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Le calendrier et les objectifs de développement de l'éolien à 2018 et 2023

Eolien : la transition énergétique est en marche Actu-Environnement.com - Publié le 12/09/2016

Un arrêté, publié en avril 2016, fixe les objectifs de développement pour l'éolien terrestre et en mer. Plusieurs appels d'offres sont prévus pour soutenir ce rythme de déploiement. Reste une incertitude : le mode de soutien des futurs parcs sélectionnés.

Eolien : la transition énergétique est...  |    |  Chapitre 1 / 11
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Alors que les travaux autour de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) ont pris un important retard, le gouvernement a décidé de publier, de manière anticipée, la partie consacrée aux énergies renouvelables. Ainsi, un arrêté relatif aux objectifs de développement des ENR à l'horizon 2023 est paru le 26 avril au Journal officiel. Il vient modifier les arrêtés du 15 décembre 2009 relatifs à la programmation pluriannuelle des investissements (PPI) de production d'électricité et de chaleur. Selon le ministère de l'Environnement, cet arrêté contribuera à augmenter "de plus de 50% la capacité installée des énergies renouvelables électriques par rapport à 2015, en la portant à 71 à 78 GW contre 43 aujourd'hui".

Un manque d'ambition pour les professionnels

Pour y parvenir, la puissance installée des éoliennes terrestres sera "plus que doublée". Ainsi, d'ici fin 2018, la puissance installée devrait atteindre 15 GW. A l'horizon 2023, ce seront 21,8 GW pour l'option basse et 26 GW pour l'option haute qui seront implantés en France métropolitaine. Pour France Energie Eolienne (FEE), "seul un objectif compris entre 24 à 27 GW d'éolien terrestre en 2023 permettra de répondre aux attentes créées par la loi de transition énergétique".

Selon l'arrêté, fin 2018, 500 MW d'éolien en mer posé devraient être installés, soit l'équivalent d'un parc. Fin 2023, ce seront 3.000 MW, soit l'ensemble des parcs retenus lors des deux premiers appels d'offres lancés en 2011 et en 2013. Entre 500 et 6.000 MW de projets supplémentaires seront attribués à cet horizon, "en fonction des concertations sur les zones propices, du retour d'expérience de la mise en oeuvre des premiers projets et sous condition de prix", précise l'arrêté. FEE réclame 12 GW d'éolien posé et 6 GW d'éolien flottant à l'horizon 2023.

Plusieurs appels d'offres annoncés

Pour atteindre ces objectifs, plusieurs appels d'offres ont été annoncés. Un troisième appel d'offres devrait être lancé pour l'éolien posé sur la zone de Dunkerque (59). Dans ce cadre, une nouvelle procédure devrait être appliquée pour sélectionner les lauréats : le dialogue concurrentiel. L'Etat engagera des études préalables qui permettront aux candidats d'affiner leur offre, de sécuriser les projets et ainsi de réduire leurs coûts. S'ils ont salué cette annonce, les professionnels attendent cependant l'ouverture de nouvelles zones, comme celles d'Oléron (17), de la Manche (50) ou de la Mer du Nord.

Concernant l'éolien flottant, un appel à projets a été lancé en août 2015 pour développer des fermes pilotes sur quatre zones propices : Bretagne, Occitanie et Provence Alpes-Côte d'Azur. Deux projets ont déjà été sélectionnés à Gruissan (11) et Groix (56), respectivement attribués à Eolmed, piloté par Quadran et Eolfi. Un appel d'offres pour développer des fermes pré-commerciales devrait être lancé d'ici 2018.

Incertitude sur les mécanismes de soutien envisagés

Mais le mode de soutien des futurs parcs sélectionnés pourrait évoluer. Ainsi, jusque-là, les lauréats pouvaient bénéficier d'un tarif d'achat. Les "deux appels d'offres, lancés en 2011 et 2013, ont permis d'attribuer six parcs représentant une puissance totale de 2.918 MW, pour des niveaux de soutien moyens de l'ordre de 200 €/MWh" (hors coût de raccordement), indique la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Pour limiter la dépense publique, les prochains appels d'offres pourraient favoriser le complément de rémunération. C'est ce que propose la direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), notamment pour les fermes pré-commerciales d'éolien flottant, avec l'instauration d'un prix plafond.

Quant à l'éolien terrestre et l'éolien en mer posé, le décret du 28 mai 2016 les inscrit dans la liste des installations soumises au complément de rémunération ainsi que dans la liste des installations bénéficiant encore du tarif d'achat. Face à l'inquiétude des professionnels, la DGEC s'est voulue rassurante : l'éolien devrait encore pouvoir bénéficier du tarif d'achat jusqu'en 2018, à condition de respecter les nouvelles exigences du décret (respect du délai d'achèvement des projets et présentation d'une attestation de conformité).

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Reproduction interdite sauf accord de l'Éditeur.

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Réactions2 réactions à cet article

 

Une question, quand on voit notamment les réactions hostiles à l'éolien du président LesRépublicains des hauts de France, qui préfère le nucléaire à l'éolien : si lors de la présidentielle, LR passe au niveau national, toute cette programmation ne risque-t-elle pas d'être remise en cause ?

krakatoe | 13 septembre 2016 à 11h10
 
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Dommage que votre article n'inclut pas les régions d'outre mer !

EH | 13 septembre 2016 à 12h59
 
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