Alors que l'enquête publique sur ITER a été prolongée jusqu'au 4 août par le Préfet (elle devait initalement s'achever le 20 juillet), Europe Ecologie Les Verts demande un moratoire sur ce projet, ''compte-tenu des nombreux aléas techniques et financiers qui pèsent sur ce dossier''. ''Est-il normal de soumettre à enquête publique un projet, alors que l'expertise post-Fukushima ne peut que réévaluer, d'ici quelques mois, les normes de sécurité, avec les conséquences financières qui en résulteront ? Est-il responsable de prévoir l'implantation d'une installation totalement expérimentale sur un site notoirement sismique ?'', interroge le parti dans un communiqué de presse.
EELV s'étonne également que l'enquête publique, ''l'une des plus importantes jamais menées en France, compte tenu de la taille de l'opération et de son caractère international'', ne soit consultable que dans les 12 communes avoisinant le site du projet et qu'elle se déroule en plein été.
''Rappelons d'abord que ITER ne répond pas à la crise énergétique que nous commençons à subir. Il n'apporterait, dans le meilleur des cas, que des réponses sur le très long terme, vers le milieu du 21e siècle. Expérimentation pharaonique, il grève les budgets de la recherche qui subissaient déjà les effets des restrictions gouvernementales, déclare le parti, (…) alors que la recherche en matière d'économies d'énergie et d'énergies renouvelables manque de fonds''.
