Dans un communiqué, la fédération redoute des effets secondaires qu'elle juge désastreux pour le secteur du bâtiment, vital pour l'économie.
Pour la FFC, si le sens même du Grenelle de l'environnement ne peut être remis en question, l'utilisation de ses conclusions dans différents projets de loi qui s'accumulent s'avère beaucoup plus discutable.
La mise en place de normes énergétiques drastiques dans les constructions neuves (''bâtiment basse consommation'' et ''bâtiment à énergie positive'') pourrait générer un surcoût de l'ordre de 10 à 15%, selon la Fédération.
A trop vouloir bien faire, on va finir par bloquer les gens chez eux, dans des conditions peu conformes à la politique d'économies d'énergie ou d'énergies alternatives, ce qui conduirait à un contresens écologique, déclare Maurice Penaruiz, Président de la FFC.
La Fédération Française des Constructeurs de Maisons Individuelles affirme qu'un accompagnement est nécessaire et que des mesures de financement doivent être décidées.
La FFC qui déclare encourager la volonté du gouvernement de participer à la protection de l'environnement, souligne qu'une politique exagérée en matière d'économie d'énergie n'est pas la solution appropriée, surtout en cette période de conjoncture défavorable avec une faible croissance à 1%.