construction et de l'automobile en particulier), les volumes demandés par l'industrie ont commencé à fléchir de façon plus marquée entraînant les prix à la baisse. Jusqu'au mois de mai, cependant, le marché en Europe a conservé un taux d'activité convenable, mais les premières interrogations des professionnels se sont faites jour sur la solvabilité des plasturgistes en Europe, les organismes d'assurancecrédit se montrant peu enclins à prendre le moindre risque. C'est également à cette période de l'année que l'on a commencé à ressentir un tassement généralisé des prix alors que la demande restait encore bien orientée pour les matières recyclées, en raison de la volonté toujours ferme des transformateurs d'en incorporer des volumes significatifs dans leur production. Face aux difficultés rencontrées quant aux placements sur le marché européen, la concurrence sur les marchés extérieurs s'est également renforcée non seulement entre les négociants internationaux, mais également avec les négociants chinois en particulier qui profitaient des hoquets de leur croissance nationale pour plaider en faveur du développement de la consommation des matières premières recyclées “nationales”.

L'intérêt du marché chinois pour les polyéthylènes et les PET a, en particulier, nettement marqué le pas entraînant à la baisse les prix d'à peu près toutes les matières.

Au cours du second semestre, le marché n'a pas connu d'évolutions notoires si ce n'est que les difficultés qui avaient commencé à poindre à la fin de la première partie de l'année se sont exacerbées. Sur le marché européen englué dans la crise, le marché des matières plastiques recyclées s'est installé dans la morosité après les premiers dépôts de bilans de quelques plasturgistes, l'amplification des problèmes de solvabilité de certains transformateurs et, s'ensuivant, les premières difficultés financières des entreprises de recyclage au niveau de leur département plastiques. Au début du dernier trimestre, on notait sur le marché européen un déclin marqué de la demande de polypropylène alors les films polyéthylène continuaient de susciter un certain intérêt. Sur le marché français, le PET, en particulier, passait un moment difficile. La difficulté d'approvisionner les chantiers s'est encore renforcée sur la fin de l'année en exacerbant la concurrence entre les opérateurs.

L'année s'est achevée sur une note d'insatisfaction autant vis-à-vis du déroulé de l'année que des perspectives sur l'année qui allait suivre. Les opérateurs n'avaient pas tort puisque dès le début de l'année 2013, les difficultés sur le marché international se sont renforcées. Mais ceci est une autre histoire.

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